Après la Turquie, suite des confidences d'Emmanuel Macron au Figaro sur le conflit israélo-palestinien, cette fois : "Je n'ai pas vu le plan américain" que Donald Trump pourrait présenter bientôt. "Personne ne l'a vu en réalité", ajoute le chef de l'Etat. 
"Non, non pas du tout": Macron dément avoir envoyé son conseiller Moyen-Orient, Aurélien Le Chevalier, auprès de la direction palestinienne à Ramallah, pour les convaincre d'accepter le projet américain.
Macron explique sa démarche:"J’ai eu à cœur de maintenir la stabilité de la région et d’éviter les débordements. Quand Mahmoud Abbas est venu à Paris fin décembre, il m’a dit qu’il avait peur que certains ds son camp poussent pour sortir des accords et reviennent à la violence"
Un recours à la violence "serait un drame, avertit Macron. C’est pour cela que j’ai fait venir à l’Elysée des proches (d'Abbas) et que j’ai envoyé une mission là-bas pour expliquer qu’on devait continuer de travailler sur un chemin crédible qui prendrait du temps".
"Je n’ai pas pris de position sur cette initiative américaine, là où certains sont tentés par un rapport d’intimidation. Ce que je veux éviter, alors qu'il y a eu des provocations, c’est que les gens raisonnables basculent, que les Palestiniens reviennent à l'action militaire".
"C'est un des risques de la période actuelle", conclut Emmanuel Macron.
