En meeting à Marseille le 16 avril dernier, Emmanuel Macron promettait "un effort massif de purification de l’air dans tous les bâtiments publics", avec de premiers résultats "d'ici la fin de l'année".
Rappelons qu'améliorer la qualité de l'air apporte de nombreux bénéfices en terme de santé. Cela permet de limiter le risque de transmission du #Covid19 et de nombreuses maladies infectieuses, mais aussi de respirer un air moins pollué.
2/12
La principale mesure depuis 8 mois, c'est le prolongement, jusqu’au 31 décembre, de l’aide exceptionnelle accordée aux collectivités territoriales pour l’achat de capteurs de CO2. L'Elysée nous indique qu'"un bilan sera réalisé début 2023".
Ces capteurs préviennent quand il faut aérer, ils "fonctionnent dans une logique de réparation mais ça fait un peu cautère sur une jambe de bois", estime @melanieheard11.
Aucune plan d'envergure n'a été lancé concernant les systèmes de ventilation, purificateurs d'air,etc.
4/12
Par ailleurs, s'agissant de la qualité de l'air dans les écoles, la France investit beaucoup moins que d'autres pays, d'après le collectif @nousaerons. La mise en place d’une bonne qualité de l’air prendra "une génération, soit 15 ou 20 ans".
L'Elysée met en avant un 2e élément, concernant les établissement de santé : "Les enjeux d’une politique ambitieuse en matière de développement durable et d’amélioration de la qualité de l’air sont pris en compte" dans les investissements du Ségur.
Ce qui reste assez flou.
6/12
La France fait donc pâle figure concernant les efforts pour la qualité de l'air des bâtiments publics.
Aux États-Unis, tous les bâtiments fédéraux vont devoir être mis aux normes et 472 milliards de dollars vont être mis à disposition des institutions et des particuliers.
7/12
Les experts attendent d'autant plus plus d'efforts de l'Etat qu'il "faut adapter les bâtiments actuels, mais pas seulement" : "Si on ne prend pas en compte la qualité de l’air dès la construction, on passe à côté du problème."
Ce que disait aussi le Conseil scientifique.
8/12
Le député LFI @MatthiasTavel avait proposé, dans un amendement au #PLF2023, de dégager 500 millions d’euros pour un nouveau programme "Plan d’effort massif de purification de l’air". Mais sa proposition n'a pas été débattue, en raison du 49.3.
Certaines initiatives locales voient bien le jour, mais elles entraînent "pas mal de frustration voire de déception car le matériel était inadapté ou bien elles n’étaient accompagnées d’aucun conseil officiel", regrette @barriere_dr.
10/12
Avancée toute récente néanmoins : deux décrets parus ce 29 décembre au Journal officiel font, notamment, évoluer la surveillance obligatoire de la qualité de l’air à l’intérieur de certains établissements recevant du public. Plus de détails 👇
• Du 5 au 31 janvier : test PCR ou antigénique négatif de moins de 48h et déclaration sur l'honneur (je n'ai pas de symptômes, je ne suis pas cas contact, j'accepte un test à l'arrivée, je m'isole si celui-ci est positif) à présenter à l'embarquement.
1/4
• A partir de ce dimanche 1er janvier : masque (chirurgical ou autre) obligatoire pour tous les passagers âgés d'au moins 6 ans et voyageant à bord d'un vol direct Chine -> France. En cas de refus, embarquement refusé.
Pourquoi le test négatif au départ est-il imposé jusqu'au 31 janvier ? Tout simplement car c'est la date butoir prévue par la loi du 31 juillet pour imposer un test négatif aux passagers venant d'un pays donné.
• 23 808 cas positifs ont été recensés en 24 heures, en baisse de 46 % par rapport à vendredi dernier (⚠️*).
• 25 024 cas positifs sont recensés chaque jour en moyenne, en baisse de 45 % sur une semaine. 📉
1/4
Comme toujours désormais, le même graphique, mais dézoomé depuis septembre 2020 (attention : nombre de tests très variable).
2/4
La baisse est soutenue et constante, elle s'amplifie nettement depuis trois jours mais ⚠️ : la chute du dépistage PCR/antigénique est aussi plus prononcée depuis lundi, donc cette "amplification" est biaisée.
🔴 La France annonce plusieurs mesures visant les passagers en provenance de #Chine :
• test négatif de moins de 48h obligatoire avant le départ
• test PCR aléatoire à l'arrivée en France, avec séquençage s'il est positif
• masque obligatoire dans les vols directs
1/n
Un décret sera publié ce WE
Ces mesures font suite à celles prises par l'Italie, l'Espagne... Le gouvernement assure que les vols avec escale sont aussi concernés par le test négatif avant le départ.
2/n
Par ailleurs, le gouvernement "recommande aux voyageurs qui envisagent de se rendre en Chine, tout particulièrement aux personnes fragiles et immunodéprimées, de considérer un report de leur voyage, en l’absence d’un motif essentiel".
3/n
Les envies d'ailleurs de Jean Rottner, qui vient de quitter la tête de la région Grand Est pour rejoindre un groupe immobilier, datent en réalité d'il y a longtemps.
Il devra "s'abstenir de toute démarche auprès des élus et des agents" de la région, a tranché la @HATVP le 06/09.
Pour une raison que j'ignore, cette délibération est donc datée du 6 septembre... mais elle n'est publiée qu'aujourd'hui. 👇
N'empêche, bon courage au patron de la "direction régionale Grand Est" du groupe Réalités pour "s’abstenir d’accomplir toute démarche, y compris de représentation d’intérêts, auprès des élus et des agents de la région Grand Est et des établissements publics qui en relèvent".
Déjà, les données chinoises sont très parcellaires. "Sur la période octobre/novembre/décembre, on dispose d’environ 600 séquences de personnes infectées en Chine", indique @SimonLoriereLab.
Or, rien qu'en trois semaine, 250 millions d’habitants y auraient été infectés.
2/6
D’après ces données - parcellaires, donc -, les variants circulant en Chine appartiennent tous à la famille #Omicron.
Et effectivement, on les "connaît" en Europe : BF.7, BA.5.2 (avec parfois une ou plusieurs mutations supplémentaires), etc.
Le nombre de cas quotidiens a atteint un pic deux fois moins haut que celui de juillet dernier... tandis que le nombre d'admissions quotidiennes à l'hôpital a dépassé le pic de juillet dernier. #Covid19
Mais cela ne veut PAS dire que le variant BQ.1.1 est plus virulent.
1/4
En effet, comparer le nombre de cas positifs lors de deux pics n'a de sens que si l'on regarde aussi le nombre de tests réalisés.
Or, celui-ci est beaucoup plus bas aujourd'hui. En testant autant qu'en juillet, on aurait forcément trouvé plus de cas positifs.
2/4
Il est possible que le ratio hospitalisations/infections ait évolué, notamment si l'immunité de la population est plus ou moins forte aujourd'hui... mais pas dans les proportions que l'on observe avec les infections détectées par un test PCR ou antigénique.
3/4