C'est partie pour un petit #thread sur les bases de la #radioactivité et de la radioprotection dans le #nucléaire 🤓
Et là, j'ai bien du admettre que la radioactivité est un concept pour certains fort obscur.
On a bien deux acteurs en jeu, c'est bon ? L'émetteur (l'atome radioactif) et l'émission (les particules ou rayons). Bien avoir ça en tête.
Yep. De trois types.
C'est de la grosse particule, très massive, donc capable de causer des dommages considérables aux tissus humains.
Terriblement nocive avec les émetteurs alpha, alors que l'exposition externe (le fait de recevoir seulement des rayonnements depuis l'extérieur) est à peu près inoffensive.
Là où ça devient drôle, c'est si vous portez des bijoux contenant des émetteurs alpha, par exemple.
L'uranium et le thorium sont des minéraux naturels qui sont, ça tombe bien, des émetteurs alpha !
Mais avec internet... Bon.
realitesbiomedicales.blog.lemonde.fr/2017/10/04/ale…
Méfiez vous des pierres que vous achetez. Rappelez vous que naturel n'est pas synonyme de sain 😉
On côtoie le sujet de l'antimatière, là ;)
Par contre, en s'annihilant, ils libèrent un photon gamma.
Mais une partie est bien absorbée par les tissus, avec les problèmes que l'on connaît.
L'un d'entre eux, ce sont les écrans, ce qu'on intercale entre l'émetteur et nous. Comme le plomb ou le béton que je mentionnais.
Et le troisième levier... Le temps. Moins on s'expose longtemps, mieux c'est. Basique, simple, évident.
Dans l'industrie nucléaire ou non, dans l'aviation, ou la médecine !
On n'expose pas d'individus sans justifier du bien-fondé de cette exposition. Impératif sanitaire, économique incontournable, etc.
Si une exposition est évitable, elle est évitée.
Bien entendu, les cas litigieux abondent, ne serait-ce que l'aviation commerciale...
Même si une exposition semble justifiée, elle doit respecter certaines limites.
1 mSv (un jour je ferai un thread sur ces unités aussi) d'exposition artificielle non-médicale pour le public.
20 mSv pour la catégorie A.
Le tout, calculé à chaque fois sur une année glissante.
Les dommages déterministes, ils se manifestent à l'approche de 1000 mSv.
C'est la mesure de la dose de radioactivité, qui intègre le type de rayonnement, le mode d'exposition, mais aussi des paramètres biochimiques comme le temps de séjour de la contamination dans l'organisme avant évacuation.
Si l'on a justifié l'exposition, qu'on respecte les limites légales, on doit QUAND MÊME montrer que l'on fait au mieux pour réduire l'exposition, dans la mesure du raisonnable.
On envisage différents moyens de réduire l'exposition en atténuant la quantité de radiations émises, ou en jouant sur les paramètres temps, distance, et écran, pour optimiser la dose reçue.
Et vous avez les billes pour comprendre que les radiations émises dans les sites nucléaires (centrales, usines, stockage...)...
En revanche, le véritable risque est la dispersion dans votre environnement de substances radioactives.
Et c'est là l'un des gros enjeux de la sûreté.
Merci de m'avoir lu ! ;)
Le début du thread :