Avec un peu de retard nous arrivons à la table ronde de @ZesteDeScience "entre passionnée et experte discussion sur la vulgarisation" #FRAMES2018 
Présents sur la table ronde @Wagner_Eloise @revuesdumonde @FlorencePorcel et @Stupid_Eco et ça parle de sources et de rigueur scientifique.
Certains font relire leurs textes par des experts, d'autres non. Notamment 911 avocat qui est experte de ses sujets et donc se sent assez sûre pour ne pas passer par une relecture.
Revue du monde annonce qu'il n'y a pas que au niveau du script qu'il faut se montrer rigoureux, mais aussi lors du tournage. Une erreur lorsqu'on récite son texte ça arrive aussi. Florence Porcel souligne qu'être comédienne l'aide beaucoup à éviter cela.
Éloïse de 911 Avocat indique qu'il faut savoir se montrer humble et accepter quand on nous fait remonter une erreur. La corriger surtout.
On demande dans la salle comment on peut trouver des experts des experts pour relire, s'il existe des réseaux de mise en communication et de relecture. Malgré nos gesticulations le café des sciences ne sera pas cité.
Question dans la salle sur les interviews. Est ce facile de trouver des experts pour parler ? Pour stupid eco le plus dur c'est de trouver LA bonne personne pour parler du sujet. Florence Porcel est d'accord et souligne que les chercheurs sont assez ouverts pour aider.
"Quels sont vos critères pour savoir si c'est une bonne chaîne ?" Pour les revues du monde c'est l'existence d'un angle dans la vidéo, qui montre qu'il y a eu réflexion sur le sujet mais aussi la présence de sources.
Pour Léa Bello c'est aussi les sources et des sources sûres. Mais surtout l'honnêteté du vidéaste. S'il existe un parti pris elle aime le savoir par exemple.
Florence Porcel insiste sur le fait d'avoir de l'esprit critique quoi qu'il arrive, d'avoir du recul. "C'est fait par des humains, relu par des humains, c'est normal qu'il y ait parfois des erreurs."
Est ce que vulgariser ne risque pas de créer des erreurs à cause de la simplification ? Comment gérer le curseur ? Demande une personne dans la salle.
"La sur-simplification est en effet un danger. Il faut garder en tête à qui on s'adresse, ça aide à positionner le curseur. Souvent je le pose très bas. Et les experts peuvent ensuite nous dire : là c'est trop simplifié, c'est faux. Alors je remonte le curseur." Léa Bello
Pour Éloïse Wagner, en droit les mots ont un sens précis et les changer peut entraîner des erreurs graves. Donc c'est très compliqué de simplifier en restant précis. Le curseur est donc difficile à manipuler.
Pour revue du monde, elle aime attirer l'attention du viewer avec une problématique simple et étonnante pour ensuite l'attirer vers des choses plus complexes au fur et à mesure de la vidéo. Elle pense que faire trop complexe de but en blanc risque de faire fuir.
"Ne pas être scientifique m'aide sûrement à vulgariser. Je l'explique avec mes mots, avec la manière dont je l'ai compris." explique Florence Porcel.
"Le sujet que j'ai eu le plus de mal à vulgariser fut mon sujet de thèse." Confirme Léa Bello. "Je le connaissais tellement que je ne savais plus l'expliquer simplement. Ça m'a demandé beaucoup de relectures par beaucoup de monde pour y arriver."
Choisir son sujet fait entrer beaucoup de choses en compte : actualité, intérêt pour le sujet, si on trouve un angle ou non pour en parler.
La question de la légitimité est posée par un membre du public "Comment faites vous pour vous sentir légitime ?"
"Être vulgarisateur, comme être médiateur, comme être journaliste, c'est un métier. C'est ça notre légitimité." Souligne Léa Bello.
"Être vulgarisateur, comme être médiateur, comme être journaliste, c'est un métier. C'est ça notre légitimité." Souligne Léa Bello.
Florence Porcel et Charlie Danger soulignent que être des filles qui parlent de sciences sans diplôme particulier dans le domaine peut entraîner un symptôme de l'imposteur. "La confiance en soi se construit de jour en jour." conclu stupid eco.
Voilà ça se termine sur cette belle phrase. Merci à vous !
