Parce que @ENGIEgroup c'est
1⃣le gaz, pas la transition vers le zéro fossile
2⃣du lobbying intense contre les énergies renouvelables
3⃣du #Greenwashing
C'est le grand argument pour louer @isabelle_kocher qui avait annoncé en 2016 que la production d’électricité à partir du charbon "devra tendre vers zéro d’ici à trois ans".
On en est loin.
D'abord parce que @ENGIEgroup a continué à construire des centrales au charbon, comme dans le port de #Safi au #Maroc
@ENGIEgroup opère encore des centrales à charbon dans plusieurs autres pays
Ainsi que la compagnie parisienne de chauffage urbain qui brûle toujours du charbon
Par ailleurs @ENGIEgroup n'a réellement fermé qu'une poignée de centrales à charbon : la majorité des ex-centrales d'Engie ont été revendues.
En matière de climat, cela ne fait aucune différence : du charbon brûlé par #Engie ou par le repreneur a le même impact.
Ces cessions d’actifs ne contribuent en rien à lutter contre le changement climatique :
- les nouveaux exploitants sont tentés d’accélérer la production pour rentabiliser leur investissement
- en vendant, @ENGIEgroup fait du cash sur le charbon et une opération de #Greenwashing
Par ailleurs, @ENGIEgroup n'a jamais hésité à exiger des fonds publics pour améliorer l'efficacité énergétique de ces centrales au charbon, pratiquant l'évasion fiscale (voir plus bas), avant de les revendre (cas australien par ex.) en empochant du cash à toutes les étapes
C'est le 2ème argument du discours autour du verdissement d'Engie : son recentrage sur l'activité historique du gaz
C'est oublier un peu vite (comme le fait la tribune en soutien de @isabelle_kocher dans @LesEchos) que le gaz est une énergie fossile
De nombreuses études récentes montrent que l'empreinte carbone du gaz et le forçage radiatif sont largement sous-estimés.
Ainsi l'empreinte carbone du #GazDeSchiste pourrait in fine être supérieure à celle du #Charbon
Or, il se trouve que @ENGIEgroup a fortement contribué, par ses investissements initiaux, à encourager et permettre l'import de #GNL des Etats-Unis (ou l'on produit du #gazDeSchiste) et que ses infrastructures en Europe permettent de le réceptionner et le distribuer.
En parallèle, depuis de nombreuses années, @ENGIEgroup n'a jamais cessé de faire du lobbying (voir plus bas) à Bruxelles pour que l'UE augmente considérablement ses investissements dans la construction de nouvelles infrastructures gazières en Europe.
Enfin, @ENGIEgroup se paie une opération de #greenwashing en promouvant le "gaz vert" qui est à ce stade une véritable chimère et qui nous enferme dans une idée fausse selon laquelle on pourrait se passer de réduire notre consommation d'énergies fossiles, maintenant.
En 2017 @ENGIEgroup disposait de 2348 filiales
Dont 327 dans les paradis fiscaux :
➡️9 aux îles Caïmans
➡️7 à Monaco
➡️6 à Guernesey
➡️3 au Panama et à Jersey
➡️2 à Vanuatu
Les #ParadisePapers ont montré que @ENGIEgroup était massivement impliqué dans des pratiques d'#EvasionFiscale, grévant les finances publiques, et donc les capacités de financement de la transition écologique
Par ailleurs, @ENGIEgroup fait partie de ces multinationales du #CAC40 qui préfèrent largement rémunérer ses actionnaires qu'investir dans les activités productives
Cela fait trois ans que @ENGIEgroup reverse plus de cash à ses actionnaires que le montant total de ses profits
@ENGIEgroup fait partie des multinationales du #CAC40 qui dépensent le plus en matière de lobbying à Bruxelles
Sous #Mestrallet@ENGIEgroup était intervenu pour limiter les dispositifs de soutien aux énergies renouvelables.
Derrière un prétendu verdissement, @ENGIEgroup & co continuent à s’opposer en coulisses à toute forme de régulation contraignante et à tout objectif trop ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ainsi, un document interne de @BusinessEurope, le plus important lobby patronal européen, s’oppose à tout objectif climatique plus ambitieux au niveau UE et @ENGIEgroup, interrogé par le @guardian, n'a pas souhaité prendre ses distances avec ce document.
2⃣Le débat autour du maintien de @isabelle_kocher ne saurait masquer l'essentiel : la réponse à l'urgence climatique ne doit pas dépendre du bon-vouloir d'un.e PDG ou des actionnaires
L'urgence est de reprendre la main sur les choix industriels et énergétiques des grands groupes
3⃣La question pour les écologistes ne doit donc pas être : pour ou contre le maintien de #Kocher
Mais : comment imposer de façon contraignante à @ENGIEgroup (et les autres), quels que soient leurs actionnaires, à basculer dans des activités non nocives pour la planète.
4⃣Disons-le clairement : plutôt que signer une tribune de soutien à #Kocher laissant entendre que le gaz n'est pas une énergie fossile, on aurait attendu des @yjadot@Anne_Hidalgo@AudreyPulvar@LaurenceTubiana qu'ils fassent des propositions pour obliger @ENGIEgroup à changer.
5⃣Les millions de jeunes (et moins jeunes) mobilisés face à l'urgence climatique méritent donc mieux que de faire croire que la transition énergétique est possible sans définanciarisation du secteur et reprise en main collective des grands choix d'investissement.
(sources : sauf mention contraire, la plupart des références, graphiques, etc sont issus du "Vrai bilan du CAC40" publié chaque année par l'observatoire des @transnationales que vous pouvez trouver ici : bastamag.net/IMG/pdf/cr_201…)
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Sur @franceinter @dseux reprend à son compte sans gêne, et sans retenue, les éléments de communication de la Commission européenne visant à soutenir mordicus l’accord UE-Mercosur, alors qu’ils ont été maintes fois évalués et contredis.
Je recommence ⤵️
(Fatigue)
1⃣"Le quota de 99 000 t de boeuf représente 1,6% de la conso UE > pas de déstabilisation des marchés" dit @dseux
Triple erreur :
➡️le Mercosur exporte essentiellement de l'aloyau (les bons morceaux), se substituant au rumsteck & co sourcede plus-value pour les producteurs UE
➡️ce quota nouveau s'ajoute à TOUS les quotas existants (OMC etc) qui déstabilisent DEJA les marchés UE : il y aura bientôt des quotas ouverts sur l'équivalent de 50% des volumes d'aloyaux consommés en UE. Un quota nouveau de 99 000 tonnes est donc facteur de déstabilisation
Dans ce fil, je vous propose de rassembler un @factcheck rapide et concis des principales mesures éco-sociales-écologiques du bloc présidentiel, à mesure de leurs annonces. ⤵️⤵️⤵️
Suggestions et remarques bienvenues.
1⃣"Baisser les factures d'électricité de 15% ... en 2025"
Ils ont fait :
➡️tarif réglementé (TR) : + 30% depuis 2021
➡️taxe sur l’électricité : +10 % en 2024
Il va se passer : le TR pourrait baisser de 20% en 2025 (baisse du prix du MWh)
Nous avons besoin de prix stables.
2⃣"Indexer les pensions de retraite sur l'inflation"
Stricte application de la loi (article L. 161-25 du code de la Sécurité sociale) qui prévoit que les pensions soient réévaluées 1er janvier en fonction de l'inflation.
Le ministre de l'économie @BrunoLeMaire est très heureux de vous annoncer un nouvel IMPÔT.
❌Sur les #superprofits du #CAC40 : NON
❌Sur les milliardaires : NON
❌Sur les yachts, jets privés et le kérosène : NON
Sur votre compte personnel de formation : OUI.
#Priorités
C'est quand même dingue : ce gouvernement, qui refuse d'augmenter les impôts des plus riches & des multinationales, institue une taxe sur les salariés qui utilisent leur CPF pour ... se former.
Mais aucun média n'indique que c'est une nouvelle taxe, un nouvel impôt.
Ils ne cessent d'affirmer que les salariés doivent se former tout au long de leur vie, pour être plus "adapté" au marché du travail et, plutôt que de débloquer les moyens nécessaires pour financer ces besoins de formation, ils taxent et dissuadent l'utilisation du CPF
Promettre un prix minimum / prix plancher tout en ratifiant toujours plus d'accords de libre-échange (Nouvelle-Zélande en déc ; Chili & Kenya en fév) qui intensifient la compétition internationale & tirent les prix vers le bas n'est que chimère et promesse en l'air.
Les accords de libre-échange mettent en concurrence de systèmes agricoles ont deux effets
➡️l'éviction des producteurs les moins compétitifs
➡️l'impossibilité de mettre en oeuvre des politiques de régulation fortes, stables et pérennes telles que de réels prix planchers/garantis
Que croyez-vous que feront les centrales d'achat de la grande distribution face à d'éventuels prix plancher mis en oeuvre à l'échelon national si elles ont la possibilité de se fournir à l'étranger et/ou de s'installer à l'étranger pour déroger aux prix planchers nationaux ?
Sans doute est-ce le bon moment pour rappeler que
☑️ Seuls 9 % des Français partent au ski en hiver
☑️Deux tiers ne partent jamais en vacances l’hiver
☑️Cadres et hauts revenus partent en moyenne 3 fois plus que les bas revenus.
Voilà
Belle journée à toutes et tous
Précisons que ces données sont stables dans le temps. Il n'y a pas de démocratisation du ski en cours comme on l'entend souvent.
Le profil des amateurs de sports d’hiver est plutôt aisé, jeune, urbain.
Skieurs = infime partie de la population
Les données disponibles montrent que les sports d’hiver sont marqués socialement et concernent surtout des groupes favorisés : 20 % des cadres interrogés sont partis à la montagne durant l’hiver 2023, soit 3 fois plus que les personnes issues de la classe moyenne inférieure (7 %)
Qui est Arnaud Rousseau, président de la @FNSEA, reçu par @GabrielAttal ?
A la tête d'une exploitation de 700 hectares (céréales etc), il est surtout président du Groupe Avril, firme de l'agrobusiness (huiles, agrocarburants, chimie etc) qui a profité de l'inflation alimentaire
En 2022, Avril (Isio 4, Lesieur, Puget etc) a fait 9 milliards € de chiffres d'affaires (+ 32 % par rapport à 2021) et surtout 218 millions € de profits, en hausse de 45% sur un an.
C'est un groupe qui a profité de l'inflation : "servir la Terre" ou "se servir" tout court ?
Diplômé de l'European Business School de Paris, Arnaud Rousseau a fait du courtage de matières premières agricoles (marchés financiers).
En plus d'Avril, il est aussi dirigeant de nombreuses autres entreprises de l'agribusiness FR, loin de l'image d'un paysan sur ses terres.