Si le #capital permet de faire fonctionner les multinationales, pourquoi de nos jours celles-ci rachètent leurs propres actions pour les détruire comptablement ?
En d'autres termes, pourquoi détruisent-elles du capital s'il est si important ?
Ce cannibalisme financier est connu sous le nom de "rachat d'actions".
Le sujet évoqué à l'assemblée nationale portait sur les super profits des multinationales, et non sur le capital apporté à une PME ou PMI qui a besoin d'investir dans son activité.
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Ce qui est indispensable de nos jours pour les multinationales et les milliardaires, se sont les politiques monétaires des banques centrales (argent magique) et le rôle d'assurance gratuite que joue l'État (socialisation des pertes en temps de crise).
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Eric Woerth est figé dans une vision idéalisée du #capital.
Aujourd'hui, le capital est corrompu par la monnaie magique des banques centrales, par la dette gratuite (pendant plus d'une dizaine d'années), par l'effet de levier...
Imaginez qu'en 2021 la banque vous offre un prêt de 10 millions d' € sur 3 ans à -1% : vous devez rembourser moins que la somme empruntée.
Ce n'est pas fini, en 2022, cette même banque vous propose de placer cette manne auprès d'elle, pour vous rémunérer autour de 2 % !
Vous n'avez stricetement rien à faire, simplement transférer la monnaie de votre compte à celui de la banque !
Le cadeau inimaginable, vous rapporterait 300 000 € sans rien faire. De l'argent que vos enfant peuvent dépenser dans l'économie réelle, là où la populasse travaille.
Ce cas existe. Sauf que ce n'est pas vous biensur, mais les banques commerciales, comme la #BNP
La banque de la BNP, c'est la #BCE, censée être la banque qui œuvre dans l'intérêt des citoyens européens.
Les enfants de la banque, ce sont ses hauts dirigeants et ses actionnaires.
Bernard #Arnault paye 14% d'impôts sur ses revenus de 2019.
Si je compare avec mon taux d'imposition au UK en 2016 (ma dernière année en banque), c'est 38% plus bas.
S'il payait le même taux qu'un "riche" au UK, cela ferait 570 millions d'€ en plus dans les caisses de l'État.
Les sbires des milliardaires devraient dire que l'homme le plus riche du monde ne paye pas sa juste part d'impôts grâce à des arbitrages fiscaux permis par ceux qui nous gouvernent.
Au Royaume-Uni, #Arnault n'aurait été que le 5ème contributeur à l'impôt.
Au lieu de cela, les sbires des médias des milliardaires nous vantent l'achat d'un tableau à 43 millions d'euros pour le musée d'Orsay, défiscalisé à 90%.
Un coût réel de 4 millions d'€ pour faire passer un vol de 570 millions d'€. Un "coût marketing" extrêmement rentable !
Les zexperts et les zéconomistes nous ont expliqués en long et en travers que la hausse des prix du gaz et du pétrole était due à la raréfaction des ressources et à la guerre en Ukraine.
Les cours sont maintenant plus bas qu'au début de la guerre.
Comment expliquer cela ?
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Il y a toujours la guerre.
Si les ressources étaient rares il y a un an, elles le sont toujours aujourd'hui.
Mais alors, que s'est-il passé depuis l'année dernière ?
Les banques centrales ont coupé le robinet d'argent magique et ont remonté les taux d'intérêts.
Voilà 🤷
Quelques anciens threads pour illustrer l'égarement de nos chers économistes "savants"
L'importance que certains donnent aux milliardaires est juste caractéristique de notre monde moderne.
Dans un monde où le matérialisme est roi, où la spiritualité est niée, il en résulte que la société prend pour modèle non pas les hommes valeureux, ni les grands penseurs, mais les hommes qui ont le plus accumulés de matières (leurs actifs : actions, immeubles, etc.) et d'argent.
Plus le temps passe, plus notre société s'accroche seulement au côté matériel des choses, déplaçant le point de gravité de plus en plus bas dans la matière.
René #Guénon, un écrivain et philosophe français de la première moitié du XXe siècle, a écrit sur la "dictature de la quantité", qu'il considère comme l'une des caractéristiques de la société moderne.
La société moderne est dominée par une obsession pour la quantité et la mesure, plutôt que la qualité et la valeur. Cette obsession a mené à une perte de sens de la vie spirituelle, de la tradition et de la culture, et a conduit à la désintégration de la société.
René Guenon prône pour une réintégration de la vie spirituelle dans la société moderne pour combattre cette dictature de la quantité.