Le Monde montre son vrai visage. Celui du fascisme. Et il le fait par sa voie la plus commune: celle de l'inconscience et de la bêtise. Quelle honte. Quelle honte. Sont-ils à ce point frustrés du renoncement à la taxe carbonne qu'ils soient prêts à renverser nos autorités ? 
Le simple fait de poser cette question, de le faire en Une, en un éditorial, en prétendant pour le justifier s'appuyer sur des experts, est la chose la plus laide que j'ai vu ces dernières années. Elle fait système, révèle des pulsions d'ordre inavouées. Elle est à gerber.
C'est le manque de démocratie, dont Le Monde est participe depuis qu'il s'est vendu à un oligarque, qui rompt le consentement social et empêche d'avancer. Ce sont les mensonges de nos élites relayés par une presse rendue atone pour servir leurs intérêts qui pourrissent l'écologie
C'est la taxe carburant, censée financer la transition écologique, et dont on découvre sur les MacronLeaks qu'elle serait entièrement affectée au financement du CICE, qui tue l'écologie. Les "histoires" racontées pour le masquer que relayent aveugles des journalistes atrophiés.
Alors l'on peut fuir en avant, considérer que la Russie de Poutine, la Chine de Xi, seraient des modèles à suivre, éclaireurs d'écologie après avoir été éclaireurs d'oligarchie. Ce serait cohérent, tant Le Monde, qui censura et laissa partir son seul écolo, Kempf, suit leurs pas.
On peut aussi avoir honte de soi, honte d'en être arrivés là, commencer à interroger les raisons qui ont mené, en quelques mois, un tel journal à s'attaquer plein feux à l'idée même de démocratie, à la chute de la pensée qui y a mené.
Mais l'adhésion à l'ordre semble trop confortable. Être au sommet de la chaîne alimentaire, journaliste au sein du quotidien de référence, empêche visiblement de trop remettre en question le système auquel l'on appartient. Le libre-arbitre, on le laissera à qui y croit.
Entre temps la césure se fait toujours plus grande, les journalistes se demandant toujours plus "comment on en est arrivés là", anonant des imbécilités réactionnaires tout en condamnant tout mouvement politique revendiquant la démocratie. Et le ridicule croît.
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