Le faux combat : "le patron devient riche en exploitant les travailleurs".
Le même travailleur qui est bien content de trouver un emploi chez un entrepreneur, qui veut bien prendre la responsabilité de gérer l'entreprise et de porter le risque économique sur ses épaules.
Tous les entrepreneurs ne se valent pas. Certains ont une meilleure gestion de l'entreprise que d'autres, savent partager avec leurs salariés le fruit du succès, réinvestissent les profits dans la recherche et l'innovation, savent remettre en question les acquis de leur société.
Bien sûr, le rapport entre le patron et le travailleur n'est pas naturellement équilibré. Il y a un rapport de subordination, que le droit du travail et la flexibilité du marché de l'emploi doivent éliminer.
Un travailleur heureux est un travailleur épanoui dans son emploi, mais aussi un travailleur libre de changer d'emploi quand les conditions de son bien être au travail ne sont plus réunies.
La chasse aux riches ne doit pas être une chasse aux entrepreneurs qui sont des forces vives de la nation.
La chasse aux riches qui font tourner les idées et l'appareil productif est une erreur.
L'entrepreneur est une richesse pour le pays et doit être protégé.
Par contre, ceux qui s'accaparent les richesses par des mécanismes financiers obscurs, voilà ceux qu'il faut combattre !
Ceux-là achètent l'appareil productif par la dette, par effet de levier, par des mécanismes complexes comme les LBO. Ceux-là achètent nos entreprises sans posséder l'argent.
Ironie de l'histoire, ces parasites financiers s'achètent nos entreprises grâce à l'octroi de crédits mirobolants offerts par les banques commerciales (plus de 50 milliards d'euros pour #Drahi), alors que ces dernières ne possèdent même pas l'argent qu'elles prêtent !
C'est lorsque la décision d'octroyer un crédit est prise que les milliards d'euros sont créés. Cette monnaie créée est ensuite détruite lorsque les crédits sont remboursés. Mais les milliardaires ont aussi cette chance de "roller" leurs dettes et de ne pas les rembourser.
Tout ça pour dire que le droit du travail est une lutte de tout moment qui a été gagnée au XXème siècle et que nous devons protéger et préserver ; mais la lutte des travailleurs au XXIème siècle est ailleurs : elle doit être menée sur le plan financier et monétaire.
Certains milliardaires sont à la fois des ingénieux entrepreneurs et des parasites financiers. Ils mêlent à la fois le bien et le mal, l'action et la destructrion, la création de valeur et le vol du temps de vie des travailleurs. C'est pour cela qu'ils génèrent tant la polémique.
Mais il ne faut pas se tromper de combat, il ne faudrait surtout pas jeter le bébé avec l'eau du bain, rejeter en bloc nos forces économiques, sans tenir compte de leurs aspects positifs.
L'entrepreneur innovant et productif doit être protégé.
Le milliardaire parasite financier et accumulateur sans fin de nos richesses doit être mis sous tutelle. Surtout quand il met en danger notre démocratie en achetant les médias pour manipuler l'opinion publique à son profit.
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Il manque une brique dans la théorie de Marx. Je le dis humblement et avec des yeux d'ex trader du XXIÈME siècle.
Marx ne considère nullement la rémunération du risque du capital.
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Selon la théorie de Marx, les propriétaires de capital récupèrent non seulement les coûts de production, mais également une partie supplémentaire du produit qui est obtenue grâce à l'exploitation des travailleurs.
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Or le profit peut (souvent de nos jours dans un monde sans éthique) provenir de l'exploitation des travailleurs qui sont sous-payés. C'est l'idée de mauvais partage des richesses, surtout depuis les années 80 où l'actionnaire et le financier ont accaparé les gains de productivité
En 50 ans, grâce au progrès humain et technique, il faut moins de temps de travail pour s'acheter les choses du quotidien (pain, frigo, télé...).
Mais tout ce précieux temps gagné est plus que dévoré par le temps supplémentaire qu'il faut pour se loger.
L'explosion de la création monétaire par les banques commerciales lors de l'octroi des crédits immobiliers, a conduit à une spéculation immobilière qui finit par nous voler notre temps de vie.
“Based on the technologies of digital currencies and distributed ledgers, it is possible to create a new system for international payments completely safe for participants and completely independent of banks and interference from third countries.” #Poutine watcher.guru/news/vladimir-…
En proposant la mise en place d'une nouvelle monnaie internationale et une alternative au système de compensation des paiements #Swift, le Président russe confirme qu'il est l'ennemi numéro 1 du roi #dollar, la principale arme de domination des États-Unis.
Dès les débuts de cette guerre en #Ukraine, j'avais insisté sur l'importance du volet monétaire dans cette confrontation entre un bloc à l'ouest soumis au dollar, et un bloc à l'est qui cherche à se constituer autour de l'axe sino-russe.
Au passage, on comprend mieux l'article complaisant du New-York Times envers l'escroc #SBF qui a ruiné des millions de gens en jouant frauduleusement avec leurs dépôts et sans leur consentement !
On a affaire à une mafia qui se croit intouchable !