📢Parmi les travailleur·se·s dont on parle trop peu, y compris à gauche : les personnes qui sont payées à mettre à mort et/ou à dépecer des individus sentients à la chaîne.
Portrait de Mauricio Garcia Pereira à lire dans @lepopulaire_fr + ressources. ⬇️
🗨️Extraits : "Vous savez, moi, j’ai toujours fait en sorte d’être sur les postes les plus éloignés de la mise à mort. Je ne pouvais pas supporter d'entendre les animaux pleurer."
🗨️"je ne compte plus les fois où on m’a dit de fermer ma gueule." Au fil du temps, il s’aperçoit que certaines vaches gestantes sont abattues et les fœtus de petits veaux jetés à la poubelle. Il s’insurge, mais la pratique, légale, continue."
Pour aller plus loin. ⬇️
✒️ Sur @Inafr_officiel : "Les fœtus de veaux étaient jetés à la poubelle. (...) Photos à l'appui, les larmes aux yeux, l'homme craque : " Qu'est-ce qu'on est en train de faire ! Nom de Dieu ! (...) Comment je peux expliquer ça à mes enfants ?"
🎥Le documentaire d'Anne-Sophie Reinhardt, "Les damnés des ouvriers en #abattoir".
"Il est question de blessures psychiques, de détresse et failles émotionnelles, de distorsions psychologiques, de cauchemars récurrents, de traumatismes."
📚Le livre Steak machine de @GLeguilcher, chez Points. "G. Le Guilcher a partagé le quotidien des ouvriers : les giclées de sang dans les yeux, les doigts qui se bloquent et les défonces nocturnes. Un univers où [...] "si tu te drogues pas, tu tiens pas".
✒️Cet article de La Carotte Masquée est une retranscription d'une interview de Kristina Mering, alors étudiante en maîtrise de sociologie à l’Université de Tallin, qui a mené une série d'entretiens avec des employé·e·s d'#abattoir.
🎙️Je pose aussi ici ma chronique réalisée il y a quelques années sur la question (qui aborde aussi le mépris que les employé·e·s d'#abattoir peuvent malheureusement susciter dans les mouvements animalistes) :
Certaines personnes ici disent qu'on "hiérarchise les vies" quand on s'indigne de la mort du chat tué par le train #SNCF, parce que "ça fait un tollé médiatique alors qu'on ne parle pas assez de [insérez ici une situation vécue par une population humaine opprimée]."
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📌Tout d'abord, pour les personnes qui n'auraient pas le contexte, voici un article qui explique ce qui s'est passé : 20minutes.fr/paris/4019861-…
Je comprends la colère entraînée par la négation des intérêts de certains groupes humains, la discrimination, la frustration liée aux choix de médiatisation, la fragilité des droits obtenus, leur insuffisance, la lutte permanente pour se faire entendre, etc.
Si vous dites : "X génère telles nuisances" alors que ces nuisances sont induites par le comportement de Y qui exploite X et en tire profit (au détriment des intérêts de X) ; alors vous stigmatisez X (déjà victime), sans toucher Y (pourtant cause du problème).
Je parle ici (même si ça fonctionne avec bien des cas) des énoncés selon lesquels les "animaux de compagnie" seraient des "catastrophes écologiques", "responsables du réchauffement climatique", etc.
En 2013, quand j'ai commencé à examiner sérieusement le rapport qu'on entretient avec les autres #animaux, je me suis dit : "La tâche est vertigineuse mais ça bouge. De mon vivant, j'assisterai au moins à l'abolition de la #corrida en France."
J'en doute de + en +.
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J’en doute non seulement quand je vois l'état du débat politique, qui repose entièrement sur des arguments inconsistants et exécrables dont la plupart sont de basiques appels à la tradition,
mais aussi quand je vois qu'encore une fois sur cette question, les personnes qui défendent habituellement les intérêts des autres animaux sont presque seules au monde.
🟥Dites, @20Minutes, serait-ce trop demander de bannir les expressions "faire l'amour" & "ébats", pour désigner les pratiques d'un homme qui, en + de détenir du contenu pédσpσrnσgrαphique, détenait des poules et leur imposait des sévices sexuels ?
🟥Idem @lestrepublicain : vous évoquez carrément des "histoires d’amour impossibles" telles que "Roméo & Juliette" et "Bonnie & Clyde", alors qu'il est question de sévices sexuels imposés à des individus en situation de totale vulnérabilité.
🟥On notera ici que la photo liée à l'article (une personne qui tend, dans sa main, de la nourriture à une poule) n'a aucun lien avec le sujet et crée de la confusion en illustrant un rapport de bienveillance. 🤷♀️
👋Bonjour @Femina_fr, vous publiez aujourd'hui cet article dédié à la vitamine #B12. Il est plutôt bon mais il contient malheureusement quelques erreurs et idées reçues susceptibles de mettre en danger votre lectorat.⚠️
❌Vous écrivez : "Les produits les plus riches sont les abats d'animaux (foie, rognons, etc.), la viande, le fromage, le poisson, les œufs de volaille (...)."
✅On précisera aussi, concernant la mention un peu vague du "fromage", que les fromages fabriqués à partir de lait maternel de chèvre sont également de très mauvaises sources de #B12.
@AEffondrement Dans un premier temps on peut interroger la thèse centrale, qu'on pourrait reformuler ainsi :
➡️"il est souhaitable/acceptable moralement de tuer (et pourquoi pas manger, puisqu'on parle de comestibilité) les individus sentients appartenant à toute espèce jugée invasive."
@AEffondrement Ensuite on peut observer si on est réellement en accord avec toutes les implications de cette thèse, par exemple en se demandant si on l'accepterait aussi quand il est question d'Homo sapiens (et généralement, la réponse est non).
@AEffondrement Si on n'est pas ok avec toutes les implications de cette thèse (parce qu'on n'a pas envie que ça s'applique aux humains), alors il faut rechercher le critère qui complète le critère "invasif" et qui fait que la thèse devient acceptable.