Au 21 octobre, 65 cas autochtones de #dengue - sans voyage récent dans une zone de circulation du virus - regroupés en 9 foyers avaient été détectés en France métropolitaine.
Pour prendre la mesure de ce nombre "exceptionnel", c'est davantage qu'entre 2010 et 2021 (48 cas).
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Ces 9 foyers ont tous été recensés dans le sud de la France, notamment sur la côte méditerranéenne.
Symptômes les plus fréquents des 65 malades : fièvre, maux de tête, etc. "Aucun ne présentait de forme sévère de la maladie".
L'un de ces foyers, regroupant 34 cas à Saint-Jeannet/Gattières (Alpes-Maritimes), est même "le plus important jamais documenté en Europe".
Six autres ont été recensés "dans des départements où une telle transmission n'avait jamais été décrite".
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Pour rappel, la #dengue est une maladie transmise par le moustique-tigre, implanté dans de plus en plus de départements au fil des années (l'une des explications au grand nombre de cas de #dengue recensés).
Cette très forte augmentation du nombre de cas autochtones de #dengue peut aussi s'expliquer par...
• le climat, avec un printemps puis un été particulièrement chauds
• les nombreuses interactions sociales et déplacements en sortie de la phase pandémique de #Covid19
etc.
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En conclusion, les scientifiques (membres notamment de @SantePubliqueFr et d'ARS) appellent à...
• consolider le réseau de surveillance
• sensibiliser les patients souffrant de syndrome grippal
• bien orienter les professionnels de santé pour le diagnostic
etc.
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Passionnante exposition des @ArchivesnatFr retraçant l'histoire des épidémies "de la peste noire à nos jours".
Un petit fil (alimenté par des pages "Histoire" du @le_Parisien) pour donner envie de la découvrir, d'autant plus qu'elle est en accès libre. ⤵️
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L'exposition est découpée en trois parties.
La première, portant sur la période allant du XIVe au XVIIIe siècle, est essentiellement consacrée à la #peste, qualifiée de "fléau majeur" et "à l'origine des plus grands épisodes de mortalité".
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Partie 2, "contrer l'épidémie", de 1750 à 1914.
La peste s'éloigne, mais la variole, puis la fièvre jaune, le choléra, etc, se propagent massivement, favorisées par "la révolution des transports", les guerres avec les mouvements de foules, etc.
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O.Véran explique la forte intensité de l'épidémie de #bronchiolite par une dette immunitaire : "On portait le masque pendant 2 ans, on avait une protection, il y a eu une épidémie très faible et moins d'immunisation des petits."
Plusieurs remarques⤵️
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D'une part, l'épidémie de #bronchiolite (surtout causée par le VRS) était très faible il y a deux ans mais déjà très forte et précoce l'an dernier (courbes bleues).
Difficile d'y voir une immunisation plus faible que d'habitude l'an dernier, du coup.
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Les défenseurs de cette "dette immunitaire" eux-mêmes pointent surtout l'impact sur les femmes enceintes et les adultes de la moindre circulation virale.
Et pour cause : de nombreux enfants arreints de #bronchiolite n'ont que plusieurs mois. 👇
La France fait pâle figure par rapport à l'Angleterre s'agissant de la vaccination de rappel adaptée à #Omicron.
En 🏴
• 3 habitants âgés d'au moins 75 ans sur 4
• plus d'1 sur 2 âgés d'au moins 50 ans
...ont reçu une dose cet automne.
En 🇫🇷, on est à 10 % de la cible.
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En France, plus précisément, seuls 36% des plus de 60 ans ont reçu 2 doses de rappel... la 2eme dose parfois il y a plusieurs mois.
F. Braun a donné dans @le_Parisien le chiffre de "10 % de vaccinés" cet automne parmi la cible éligible (essentiellement les plus de 60 ans).
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Comment expliquer une telle différence avec l'Angleterre ? Sans doute notamment par une communication assez limitée des autorités sanitaires (clips télé, quelques interviews, etc).
En Angleterre, le NHS envoie des courriers nominatifs (exemple ci-dessous).
Tout d’abord, la grève a été maintenue jusqu’au 2 novembre à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville, l’un des deux sites alimentant l’Île-de-France.
La raffinerie "monte en puissance depuis une semaine", mais il faut du temps pour un retour total à la normale.
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Le carburant doit parvenir jusqu’aux stations de région francilienne en transitant - lentement - par des gazoducs, puis par camion depuis les dépôts pétroliers.
Un expert pointe "un problème de logistique, et non un manque de produit".
Les nombres bruts d'hospitalisations et de passages aux urgences pour #bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans sont, eux aussi, à des niveaux beaucoup plus élevés que les pics des années précédentes.
"La #bronchiolite est là tous les ans, de façon +/- intense. Elle a augmenté très rapidement cette année et on s’est retrouvé avec des services saturés", dixit la présidente de la Société française de pédiatrie.
Ceci n’aurait pas forcément été le cas il y a 5 ou 10 ans.
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