[THREAD] Une enquête de @Disclose_ngo en partenariat avec @ForensicArchi démontre que la mort de Zineb Redouane suite à un tir de grenade lacrymogène en marge de l’acte 3 des gilets jaunes résulte d’une faute policière couverte par la hiérarchie. Révélations en vidéo.
Le 1er décembre 2018, alors qu’elle s’apprête à fermer la fenêtre de sa chambre, Zineb Redouane est percutée en plein visage par une grenade lacrymogène tirée par un CRS depuis la rue. La femme de 80 ans décède à l’hôpital le lendemain.
En mai 2020, une expertise balistique est remise à la justice. Dans ses conclusions, le rapport estime que “l’arme a été utilisée selon les préconisations et les procédures d’emploi en vigueur dans la police nationale”. Notre enquête contredit cette conclusion.
La reconstitution vidéo de @Disclose_ngo et @ForensicArchi, permet de comprendre le déroulé précis des événements qui ont coûté la vie à Zineb Redouane et permet de démontrer la responsabilité de la police dans un dossier symbolique des violences policières.
L’analyse image par image au moment du tir permet d’identifier avec précision la trajectoire de la grenade et révèle que le CRS regarde longuement et à plusieurs reprises en direction de son tir.
Grâce à une modélisation 3D des lieux, @Disclose_ngo et @ForensicArchi ont pu reproduire précisément l’angle de vue de la caméra ayant capturé ce moment clé.
La munition qui a touché Zineb Redouane est une grenade lacrymogène de type MP7 prévue pour atteindre une cible située à 100m. Or, l’immeuble de Zineb Redouane est situé à moins de 40m du tireur.
Selon l’enquête de @Disclose_ngo et @ForensicArchi , le policier dirige forcément son arme, un lance-grenade de type Cougar, vers l’une des façades se situant devant lui. Il y a donc un risque que son projectile atteigne une habitation.
Lancée à 97,2 km/h, la grenade a heurté violemment le visage de Zineb Redouane dans sa phase montante avant d’exploser dans l’appartement de la victime et d’exploser.
La modélisation de l’environnement par @Disclose_ngo et @ForensicArchi démontre en effet l’existence du danger au moment du tir. Selon notre enquête, la responsabilité du CRS et de sa hiérarchie reste engagée.
Dans l’intérêt du public et de ceux qui souhaiteraient confronter le sérieux de notre enquête avec l’expertise officielle, @Disclose_ngo publie ici l’intégralité du rapport balistique sur laquelle se fonde l'enquête :
beta.documentcloud.org/documents/2041…
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Découvrir l’intégralité de l’enquête vidéo de @Disclose_ngo et @ForensicArchi :
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