L’OMS aurait dû reconnaître “beaucoup plus tôt” que le #COVID19 se transmet par aérosols. Soumya Swaminathan, la scientifique en chef de l’OMS, vient de l’admettre, alors que les défenseurs du #CovidIsAirborne le disaient depuis longtemps. Un🧶.
Cette déclaration mercredi dans Science illustre un changement de paradigme de l’OMS.
Au début de la pandémie et pendant de longs mois, l’OMS a mis l’accent sur une transmission par “gouttelettes” et non par “aérosols”.
L’OMS s’est en effet trompée. Ici, pas de complot pour injecter des puces 5G, mais un parti pris scientifique qui a freiné la lutte contre le #COVID19, et perduré malgré les alertes de nombreux scientifiques.
Comment l’OMS a pu rester bloquée sur une telle position? Pour ceux qui ne sont pas abonnés à Heidi.news, voici l’article qui retrace le combat pour que l’OMS corrige son erreur, gratuit pour les 1000 premiers lecteurs⬇️ heidi.news/articles/covid…
Parmi ceux qui ont lutté pour que l’OMS reconnaisse son erreur, il y a Kimberly Prather, chimiste de renommée mondiale. Elle fait partie des premiers convaincus que le #COVID19 s’attrape surtout par des particules en suspension et que cela change TOUT.
Retour en arrière. 28 mars 2020. L’OMS martèle, dans ce tweet, et partout ailleurs: “le #Covid-19 n’est pas aéroporté”. Un message répété, répété… et pourtant faux.
Au début de l’épidémie, l’OMS affirme que le Covid-19 se transmettait par gouttelettes. Des grosses particules, qui retombent très vite au sol.
Les messages de santé publique des gouvernements s’alignent et s’attachent à démontrer l’importance du lavage de main et des deux mètres de distance.
Des gestes peu efficaces face au Sars-CoV-2.
(Image SPF avril 2021)
Attention, au départ, l’OMS avait des raisons de penser que le Covid-19 se transmet par gouttelettes. La confusion règne, le peu d’études scientifiques publiées laisse place au doute.
Mais dès mars 2020, de plus en plus de spécialistes des aérosols, des chimistes et physiciens pour la plupart, font entendre leurs réserves. Kim Prather, chercheuse à l’Université de Californie, devient alors l’une des figures de ce mouvement (#CovidIsAirBorne sur Twitter).
Kim Prather et ses confrères multiplient les articles sur la question, dont une lettre ouverte publiée en octobre 2020 dans la revue scientifique Science. science.org/doi/10.1126/sc…
Un extrait: “Il existe des preuves irréfutables que l'inhalation du SRAS-CoV-2 représente une voie de transmission majeure de la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19)”. (octobre 2020)
Ces scientifiques, des chimistes et physiciens pour la plupart, expliquent que se laver les mains et tenir ses distances ne suffit pas en cas de transmission par aérosols. Les mesures clés, c’est le masque et l’aération des pièces.
Or, l’aération des pièces est encore considérée comme un geste secondaire par rapport au lavage des mains ou à la distance entre les personnes.
C’est seulement le 23 décembre 2021 que l’OMS reconnaît que le virus est “aéroporté”. Dans une simple mise à jour, tard dans la nuit. Une reconnaissance très discrète, et très très tardive. Pourquoi, alors que les données scientifiques sont déjà là?
Pour comprendre ce que pensent les scientifiques qui ont alerté sur les réticences de l’OMS, ses arguments, et l’impact de cette erreur sur la gestion de la pandémie, c’est par ici (abonnez-vous) ⬇️ heidi.news/articles/covid…
💉Une révolution se profile dans le monde médical. Plusieurs études suggèrent qu’il sera bientôt possible de produire un #vaccin efficace contre la plupart des souches de la #grippe (grâce à l’#ARNm). heidi.news/sante/avec-l-a…
Pourquoi c’est intéressant: la grippe saisonnière tue entre 290’000 et 650’000 personnes chaque année d’après l’OMS. Différents variants, ou souches, circulent d’un hémisphère à l’autre, à la faveur des saisons.
Un vaccin universel, c’est-à-dire efficace contre la grande majorité des variants circulants chez l’humain, changerait la donne. Mais les #vaccins conventionnels contre la grippe ne peuvent pas accueillir les antigènes de 20 souches différentes.
La journaliste Sandra Pernet (@MiuraSandra2) a été récompensée par l'Union suisse des paysans (@usp) pour son enquête sur les prix du lait qui révèle les marges de la grande distribution.
Des données inédites révélées par Heidi.news et Le Temps (@duc_qn et Marc Guéniat) montrent que Migros et Coop engrangent une marge considérable sur une gamme de produits laitiers, bien supérieure aux niveaux en vigueur à l’étranger.
Le prix payé aux producteurs pour un litre de lait ne couvre pas, et de loin, les coûts de production. Le salut vient des subventions fédérales et des semaines à 80 heures de travail. heidi.news/alimentation/e…