Je viens de regarder l'épisode de la série “Quand l'Histoire fait dates” consacré à la bataille de Talas en 751: arte.tv/fr/videos/0861… — je dois avouer mon inculture (et/ou mon européo-centrisme) en ce que je n'avais pas entendu parler de la bataille de Talas… •1/6
… Du moins jusqu'à la semaine dernière, parce que j'ai appris son importance justement avant-hier, ce qui m'a permis de dire à mon poussinet «quoi? tu ne connaissais pas la bataille de Talas‽ j'en parlais justement avant-hier avec ta mère». 😅 •2/6
Ceci dit, l'importance de la bataille semble un peu disputée. Patrick Boucheron, dans cette émission, en fait une date-clé dans le développement des deux empires musulman et chinois et dans l'histoire de l'Asie centrale, et même dans la conversion des Turcs à l'Islam. •3/6
Mais la section “Geopolitical aftermath” de l'article Wikipédia (en anglais) sur la bataille de Talas donne une image assez différente. Je ne suis pas évidemment pas qualifié pour trancher (d'autant que tout est dans la nuance, il n'y a pas de contradiction claire). •4/6
Par contre, j'ai quelque chose à reprocher clairement à l'émission, c'est cette typographie. CE N'EST PAS DE L'ARABE, ÇA. «الكامل في التاريخ», c'est de l'arabe; «الكامل في التاريخ», ça n'en est pas! Pour une émission pareille, ce n'est pas sérieux! •5/6
Si vous avez du mal à comprendre le problème, @ARTEfr, je peux vous recommander une émission qui explique très bien l'importance du fait que l'arabe s'écrive de façon cursive. 😂 •6/6
Il y est question des langues qui ont changé d'alphabet, à commencer par le turc, par décision d'Atatürk, mais aussi l'Ouzbek (arabe traditionnellement, puis latinisation à partir de 1928, puis cyrillique à partir de 1940, et maintenant retour à l'alphabet latin). •2/10
Mais aussi des tentatives de latiniser le chinois, avec le «Latinxua Sin Wenz» dans les années 1930 (je n'en avais jamais entendu parler). Par contre, bizarrement, le documentaire parle peu de la simplification des idéogrammes chinois. •3/10
Très intéressant documentaire diffusé par @ARTEfr, ‘L'Odyssée de l'écriture’, sur l'histoire de l'écriture, en trois parties (1 “Les origines”, 2 “L'Empreinte des civilisations” et 3 “Une nouvelle ère”), visible sur leur site jusqu'au 19 janvier: arte.tv/fr/videos/RC-0… •1/17
J'ai vu la première partie hier, qui est intéressante et très bien expliquée, sur les origines de l'écriture d'une part, et de l'alphabet de l'autre. Mais je n'y ai pas appris grand-chose de plus que ce que je savais déjà. Je n'ai pas encore vu la troisième partie. •2/17
Par contre, j'ai trouvé la deuxième partie absolument fascinante. Elle se penche sur les supports et techniques d'écriture entre l'antiquité et le développement de l'imprimerie à caractères mobiles et sur l'impact que ceux-ci ont eu. J'essaie de résumer: •3/17
Je trouve détestable la présentation du fil ci-dessous (à répéter «bullshit» et «mensonges» et finir par une photo de chat(‽)), mais le point central est juste et peut-être mal compris: l'espérance de vie a priori des personnes décédées covid est autour de 11 ans. 🧵 •1/22
Je fais régulièrement un calcul de l'âge moyen de décès et de l'espérance de vie moyenne des personnes décédées du covid en France depuis le début de l'épidémie, et actuellement je trouve: âge moyen 80.8 ans, espérance de vie moyenne 11.1 ans. •2/22
(Petits caractères: calcul sur la base de la répartition par âge et par sexe des décès hospitaliers publiées sur Géodes et de tableaux d'espérance de vie par âge et par sexe. J'interpole par des fonctions continues affines par morceaux. Détails ⤵️ •3/22
This is maybe worth underlining: epidemiologists care about the logarithmic derivative of the number of cases (or deaths, whatever), because it measures epidemic growth, whereas ordinary people care about the ordinary derivative, because it measures the risk to them. •1/8
(The logarithmic derivative isn't quite the same thing as the effective reproduction number — there's also the question of the serial interval — but the two are quite connected, see thread below.) •2/8
The logarithmic derivative z′/z makes sense to look at because, during an exponential growth phase z ∝ exp(k·t), it's constant (k; while the ordinary derivative z' too grows exponentially): it measures relative growth per unit time, and tells us how the epidemic develops. •3/8
OK, maybe this is a stupid question… Why are there a gazillion inspirational motorcycle videos on YouTube, set to the music of ‘In The End’ by Linkin Park, and having the title “This is why we ride” (which confusingly is the name of a different song by a different band)?
Maybe this one started it (it has over 19M views, which I understand is a large number) and the others are copycats? I have no idea.
I mean, there's nothing in the lyrics of ‘In The End’ which suggests any particular connection with riding motorcycles or with the phrase “This is why we ride”. So why so many videos with this exact title and set to this exact piece of music?
The case of a population whose susceptibility follows an exponential distribution is particularly interesting to compare with the classical SIR case (which assumes a fixed, i.e. Dirac δ distributed) susceptibility: ⤵️
(The exponential distribution is the particular case where the shape parameter k is 1 of the Γ distribution mentioned in the above-quoted tweet. The Γ distribution on susceptibility has the nice and natural property that it remains of like kind as the population gets infected.)
‣ In the classical case (fixed susceptibility) SIR model, the herd immunity threshold is 1 − 1/R (where R is the basic reproduction number) and the (unmitigated) final attack rate is 1 + W(−R·exp(−R))/R (where W is Lambert's transcendental function).