Un économiste belge, souhaitant sauver le commerce à Noël, plaide pour des vacances de la Toussaint rallongées en Wallonie. Elles l'ont déjà été de 3 jours,il propose 2 semaines supplémentaires pour éviter un confinement en décembre(via @FetatChristophe)
La thématique de Noël monte de plus en plus:
*Merkel a demandé samedi aux Allemands de rester chez eux maintenant pour sauver les fêtes de fin d'année
*B. Johnson a promis de tout faire pour que la vie redevienne le plus normal avant Noël
On avait beaucoup ironisé en France il y a quelques semaines au sujet de la tribune de deux prix Nobel d'économie préconisant un confinement du 1er au 20 décembre pour sauver Noël.
Ils n'avaient finalement pas tort : la saison 2 du Covid est une course de fond où il peut être souhaitable de viser une incidence basse à des dates stratégiques.
La start-up nation nous a-t-elle préparé un rétro-planning des vagues à venir ?
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Santé Publique France/Géodes publie dorénavant les taux d'incidence par communauté de communes, beaucoup plus fin que les départements jusqu'ici utilisés. Ce qui permet de mieux se rendre compte de la situation préoccupante en Rhône-Alpes et dans le Nord.
Zoom sur la région Auvergne-Rhône-Alpes avec le taux d'incidence par villes. Quasi que du bleu foncé (>250).
1/ Le contact tracing, à l'origine un outil épidémiologique, est en train de devenir un objet politique et juridique.
Alors que les confinements du printemps stoppaient l'activité économique de manière globale, les couvre-feu de l'automne visent des secteurs en particulier.
2/ Un peu partout en Europe, les décideurs sont donc sommés - dans le débat public ou devant les tribunaux - de justifier ces fermetures de bars, restaurants ou commerces. Et ils se heurtent très vite à un problème : ils manquent cruellement de données.
3/ Mis en place pour briser les chaînes de contaminations, le contact tracing n'a pas été calibré pour donner le nombre exact de contaminations dans les bars d'une région donnée. C'est pourtant ce qu'on exige maintenant de lui.
Les Anglais ont une chose formidable: une enquête de prévalence du Covid-19, des tests PCR effectués toutes les 2 semaines sur un échantillon représentatif de la population.
Derniers résultats : 0,7% de la population est positive, en forte augmentation.
Mais c'est surtout ce graphique qui retient l'attention. Le nombre de personnes positives a particulièrement explosé fin septembre dans deux catégories, les 7-11 ans et les 12-24 ans. Ce qui questionne fortement le rôle des écoles et universités.
Sur la base de ces chiffres préoccupants, un syndicat de professeurs demande de fermer urgemment les classes pendant deux semaines afin de reprendre le contrôle de la situation.
Une grosse étude américaine conclut que le risque de contamination dans les avions est "quasi non-existent". "99,7% des particules sont éliminées en 5 min avant d’atteindre les passagers les plus proches, grâce au système de ventilation des appareils".
Mais il y a plusieurs limites à cette étude. Déjà, elle a été commandée par United Airlines et le Département de la défense américain. Ensuite, elle ne prend en compte que le risque aérosol, sans évoquer un éventuel risque gouttelettes ou contact.
1/ On a beaucoup loué en France la politique allemande de lutte contre le Covid aux frontières.
J'ai testé pour vous : arriver en Allemagne depuis une des zones les plus touchées au monde. A savoir, prendre un avion Paris-Berlin.
2/ Le moins qu'on puisse dire, c'est que la politique n'est pas très au point. A aucun moment, le personnel à bord ou les autorités ne nous ont indiqué quelle était la marche à suivre en arrivant en Allemagne. On a juste rempli une feuille dans l'avion avec nos coordonnées.
3/ Une fois arrivé à l'aéroport, aucun contrôle, on peut sortir directement. Par acquis de conscience, j'ai qd même été faire un test à l'aéroport : ils sont gratuits mais non obligatoires. Là, par contre, organisation parfaite, j'ai pu être testé en 5 min (par des militaires).
Ce tableau est par ailleurs extrêmement peu précis sur les intitulés des clusters: quel rapport entre un abattoir, un commissariat de police, un open-space et un restaurant ? Ils sont pourtant tous classés dans "entreprises". Et il manque une donnée essentielle: le nombre de cas.
Voilà un tableau un peu mieux foutu, celui de l'ARS Ile-de-France sur les cas scolaires et universitaires. On voit qu'il y a beaucoup plus de clusters (80%) dans les écoles mais qu'il y a davantage de cas dans les universités (54%). Le genre d'informations dont on aurait besoin.