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« Arrêtez de le prendre, c’est pour faire le buzz », crie une femme.
« On est en République, merde ! Laissez le parler ! », le ton monte tandis que la personne est exfiltree.
Sinon, il pleut des cordes (si vous vous posiez la question » 
« Dieu est conte nous », vient de me dire un manifestant à propos de la pluie diluvienne qui s’abat sur Paris. « Au moins, vous ne risquez pas de vous faire taper dessus », me glisse-t-il avec un sourire. #MarcheRepublicainedesLibertees
Damien et Arnaud sont foulards rouges des Hauts-de-France. « C’est important d’être là, les gilets jaunes ne sont pas tout le peuple », expliquent-ils.#MarcheRepublicaineDesLibertes
À 20min du départ du cortège, il y a un peu plus de monde déjà. #MarcheRepublicaineDesLibertes
Lui c’est Jean-Marc, cadre dans une banque et foulard rouge. Il vient du lot pour dire stop aux violences mais aussi dire aux médias qu’ils ont fait « une faute journalistique » en mettant sur des plateaux « des personnes peu recommandables ».
Une marseillaise s’improvise à 10min du départ.
« Vous êtes avec les gilets jaunes. Nous, les rouges, on veut pas de vous ! », vient de dire un manifestant à un confrère journaliste.
Pas mal de drapeaux français mais aussi européens sont agités.
Eux c’est Marc et Gilles, foulards rouges d’Ile-de-France venus manifester contre les violences mais aussi contre le retrait de la hausse des taxes sur les carburants.
Vu dans la manif. Cette pancarte reprenant les mots de Jean-Luc Mélenchon lors de la perquisition au siège de LFI.
Distribution de drapeaux français
Laurent Soulié, initiateur de la marche est en avant du cortège.
Banderole en tête de cortège : « Stop la violence ». « C’est très très bien », dit une femme. Son compagnon : « comme ça les journalistes font de belles photos ! »
« Liberté de circuler ! », crie-t-on .
Stanley, franco-américain est venu « montrer aux Français qu’on le plus pire des présidents mais qu’on brûle pas pour autant les voitures ».
Pour l’instant, on fait pas mal de sur-place tandis que les Marseillaises s’enchaînent.
Mes portables lâchent à cause du froid et de la pluie. Je continue au stylo et au cahier 😢
« Stop, ça suffit » et « Stop aux violences », crient les manifestants
Nouveau slogan : « On est le peuple nous aussi »
Petit aperçu du cortège pendant que je recharge mon téléphone. « Mélenchon démission », entend-t-on d’un petit groupe.
Ce qui est bien avec cette histoire de recharge de téléphone, c’est que je vois tout le cortège défiler. Résultat : beaucoup de parapluies et de drapeaux français. Très peu de pancartes et quelques slogans (cf tweets précédents)
Maintenant, ça applaudit à tout rompre lors de cette partie du cortège.
« Nos désirs ne sont pas desordre » a écrit ce manifestant sur sa pancarte.
Et ici : « J’aime mon pays, je le reforme ».
« Le fascisme ne passera pas ! », crie maintenant un manifestant.
Voilà la fin du cortège et cela fait plus d’une demi-heure que je recharge mon tel.
« Gouvernement de merde », vient de crier une passante au cortège qui la traite de « lâche ».
Un gilet jaune est là et crie : « La France gilet jaune, vive les pauvres ! Vous êtes des mouchards ! » Il est hué
« on est plus intelligent », lui crie la foule.
Ils sont deux en fait. « Ils vont rien vous donner ! », crie le gilet jaune. « Démocratie! », lui répond la foule qui crie « les gendarmes, merci ».
« Ils ont dit : on est contre les gilets jaunes. C’est ces gens qui nous ont esquintés », dit ce gilet jaune. Des manifestants reprochent à @Qofficiel de l’interroger
Un foulard rouge et un gilet jaune dans les bras l’un de l’autre.
« Il y a beaucoup de riches qui nous prennent, je suis contre les violences ». Dialogue compliqué entre ce gilet jaune et des foulards rouges. On lui demande de retirer son gilet.
« Je suis venu ici par curiosité. Dès que l’on m’a insulté, j’ai sorti mon gilet jaune », explique cet ancien contremaître aujourd’hui retraité. « Je trouve pas ça normal de l’interviewer », lance une femme au passage.
Derrière cette pancarte, se cache Marc, infographiste pour qui « il est intolérable qu’une partie de la population est une attitude digne des dictatures ».
« Démocratie! », fait chanter ce jeune homme à la foule depuis sa fenêtre.
La Bastille est en vue. Nouveau slogan : « la casse, ça suffit ! »
« On n’a rien cassé, on n’a rien cassé ! », crie la foule à l’arrivé place de la Bastille.
Je suis montée pour vous montrer un aperçu du cortège arrivant à la Bastille.
La personne qui était tout au l’heure à Nation et qui avait eu une vive discussion avec des manifestants était bien un gilet jaune.
Surprise ! Les gilets jaunes sont sur les marchés de l’opéra Bastille. En face : les foulards rouges. Des invectives des deux côtés.
Bechir chante « Macron démission » avec la 50e de gilets jaunes présents. « on est là chaque dimanche, ça n’a rien à voir avec les foulards rouges », dit-il.
« Ici, c’est la place des révolutionnaires », crie une femme tandis qu’en face, on chante « merci la police ».
« Gilets jaunes au boulot ! », crient les manifestants. Un manifestant : « il y a la messe les Bourges ! ».
Et aussi : « allez voir les curés de pedophiles ». Voilà, voilà. Face à face tendu mais les forces de l’ordre sont au milieu dans une zone de travaux.
« Laissez à la police leur dimanche, ils travaillent tous les samedis », crie un gilet jaune et ses camarades sont sur des slogans anti-capitalistes mais aussi « bourgeois, parasites ».
« On entend pas chanter les parasites », chantent les gilets jaunes. En face, la place s’est considérablement vidée.
Fin de ce LT. Je rentre à la redac écrire l’article. 👋🏻
Et voilà l'article publié. Bonne soirée à tous ! francetvinfo.fr/economie/trans…
