"Ce qu’on est en train de vivre, c’est la mort cérébrale de l’OTAN", a déclaré Emmanuel Macron à l'hebdomadaire The Economist, l'expliquant par le désengagement américain vis-à-vis de ses alliés de l'Otan et du comportement de la Turquie, membre de l'alliance #AFP 
Le président s'alarme également de la "fragilité extraordinaire de l'Europe" qui "disparaîtra", si elle ne "se pense pas comme puissance dans ce monde", dans l'entretien à l'hebdomadaire The Economist publié aujourd'hui #AFP
"Nous avons besoin de plus d’expansionnisme, de plus d’investissement (...) Je pense que c’est pour ça que le débat autour du 3% dans les budgets nationaux, et du 1% du budget européen, est un débat d’un autre siècle", a-t-il déclaré dans l'interview #AFP
Angela Merkel dit aujourd'hui ne pas partager la vision "radicale" d'Emmanuel Macron, qui juge l'Otan en état de "mort cérébrale".
"Je ne pense pas qu'un tel jugement intempestif soit nécessaire, même si nous avons des problèmes, même si nous devons nous ressaisir" #AFP
"Je ne pense pas qu'un tel jugement intempestif soit nécessaire, même si nous avons des problèmes, même si nous devons nous ressaisir" #AFP
La Russie a de son côté salué des paroles "sincères" d'Emmanuel Macron sur la "mort cérébrale" de l'Otan dans un interview à The Economist. Il a cependant eu dans la même interview des mots sévères sur la Russie dont le modèle n'est selon lui "pas soutenable" #AFP
Les Etats-Unis, qui restent "notre grand allié", regardent cependant désormais vers "la Chine et le continent américain", estime E. Macron. "Pour la première fois, nous avons un président américain qui ne partage pas l’idée du projet européen" #AFP
