How to say that you intend to build 20 GW of fossil gas-fired power stations without saying that you intend to build 20 GW of fossil gas-fired power stations?
All you have to do is announce that they are "H2 ready", i.e. that they will be able to burn #hydrogen in a future that is not your responsibility but that of your successors.
2/10
Of course, if these plants continue to burn fossil gas in 10-20 years, your successors will be the ones to blame, because they won't have implemented all the necessary measures to switch to H2.
Anyway, you won't be in charge anymore so it won't be your problem.
3/10
To give some elements of explanation, it is extremely unlikely that even in the medium term the gas power plants announced by German Chancellor @OlafScholz will burn #renewable (or even low-carbon) #hydrogen.
4/10
Indeed, the yield of the process of producing electricity from hydrogen itself produced from electricity does not exceed about 30 percent (if we are optimistic).
5/10
In addition to this 70% loss of electricity, one has to take into account the high cost of electrolysis and storage infrastructures (and for the latter, the demonstration of large-scale feasibility is still pending...).
6/10
I'm not even talking about the problems arising from importing hydrogen from distant countries – which Germany relies on massively. Such imports require additional costly infrastructures and lead to additional energy losses.
7/10
Nor am I talking about the highly carbon-intensive electricity mix of the countries from which Germany would like to import hydrogen (Morocco, Australia, etc.).
8/10
In practice, those 20 GW of gas-fired power stations will burn fossil gas in the long run, provided that Germany has long-term access to cheap fossil gas.
9/10
The invocation of their compatibility with hydrogen is mere rhetoric, a talking point intended to mask the frontal opposition between this announcement and Germany's climate objectives.
10/10
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Le @CEA_Officiel lance deux start-up pour porter des petits réacteurs de 4e génération : Hexana (pour Hexagone et Natrium) qui développera un réacteur à sodium et Stellaria qui développera un réacteur à sels fondus.
L'intérêt de cette annonce réside dans le fait que ces deux start-up sont créées par le CEA et soutenues par la filière.
Les deux auront accès à la propriété intellectuelle du CEA (plus celle d'EDF et de Framatome pour Hexana) et le soutien de la recherche du CEA.
2/13
C'est essentiel car concevoir un réacteur nucléaire, surtout à neutrons rapides, demande beaucoup de recherche amont, difficilement accessible à une start-up : études de matériaux, de corrosion, qualification de codes de calcul, cycle du combustible associé, etc.
Ma comparaison du panel de cette "masterclass" d'EELV par rapport au nucléaire à un panel de climatosceptiques par rapport au climat (en commentaire du tweet de G. Woessner) était déplacée.
J'ai supprimé mon tweet et présente mes excuses, en particulier à @YvesMarignac.
Je maintiens cependant que ce panel est de fort mauvaise qualité (mis à part Yves, qui a des compétences techniques certaines sur le nucléaire, même si je regrette sa posture que je trouve de plus en plus militante, notamment depuis le débat sur Penly).
2/4
Il y a beaucoup à dire sur l'énergie nucléaire. Mais ce panel ne vise pas à informer contrairement à ce qu'il prétend. Tous les panelistes sont hostiles au nucléaire et plusieurs représentent des ONG antinucléaires radicales (et pas spécialement compétentes sur la question).
3/4
- les véhicules électriques, quoique significativement moins émetteurs de gaz à effet de serre sur le cycle de vie que leurs équivalents thermiques, ne sont pas "zéro carbone". Leur construction et surtout celle de leur batterie émet des gaz à effet de serre ;
2/13
- des tensions attendues en flux sur certains matériaux (lithium, nickel, cuivre...) pourront limiter leur vitesse de déploiement dans les années à venir.
Le @CEA_Officiel a publié sa position sur la réforme du marché de l'électricité.
Il s'agit d'un sujet technique un peu complexe, sur lequel il importe de faire attention à ce que l'on demande, pour préserver ce qui fonctionne et corriger ce qui doit l'être.
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Le document est disponible ici.
Comme souvent, la situation n'est pas manichéenne et demande un peu de nuance.
Certaines choses fonctionnent bien dans le marché 🇪🇺 de l'électricité, comme sa capacité d'optimisation du système à court terme en allant chercher les capacités de production dont les coûts variables sont les plus faibles.
During the last decade, fossil gas was cheap, in part because of the tight gas boom in the US.
For this reason, and to reduce GHG emissions (burning gas emits less GHG than burning coal), gas has been promoted in most 🇪🇺 countries, especially for electricity generation.
1/5
This promotion of fossil gas presents two problems:
- First, the use of fossil gas is not compatible with our climate commitments. While it emits slightly less GHG than #coal (the extent of which depends on the origin of the gas), it is far from being a low-carbon energy;
2/5
- Europe's dependence on fossil gas constitutes a vulnerability in terms of security of supply: 🇪🇺 extractions have been declining for the last twenty years, making us structurally increasingly dependent on Russia and LNG imports.
3/5
Pourquoi y a-t-il une saturation des piscines de l'usine de retraitement des combustibles usés de la Hague ?
Pour y répondre, nous allons parler de combustible nucléaire, de retraitement et de réacteurs de 4e génération à neutrons rapides !
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Pour faire fonctionner des réacteurs comme ceux qui sont exploités actuellement par EDF en France, dits "réacteurs à neutrons thermiques", on utilise du combustible à l'uranium (U) enrichi.
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Photo d'un assemblage combustible (ça mesure 4 mètres de haut).⬇️
Pour simplifier, retenez que le combustible qu'on met dans le réacteur contient 100% d'uranium, dont 95% d'uranium 238 (un isotope peu utile) et 5% d'uranium 235 fissile, qui fissionnera de fait en dégageant de la chaleur qui servira à produire de l'électricité.