À Sainte-Pazanne, 24 enfants ont déclaré des cancers depuis 2015, 5 sont morts, mais pour les autorités sanitaires il n'y a rien d’anormal. Parents et @stopcancersenfa poursuivent leurs recherches pour identifier les facteurs cancérogènes et les supprimer. bastamag.net/Sainte-Pazanne…
« Depuis 2015, il n’y a pas six mois sans qu’un enfant tombe malade. Il se passe donc quelque chose de grave ici. Pourquoi ? Nous voulons savoir » explique @MarieThibaud44 cofondatrice du collectif @stopcancersenfa
Les parents de Sainte-Pazanne ont réussi à obtenir en 2019 le déclenchement d’investigations sur diverses sources de polluants par l’ARS, et le lancement d’une enquête épidémiologique. « Malheureusement, cette enquête ne tient pas compte des 24 enfants », explique Marie Thibaud.
Pour eux, identifier les facteurs cancérogènes locaux est le seul moyen qui permette de protéger les enfants. «Les effets cocktails sont au cœur de ce que nous sommes progressivement en mesure de démontrer. Or, les autorités sanitaires ne prennent pas en compte l’effet cocktail»
Si vous l'aviez raté, découvrez le 1er volet de notre enquête publiée hier sur les #cancerspédiatriques : plus de 2000 enfants déclarent un cancer chaque année en France.
2000 enfants déclarent un cancer chaque année en France. Certains parents tâchent de savoir pourquoi, mais se heurtent à l’inertie, voire à l’hostilité des autorités sanitaires, et parfois de leurs élus. Basta est allé à la rencontre de ces familles. bastamag.net/Cancers-pediat…
À Sainte-Pazanne, où 24 enfants ont déclaré des cancers depuis 2015, les parents ont dû batailler pour que des études soient lancées. Réponse des autorités sanitaires: rien d’anormal dans leur secteur. Pourtant avant 2015, aucun enfant n’était tombé malade.bastamag.net/Cancers-pediat…
Pour identifier les facteurs de risques, les collectifs défendent des études environnementales locales, et d’ampleur. Si l’on ignore encore, faute de recherches, les causes précises des cancers pédiatriques, l’environnement se dessine comme une raison de plus en plus évidente.
En Corrèze, une asso a tenté d’acquérir légalement un bout de forêt, pour en préserver l’écosystème et la protéger des coupes rases. C'était sans compter sur les services des renseignements et la gendarmerie qui ont fait capoter le projet. Par @BSolistbastamag.net/foret-coupe-ra…
La Corrèze est l’un des départements les plus forestiers de France. Pour tenter de préserver le milieu forestier, l’association Faîte et Racines, créée en juillet 2018, propose de « lancer des achats collectifs de forêts menacées de destruction » grâce aux dons de particuliers.
En septembre 2018, l’association découvre une pépite de #biodiversité sur la commune de Saint-Paul. Un particulier, ancien maire de la commune, y met en vente un bois de 8,5 ha. Le vendeur se dit «intéressé de vendre à ces jeunes sympathiques qui ne [veulent] pas couper».
Depuis le 1er septembre, la plupart des salariés risquant de développer une forme grave de #Covid_19 sont évincés du chômage partiel sans comprendre pourquoi. Aucune étude scientifique ne vient justifier cette décision gouvernementale, au contraire. bastamag.net/Covid-19-crite…
De 11 critères de vulnérabilité donnant droit au chômage partiel, on est passé à 4. Le Haut conseil à la santé publique désapprouve ce «tri» des personnes vulnérables. Pour des syndicalistes et médecins du travail, le gouv. a choisi de sacrifier les + fragiles aux exigences éco.
Ne sont plus considérées comme personnes vulnérables:
➡️Les personnes obèses ou diabétiques
➡️Les insuffisants respiratoires chroniques
➡️Celles qui ont un proche gravement malade
Le dossier d’instruction, auquel @Bastamag a pu avoir accès, révèle différentes incohérences entre les déclarations des policiers, le déroulement des faits rapporté par les huit agents présents, et les conclusions de l’expertise médico-ballistique. #BabacarGueye@JusticeBabacar
Lors des premiers PV, aucun des policiers n’évoque l’idée que Babacar ciblait le policier qui a fait feu. Mais lorsqu'ils sont entendus par l'IGPN, ils insistent sur le fait que Babacar « paraissait focalisé » sur ce policier. L’enquête de l’IGPN conclut à la légitime défense.
Cloé, 11 ans, habite à Saint-Nolff, au sud de la Bretagne. Depuis un an, elle lutte contre une #leucémie. Ses parents, soutenus par un collectif citoyen, aimeraient que leur voisin cesse d’épandre des #pesticides près de chez eux. Récit. Par @NolwennWeilerbastamag.net/pesticides-can…
Cloé rêve de redevenir «comme avant», avant le #cancer qui a bouleversé sa vie et celle de sa famille. Chaque semaine, il faut aller changer le pansement qui maintient le cathéter pour la chimio : « On s’efforce de porter son attention ailleurs mais sincèrement, c’est très dur. »
Toute la famille est tenue de s'organiser professionnellement mais aussi d’appliquer des règles d’hygiène très strictes pour protéger Cloé, dont le système immunitaire sort affaibli des chimios. « Nous ne sortons plus, ne faisons plus de week-ends ni de vacances en famille. »
Des journées de travail de 9h sans pause où l’on mange en cachette, des heures supp jamais payées, des cas de harcèlement sexuel... Cinq travailleurs détachés du secteur agricole attaquent leurs employeurs espagnol et français bénéficiant de ses contrats. bastamag.net/Travailleur-de…
Avec 4 autres salariés, Yasmina a porté plainte aux prud’hommes contre #LaboralTerra et 8 entreprises agricoles françaises pour non-respect des contrats de travail, non-paiement des heures supplémentaires et des congés payés, manque à l’obligation de sécurité et préjudice moral.
C’est «la rage», dit-elle, qui la fait tenir debout, malgré sa sclérose en plaques. Yasmina Tellal a été employée de 2013 à 2017 par #LaboralTerra, une entreprise de travail temporaire espagnole qui propose de la main d’œuvre aux exploitants et entreprises agricoles françaises.