Thread by @EVANVAERENBERGH

🧵👇 Analysons certaines désinformations concernant l'émission #déclic du 01/02/2022 qui est visualisable intégralement ici : auvio.rtbf.be/media/%7Bslug%…
avec @julie_morelle et @aruyssen.

La question posée est: "Le nucléaire est-il une énergie d'avenir" ?

Partie 2.

Dans cette séquence, @aruyssen dit:

"Quand on parle d'#intermittence, on sait que le nucléaire, cela peut être très utile et très efficace quand cela marche".

Bon là, il y a confusion entre l'#intermittence et la #disponibilité d'un moyen de production.

Prenons un exemple simple pour comprendre.

On peut voir que la disponibilité des #ENRINP est plus élevée que le #nucléaire, mais que le facteur de charge du nucléaire est plus élevé que les #ENRINP.

Prendre l'argument que des arrêts volontaires et maîtrisés pour des raisons de vérifications par rapport à la sûreté sont plus embêtants que des arrêts immaîtrisables à cause de l'intermittence en énergie primaire (vent/soleil) des #ENRINP, ce n'est pas rationnel.

L'industrie nucléaire est très minutieuse par rapport à la sûreté et ne prend aucun risque en cas de doute.

Le problème des microsdéfauts que @aruyssen prend en exemple, il a été démontré par de multiples experts qu'il n'y avait pas de problème (Source: afcn.fgov.be/fr/dossiers/ce…).

Les problèmes de la corrosion sous contrainte en #France, c'est pareil, il y avait un doute, l'exploitant a investigué et actuellement, nombreux réacteurs sont remis en service (Source: linkedin.com/posts/christia…).

Toutes les explications sont ici: asn.fr/l-asn-informe/….

Il y a même un super reportage ici montrant tout en toute transparence. sfen.org/rgn/un-reporta….
Depuis 20 ans dans l'industrie, je ne connais aucune autre industrie qui a ce niveau de transparence vis-à-vis du grand public.

Bref, en conclusion, mettre toutes ces situations sous le terme #intermittence, c'est inexact.

C'est de l'#indisponibilité et non de l'#intermittence.

@aruyssen parle de "manipulation de niveau élevé de risque".

Parler de "niveau élevé de risque" est erroné.

Si le niveau de risque est élevé, toutes les centrales seraient mises à l'arrêt immédiatement.

La réalité des niveaux des risques est ici 👇

@aruyssen mélange les notions de:
- dangers,
- niveau de risque
- probabilité d'occurence
- conséquences ou gravité

Ce sont trois composantes biens distinctes et qu'il ne faut surtout pas mélanger sous peine de faire de la désinformation, ce qui est le cas dans ce passage.

Une mesure du danger est le niveau de risque.

L'expression la plus simple est:

Risque = Probabilité x Gravité

Dans l'industrie en générale, les niveaux de risques doivent toujours LÉGALEMENT être à un niveau acceptable.

Si on ne sait pas diminuer la gravité, on met tout en oeuvre pour diminuer la probabilité (comme dans un avion).

Pour cela on se repose entre autre sur de la sûreté de fonctionnement d'équipements qui va présenter des probabilités de défaillance extrêmement faible.

Dans cette partie, @aruyssen parle des déchets nucléaires.

Un faux problème.

Mettons cela en perspective.

Tous les déchets nucléaires de haute activité MONDIAUX jusque 2016 selon le rapport ec.europa.eu/info/sites/def…, depuis le début de l'exploitation nucléaire, tiennent dans un cube de 30 m de coté.

Tous les déchets mondiaux de très faible, faible, intermédiaire et de haute activité jusque fin 2016, cela représentait un volume d'un cube de 335 m de coté.

Une piscine olympique, c'est entre 2 500 m³ minimum, 3 750 m³ (source: fr.wikipedia.org/wiki/Piscine_o…).

Quand @aruyssen dit que le volume des déchets est selon lui plus qu'une piscine olympique, au niveau mondial, c'est exact.

Au niveau Belge, depuis 100 ans d'exploitation de l'énergie nucléaire, TOUS les déchets tiennent dans un cube de 44 m de coté, soit 85500 m³.

Concernant les déchets "les plus dangereux" selon les termes de @aruyssen, ce qu'on appelle les déchets de haute activité, en Belgique PAR 100 ANNÉES d'exploitation (de bien-être des êtres humains) au rythme actuel, c'est 4500 m³.

Soit 1,2 à 1,8 piscine olympique.

Ici dans cette séquence @YVerougstraete à la tête bien sur les épaules et expose parfaitement bien la situation qui demande des actions pour assurer le bien-être des citoyens.

Les deux propositions de loi de @McMarghem vont dans ce sens pour la #Belgique.
- Prolonger un maximum de réacteurs nucléaires en toute sûreté.
- Abroger la loi de 2003 permettant de construire de nouvelles centrales nucléaires.

Ici @TristanRoberti nous explique qu'il n'y a aucune crainte à avoir concernant la sécurité d'approvisionnement de la Belgique.

C'est contraire aux récentes études de chez @eliacorporate qui est le transporteur d'électricité belge (lecho.be/entreprises/en…).

Désinformation.

Ici @TristanRoberti est complètement perdu et ne sait plus quoi répondre.

Supprimer les centrales nucléaires, c'est les remplacer par du gaz qui émet du plus de CO2 que le nucléaire ou des importations (d'où??) qui nous rendront moins dépendants et vulnérables.

Perdu face aux questions sur le CO2, @TristanRoberti invoque la vétusté et l'usure des centrales nucléaires belges.

Rappelons-le, les états unis sont passés à 80 ans d'exploitation pour certaines centrales. (lesechos.fr/industrie-serv…)

Plus on va augmenter les #ENRINP, plus on va devoir faire appel au gaz pour l'intermittence étant donné qu'on a pas de nucléaire avec suivi de charge.

Il faut du nouveau nucléaire avec suivi de charge pour arriver à supprimer le gaz.

* plus dépendant et plus vulnérable.

#Twitter limitant le nombre de tweets par #thread, voici la suite avec la partie 3 qui est la dernière.

https://twitter.com/EVANVAERENBERGH/status/1599374540614037504?s=20&t=yeX4Lzoe1aGnc2R8e4pEeg

« - Abroger la loi de 2003 pour PERMETTRE de construire de nouvelles centrales nucléaires. »