On démarre avec Rémi Sinthon : "Départager les approches théoriques en fonction de leurs impensés. Le cas des conceptions de la stratification sociale".
La démarche, dans l'étude des conceptions de la stratification sociale, vise à départager les approches théoriques : comment faire cela ?
L'un des grands résultats du travail : le clivage très marqué entre courants qui interagissent peu.
1) "Social stratification and mobility" -> Universités de Columbia, Harvard et Chicago (avant les années 1960).
1. L'essentialisation des catégories d'analyse (prendre les indicateurs pour des éléments substantiels, présenter comme un résultat 10% de cadres en France)
3. L'échelle d'analyse, gouvernée par celle des outils empiriques. Présupposer un espace social continu parce que les indicateurs sont continus,par ex.
5. L'oubli qu'il existe plusieurs dimensions des status sociaux.
6. Le sujet pertinent de la stratification sociale.
- refuser d'attribuer aux sciences sociales un régime de scientificité spécifique.
- échec d'abolir le dualisme science pure/appliquée ; en socio de la mobilité celui-ci est conservé.
#RT36 #afs2019
Les débats actuels sont dichotomiques et créent de fausses oppositions. On se prononce en faveur (Bronner/Géhin, Cordonier) ou en défaveur (Giry) du rapprochement sciences sociales/cognitives.
Le cœur du propos est celui-ci : il y a de nombreuses affinités entre le concept d'habitus et les données empiriques contemporaines sur le cerveau.
Conclusion/ouverture : dans quelle mesure la sociologie a une fonction dénaturalisante des processus biologiques ? Le fait que le cerveau évolue au grès de l'entrainement montre que...
Autre question de S. Dufoix : il y a-t-il un lien à faire avec Halbwachs sur la mémoire collective ? Il parle chez les musiciens de la mémoire pratique, celle des "mains".