Concrètement, les syndicats de biologistes dénoncent un "coup de rabot de 250 millions d'€ par an jusqu’en 2026 sur les dépenses de biologie courantes" et proposent de limiter ces économies à 2023.
Tout en confirmant "un premier objectif de baisse de 250 millions d’euros pour 2023", l'Assurance Maladie garantit de son côté n'avoir "pas proposé de faire 250 millions d’euros de baisses supplémentaires en 2024 et 2025" et assure que cette somme reste à discuter.
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Au passage, le patron de l'AM estime à propos de la fermeture du robinet SI-DEP que "prendre en otage le suivi de l’épidémie est inacceptable au regard du contexte sanitaire et des enjeux de santé publique".
Près de la moitié des tests sont des PCR, souvent en labo.
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Même s'ils ne font plus remonter les résultats des tests #Covid dans SI-DEP, les biologistes assurent que les patients les recevront dans les délais normaux.
A noter : ceux exerçant dans les hôpitaux ne suivent pas le mouvement. 👇
La prochaine étape, c'est donc cette menace de grève pour les 7, 8 et 9 novembre.
Concrètement, "fermeture de tous les labos pendant trois jours, sauf pour les prélèvements des hôpitaux et cliniques, [...] avec un risque de faire exploser in fine les urgences des hôpitaux".
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Cette menace peut aussi se voir comme un moyen de pression. L'Assurance Maladie "souhaite poursuivre le dialogue"... mais "cela suppose que les représentants du secteur adoptent une attitude responsable".
En bloquant la remontée des résultats des tests PCR dans SI-DEP pour protester contre le #PLFSS, les biologistes rendent impossible le suivi de l'épidémie à partir des cas positifs quotidiens.
Pour le 2e jour consécutif, la baisse par rapport à J-7 (-48,1 %) est "gonflée".
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Ce coup d'action doit durer jusqu'à mardi. Mais dès vendredi prochain, le suivi sera de nouveau impossible car... des jours "normaux" vont remplacer des jours sous-estimés.
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Il sera donc impossible de percevoir un éventuel impact du variant #Omicron BQ.1.1... alors même que c'est en France qu'il semble le plus présent.
Pour le moment, celui-ci freine sans doute la baisse... malgré tout assez nette. 👇
🥵 Quelques chiffres pour ce mois d'octobre "anormalement chaud" qui s'achève.
La moyenne des T° a systématiquement dépassé la normale. Hier (vendredi) a même été la "journée la plus chaude jamais enregistrée pour une 2e quinzaine d’octobre". ⤵️
Octobre 2022 sera d'ailleurs "le mois d’octobre le plus chaud depuis le début des mesures en 1945", c'est désormais sûr.
La température moyenne pourrait dépasser les 17 °C, soit entre 3 et 4 °C de plus que la normale, contre 16,3 °C pour le précédent record en 2001.
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Au dessus de 25 °C de température maximale, on parle de "chaleur". Ce seuil a été dépassé :
• 18 jours d'octobre à Agen et Montauban (contre 11 pour le précédent record en 2014)
• 17 à Albi (13 en 2001)
• 16 à Tarbes (11 en 2014)
• 15 à Biarritz (14 en 1995)
🏥 Le nombre d'admissions quotidiennes de patients #Covid19 à l'hôpital a atteint son pic de la 8e vague.
Si l'on se concentre sur les patients soignés pour le traitement du #Covid (bande foncée), ce pic est le plus bas depuis le début de la pandémie.
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En soins critiques, le pic d'admissions quotidiennes de patients #Covid19 est le plus bas depuis le début de la pandémie... y compris en prenant aussi en compte les patients "avec Covid" (dont la part a fortement augmenté depuis l'arrivée d'#Omicron).
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Précision : ces données ne débutent qu'en janvier 2021, mais les deux premières vagues avaient culminé à des niveaux bien plus élevés qu'aujourd'hui.
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🇫🇷 Signaux encourageants concernant le variant #Omicron BQ.1.1.
Sa part grimpe parmi les nouveaux cas... dont le nombre total diminue désormais nettement. Du coup, le nombre de nouveaux cas BQ.1.1 augmente assez peu.
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Les données des enquêtes Flash s'arrêtent au 10 octobre, donc pour avoir une semaine de plus j'utilise désormais les données de Cov-Spectrum.
Voici la version dézoomée du même graphique, afin d'englober les trois vagues #Omicron.
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Autre élément très encourageant : en Île-de-France, "BQ.1.1 est déjà majoritaire et l’incidence décroit", indique @SantePubliqueFr dans son analyse de risque parue ce vendredi.
Cas de #rage en IDF : "Ce n’est pas alarmant car on sait prendre en charge les personnes exposées et la situation va être contrôlée, comme à chaque fois. C’est un rappel à l’ordre, sur la dangerosité potentielle des introductions illégales d’animaux."
Les personnes exposées à ce chien atteint de la rage en Essonne vont en théorie se faire vacciner. "Le schéma de vaccination, avec si besoin des immunoglobulines, est efficace à 100 %".
A l'inverse, sans prise en charge, une personne infectée meurt quasiment toujours.
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En France, en 2019, 3 625 personnes ont été vaccinées avoir été exposées à un animal potentiellement infecté. 64 % d’entre elles avaient fréquenté l’animal en question à l’étranger. On ne saura jamais si certaines avaient bel et bien été contaminées.