Thread by @Antoine_Herm

Une arme en moins pour les détracteurs de #FI. Les médias gonflent des affaires aux dossiers vides. THREAD sur affaires FI qui ne mènent à rien, sur fond de dépendance accrue de la #justice au pouvoir macroniste : loi Anticasseurs, affaire #Legay, #loiDarmanin #nupes 1/20

Des perquisitions si énormes pour si peu, c'est surprenant. Des années d'enquête sans avancées concrètes, un Parquet qui demeure silencieux aux demandes sur la matérialité des faits reprochés. 2/20

Une nouvelle enquête tenant à peine debout est alors lancée, afin d'espérer enfin condamner sur une affaire. Finalement classée sans suite en plus, au sujet du volet sur le paiement des dommages et intérêts à la suite de la perquisition. 3/20

À ce jour, aucun parlementaire de la FI en poste n'a jamais été condamné devant un tribunal judiciaire pour corruption, recel, détournements de fond, abus de confiance. Ce qui est autant le cas au RN qu'à LR que chez les macronistes ou aux potes du PRG de Cazeneuve Delga. 4/20

Le macronisme ne cesse de détruire l'indépendance de la justice Cette perquisition est le reflet des pouvoirs accrus dangereux alloués au procureur ces années, au détriment du juge Procureur pas indépendant du pouvoir, c'est la Cour européenne des droits de l'H. qu'il le dit 5/20

Cela ne suffit pas pour le macronisme. Darmanin veut porter un projet de loi pour faire dépendre la police judiciaire du pouvoir du préfet, le représentant de l'État. C'est une dérive de plus. 6/20

Sans compter le recours amplifié à la justice privée pour remplacer l'absence de moyens de la justice, avec les modes alternatifs de règlement des différends, qui fait peser de plus en plus la pression obligatoire sur une partie faible face à une partie forte (tel salarié) 7/20

Comment imaginer qu'un préfet puisse garantir une indépendance de la justice ? Doit-on rappeler le procureur de Nice qui s'était empressé de relayer la version gouvernementale sur l'affaire Geneviève Legay, au mépris du droit, de toute procédure ? 8/20

Rappelons la nomination de Véronique Malbec au Conseil constitutionnel par Ferrand, ayant classé sans suite son affaire judiciaire, inquiétante démonstration. On parle de ceux qui échangent des votes LR pour la #ReformeDesRetraites contre des moyens pour leurs territoires. 9/20

Avant la nomination Malbec, le Conseil constitutionnel a recadré le 4 avril 2018 le gouv sur son interdiction administrative de manifester de la Loi "Anticasseurs", inspirée de la gestion policière dangereuse des supporters dans les stades.Reflet de ce que la macronie vise 10/20

L’interdiction adm de stade est un recours en expansion, qui souvent se fait au dépit des libertés fondamentales, voire légalité. Un début qui entend à se généraliser. Une mesure censée être d'exception, discrétionnaire, attentatoire aux libertés et sans contrôle suffisant 11/20

Toute ces affaires contre FI se fondent sur des dénonciations par le RN. Sans le début d'une preuve. Collaboration tacite entre l'extrême droite, la sphère médiatique et la droite, au service de la répression contre la gauche, disons-le. 12/20

Je souligne que si la ministre de la justice a ordonné la perquisition, extrêmement grave, au regard de la non intervention dans une affaire individuelle d'une ministre (indications générales de justice sont à donner). Ce doute en a suivi pleins d'autres sur tant d'affaires 13/20

De nombreuses règles procédurales ont été ignorées lors de la perquisition. C'est assez inédit dans un parti politique, où on touche à du sensible. Il était présente une magistrate du parquet (pro LREM d'ailleurs, c'était sur son profil Twitter) 14/20

La colère de JLM, si évoqué encore et encore avec une joie médiatique, c'est rien face à un constat si alarmant. Cette perquisition a ouvert le début d'un pouvoir macroniste d'une violence inouïe et liberticide sur la société. 15/20

Combien d'affaires troubles ? De loi sécurité globale ? Loi séparatisme ? Répression implacable ? Piétinement de la séparation des pouvoirs ? De nominations politiques ? De condamnations par des ONG comme Amnesty international, de la commissaire au droit de l'H. de l'ONU ? 16/20

J'ajoute l'instrumentation du pouvoir de sanction de l'assemblée nationale contre les oppositions, mélangeant allègrement une remarque raciste et une caricature dans l'échelle des sanctions. Ce qui serait une considération insupportable en droit pénal. 17/20

Au passage si cela peut se faire avec l'extrême droite, la macronie ne dit pas non Sur fond de mépris incessant de tout débat. Macron a été élu contre l'extrême droite, comment est-ce possible de remettre en cause les institutions sans considération démocratique ? 18/20

Sur tous les fronts, c'est une destruction méthodique des institutions, contre-pouvoirs qui furent toujours fragiles, de la justice, son indépendance, son équilibre, au détriment des libertés fondamentales et des droits des oppositions, qui est en train d'avoir lieu. 19/20

Il faut avec nécessité revenir à un débat institutionnel La Ve a fait son temps : dérives présidentialistes, 49.3 Les aspirations de la société sont différentes, dont le RIC n'est qu'un exemple FI a un projet. D'autres Le peuple doit trancher avec un vrai débat ouvert large 21/21