1. Communiqué aux lecteurs n°2. « Itinéraire d’une déclaration démesurée », ou si voulez « Comment @MarocAmar et son épouse @FLqadiri ont enfoncé leurs deux journalistes @OmarRadi et @StitouImad. Thread👇
2. Amar a publié lundi dernier 1 communiqué dans lequel il a tiré à vue sur Radi, qui est emprisonné et ne peut pas se défendre, sur Stitou qui est toujours en liberté, mais pour combien de temps encore, et au passage a égratigné @Mediapart et s'en est pris au conspirationnisme.
3. Comme à son habitude Il mixte tout. Le «complot», les «on dit», le «bashing», les «allégations», le tout saupoudré de quelques vérités. Vieille ficelle connue des maîtres manipulateurs qui en mélangeant le vrai et le faux embrouillent tout pour cacher la vérité.
4. C’est pour cela qu’il faut lui répondre point par point, avant d’aller au plat de résistance et « confondre ce scélérat qui cachait la main», comme dirait le poète russe Alexandre Pouchkine.
5. Commençons par la fin. Toute cette histoire (le lâchage de ses journalistes), écrit Amar, est un complot monté par des «conspirationnistes». Il s’agit de « fake news », de « rumeurs infondées », d’« allégations fantaisistes ».
6. Quand en 2013 @Slatefr a licencié Ali Amar pour «plagiat», «fautes professionnelles graves», et l’a traité au passage d’«escroc», ce site français a utilisé des arguments similaires à ceux utilisés aujourd’hui par le directeur du @LeDesk_ma.
slateafrique.com/104165/slate-a…
7. Slate a même intenté un procès a @Demainonline pour avoir défendu Ali Amar, alors que ce dernier, en catimini, entrait discrètement en contact avec la direction du site pour essayer de se réconcilier avec elle en prétextant un « malentendu ».
C'est du Amar pur.
8. Point 1. Quand @LeDesk_ma assure que Radi n’a dû sa première mise en liberté dans «l’affaire du tweet» qu’à des contacts avec un «haut commis de l’Etat» à travers son avocat, et que c’est Omar qui l’aurait dit devant 2 journalistes, il ne raconte pas toute l’histoire.
9. Je peux le dire puisque j'ai été témoin direct de cette affaire.
Quand Omar était embastillé, cet avocat, qui ne le défend plus, a contacté, en toute bonne foi, un haut personnage de l’Etat pour mettre fin à l’ « affaire du tweet ».
10. Dans 1 premier temps, Omar, qui était incarcéré, a accepté, avant de faire marche arrière. J’ai l'échange entre les deux.
L’avocat m’a dit à Rabat : « Dis à Omar que c’est un ingrat. Il n’a pas voulu respecter les clauses que j’ai négociées pour lui".
11. "Il devait cesser de faire des déclarations et se calmer pendant au moins quatre mois ».
J’ai transmis à Radi qui a répondu : « On m’a menacé de viol en prison. J’ai refusé ces clauses parce que je ne peux pas et ne veut pas les accepter par principe ».
J'ai retransmis.
12. Point 2: Amar affirme que Radi aurait déclaré à un membre de la rédaction qu’il allait «entraîner le Desk» dans sa chute et a accusé Hafsa Boutahar d’être une « prostituée »
Quel procédé malsain que d’utiliser un mot ordurier pour accabler un homme accusé de viol.
13. Et, une telle charge ne mérite-t-elle tout de même une preuve autre qu’un « on dit », surtout de la part d’un site dit d’investigation ?
J’ai parlé avec plusieurs collaborateurs du Desk.
Une seule réponse: Amar ment, sinon, qu’il le prouve, qu’il donne le nom de son témoin !
14. Point 3: Amar évoque aussi ceux «qui font la moue sur la couverture impliquant Omar», en assurant qu’il a « couvert » l’affaire avec 60 articles.
Il a publié un link.
Je suis donc allé voir.
15. A part 1 seule enquête sur l’affaire d’espionnage, il n’y a que des déclarations et des dépêches retravaillées. Celui-ci a déclaré, celle-là a affirmé, l’ONG a dit ...
Et chose importante: Il n’y a plus aucune «couverture» depuis le 26 septembre 2020.
+ de 60 jours de silence
16. «Secret de l’instruction», répondra Amar ?
Mais quand le procureur général a demandé l’inculpation d’Imad Stitou, une actualité qui n’est pourtant pas couverte par le secret d’instruction, et Amar en parle d’ailleurs dans son communiqué, Le Desk n’a rien publié.
17. Point 4. Amar affirme que Stitou a démissionné le 21 octobre.
Je présume qu’une entreprise aussi sérieuse que le Desk possède dans la cave de Bouskoura une administration, des preuves écrites, un document, un mail, un SMS de cette démission.
Existe-t-il ce document ?
18. Je ne sais pas comment la presse a évolué au Maroc, puisque je ne fais plus, à mon corps défendant, partie de cette smala, mais c’est la première fois que j’entends qu’un rédacteur en chef, @StitouImad, n’avait pas de contrat, travaillait à la tâche et était payé sur facture.
19. Point 5: Pourquoi Ali n'explique pas la raison de sa fâcherie avec @Mediapart qu'il accuse d'avoir publié un article avec des assertions « biaisées et erronées » ?
Je peux le dire moi.
20. Parce que, comme il l’a déclaré à la rédaction, la journaliste de @Mediapart, Rachida Azzouzi, lui a posé des questions insistantes sur ses relations avec Mohamed Khabbachi, le patron de "Barlamane", le site jaune proche des services secrets.
Retenez le nom de Khabbachi !
21. Point 6 : Amar se plaint que personne n’a voulu collaborer avec lui sur l’affaire Radi. Ni le comité de soutien, ni Radi, qui a fait 1 vidéo sans le prévenir, ni Stitou, qui a refusé de l’informer sur des activités, ni les avocats d’Omar.
Il ne le sait pas ou fait semblant ?
22. C’est pourtant simple. Quand les journalistes du Desk ont découvert que Khabbachi, l’homme de la DGED (c’est Ali Amar lui-même qui l’affirme dans une longue enquête👇!) a commencé à fréquenter leur directeur depuis un fameux dîner à Marrakech ...
ledesk.ma/grandangle/bar…
23..., ils ont perdu la boussole.
Ils ne comprenaient rien.
Comment ? L’homme qu’Ali Amar présentait comme le protégé de Mohamed Yassine Mansouri, le patron de la DGED, était donc devenu un familier du directeur ?
24. Maintenant, comment je suis arrivé à la conclusion que le directeur du Desk avait lâché Omar Radi et qu’il poussait vers la sortie du site à Imad Stitou ?
En tombant par hasard sur deux informations.
25. Première info :
C’est une députée, Hanane Rihab, traitée par l’ancien directeur du bureau de l’AFP à Rabat, l’historien Ignace Dalle, de «parlementaire sans foi ni loi imposée à la direction de l’USFP par les services de renseignement», qui m’a mis la puce à l’oreille.
26. Lors d’une réunion, au mois d'octobre dernier, cette éminente membre du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a déclaré : « Ça y est ! Ali Amar va enfoncer Omar Radi ».
27. Quand Mme Rihab parle politique, je ne l’écoute pas. Mais quand elle parle police, coups bas et barbouzerie, je tends l’oreille.
Se présentant comme « journaliste », elle est la vraie patronne du SNPM, son président Abdellah Bakkali étant le visage humain du syndicat.
28. C’est elle qui est allée à Paris avec un groupe de baltagias (matons) pour casser violemment une conférence sur la presse marocaine organisée par l’Association de défense des droits de l'homme au Maroc (ASDHOM). 👇
29. C’est elle qui a joué un rôle primordial, en rameutant des « plaignantes », dans le procès pour « viol » et « trafic d’êtres humains » qui a valu au directeur du quotidien « Akhbar Al Yaoum », Taoufik Bouachrine, 15 ans de prison.
orientxxi.info/magazine/des-b…
30. Je ne sais pas si Rihab connaît Amar. Mais, elle connaît bien Khabbachi.
Qui est Khabbachi ? C’est l’ancien DG de la MAP, ancien gouverneur au ministère de l'intérieur, directeur de «Barlamane» et selon des documents révélés par Marocleaks», 1 collaborateur senior de la DGED.
31. C’est lui qui a révélé, quand il était en mauvais termes avec Amar, que ce dernier avait obtenu 1 juteux contrat avec l’OCP, la caisse noire du régime.
Amar lui a rendu la politesse, en publiant son CV de barbouze et de protégé du patron de la DGED, Mohamed Yassine Mansouri.
32. Mais tout ça c’était avant le fameux dîner de Marrakech qui a scellé la grande réconciliation entre Amar et Khabbachi.
33. La deuxième information qui m’a titillée, c'est la découverte, au mois d’octobre, que Mme Laqdiri avait créée une boite de pub, Story & Brands Sarlau, à Casablanca.
Et alors, diriez-vous ?
34. Oui, alors ? Pendant que Monsieur Amar fait de « l’investigation » sur des entreprises, Madame Amar essaye de leur soutirer de la pub.
Est-ce vraiment la vocation d’un site d’investigation ? Il n’y aurait pas quelque part un conflit d’intérêts ?
35. Enfin, je sais par expérience que quand on crée une boite de pub c'est parce qu'on a déjà un "marché".
36. Maintenant, allons au plat de résistance, les déclarations d’Ali Amar et de Fatima Zahra Lqadiri devant le juge le 25 novembre 2020.
37. Amar et Cie affirment dans le communiqué que l’affaire du «viol» concerne 2 collaborateurs, Omar Radi et Hafsa Boutahar, qu’il y a des «informations parcellaires et non maitrisées» et que cela ne permet pas «d’en tirer des conclusions qui permettent d’en juger».
Rien à dire.
38. Pourtant, chez le juge, Amar et sa femme ont avancé des certitudes qui vont dans le sens d’un soutien à l’une des deux parties, à savoir Hafsa Boutahar.

Jugez-en !
39. Résumé de la déclaration du témoin Mme Fatima Zahra Laqdiri :

« Imad Stitou ne peut pas affirmer ce qu’il a vu (la relation sexuelle). Car, depuis sa position, là où il était couché, il ne pouvait pas observer l'endroit où se trouvaient Hafsa Boutahar avec Omar Radi ».
40. Puis, quelques minutes plus tard, Mme Laqdiri se ravise quand elle comprend que, techniquement, depuis sa position Imad Stitou peut observer le lieu où étaient couchés Omar Radi et Hafsa Boutahar.
41. Pour se rattraper de cette bourde qui va affecter la déclaration de son mari, Mme Laqdiri explique cette fois-ci en se montrant sûre que « logiquement, c’est impossible que Hafsa Boutahar puisse entrer dans une relation sexuelle avec une autre personne ».
42. «Parce que», dit Laqdiri, Boutahar «était en relation avec 1 autre personne qui réside aux États-Unis et travaille dans 1 cuisine», et « Radi était dans une relation sérieuse avec une autre fille qu’il avait auparavant présentée comme sa fiancée».
Quelle brillante déduction !
43. Et Laqdiri de revenir à la charge : « Une convergence entre ces deux personnes (Omar et Hafsa) est impossible ».
Puis, elle enfonce le clou : « Compte tenu des personnalités d'Omar et de Hafsa, il ne peut y avoir de convergence entre eux ».
44. En clair, selon Mme Laqdiri, qui n’était pas présente quand Radi était avec Boutahar, Omar ment quand il affirme que la relation entre lui et Hafsa était « consentie », comme il le clame depuis le début.
45. Résumé de la déclaration du témoin Ali Amar :

Contrairement à ce qu’il avait affirmé en interne à sa rédaction (il jurait être convaincu de l’innocence de Radi), ce n’est pas du tout ce qu’il déclare au juge.

Voici déclarations en vrac.
46. « Omar avait des problèmes familiaux et personnels et a été impliqué dans 1 affaire judiciaire. Néanmoins, il a continué à fréquenter l'entreprise. Mais il ne produisait rien pour le Desk ».
47. « Par souci de charité et pour sa situation particulière, je l'ai inscrit à la CNSS, et je lui ai également obtenu une carte de presse ».
48. « Ma relation avec Omar est une relation professionnelle qui ne peut être considérée comme de l’amitié. Je ne l'ai jamais autorisé à utiliser librement ma résidence et à recevoir ses amis comme il le prétend ».
49. « Après m'avoir montré le plan de la maison pour le salon, je vois qu'il est impossible pour Imad Stitou de voir ce qui s'est passé entre Hafsa et Omar de l'endroit où il se trouvait ; ....
50... car le champ de vision est absent en raison de la présence d'un mur court » et « depuis la position du canapé où il doit se tenir pour voir ce qui s'est passé. Ce qui fait que ses déclarations soient erronées ».
51. Ici, Ali Amar contredit sa femme, qui n’est pas aussi formelle. Il accuse Stitou d’avoir menti ou d'avoir donné à la justice des «déclarations erronées» Ce qui revient au même.
52. Et que pense Ali Amar de Hafsa Boutahar ?

« Hafsa fume des cigarettes légères d'un type spécial. Elle aide des fois aux tâches ménagères lorsqu'il y a des invités. Je n'ai jamais été témoin d'aucun comportement inhabituel entre Hafsa et Omar ».
53. « Hafsa Boutahar est une femme moderne. Je ne l'ai jamais vu faire un acte contraire à l'éthique »
54. « Hafsa entretenait une relation sérieuse avec une autre personne, et elle ne peut pas entrer dans une relation éphémère avec une autre personne, et il ne peut s'agir de relations multiples comme le prétend l'accusé ».
55. On lui demande son avis sur une photo où apparaissent probablement Omar Radi et Hafsa Boutahar :
Réponse : « La photo que Hafsa a prise avec Omar Radi (…) rentre dans le cadre de la solidarité ».

Ben voyons !
56. Et maintenant, que pense Ali Amar d'Omar Radi ?

Là, il est également prolixe :

Avant l’incident, « Omar Radi et Imad Stitou étaient dans un état d’ivresse légère ».

« Je considère le comportement d'Omar Radi comme le comportement d'une personne immature ».
57. « Omar Radi a précédemment ramené à la maison une fille d'une famille respectable et nous l'a présentée comme étant sa fiancée »

« En tant que rédacteur en chef, ses articles et productions étaient très faibles et pas aussi prolifiques comme il le prétend ».
58. Enfin, que pense Ali Amar d'Imad Stitou ?

« Imad Stitou a rejoint le site « LeDesk » en 2016. Il l’a abandonné par la suite avant de revenir. Mais son travail était très faible. Quand je lui ai parlé de cette affaire, il a remis sa démission ».

Fin.

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3 Dec
1. Avant de publier cet après-midi le «communiqué aux lecteurs n°2», «Itinéraire d'une déclaration démesurée» 😐, où je rapporterai ce qu’ont dit exactement les époux Amar au juge sur @OmarRADI et @StitouImad, je voudrais faire un petit préambule. 🙏 👇
2. Je comprend parfaitement que certains soient réticents à se manifester quand il s’agit d’une affaire de « viol ».
Des personnes bien intentionnées s’interrogent, et je suis d’accord : pourquoi devrait-on défendre Omar Radi ?
Parce qu’il est militant et journaliste ?
3. A ceux-là je dis:Regardez l’environnement dans lequel vous vivez, l’arbitraire qui y sévit, le poids exagéré de certaines "officines" et la soumission totale de la classe politique, la presse et la justice à ces dernières, et fiez-vous à ceux qui vous informent sans manip.
Read 16 tweets
30 Nov
1. A l’instar du @LeDesk_ma dont j’imite la méthode, mais pas les combines, je vais faire non pas un, mais deux communiqués.
Le 1er, pour dissiper un « grand malentendu » qui cherche à cacher l’essentiel.
Le 2ème pour répondre directement à celui d’Ali Amar et Cie sur @OmarRADI.
2. Communiqué aux lecteurs n°1. "Le Grand Malentendu".

Dans l’histoire de la petite humanité, il y a toujours des imbéciles. C’est normal puisque sinon ne ce serait pas l’Humanité. Mais heureusement, ces benêts sont minoritaires.
3. Tu publie une information recoupée et confirmée, qui t'a pris une journée et plusieurs appels téléphoniques, et tu as droit tout de suite à de gros mots : « règlements de comptes », « jalousie », « complot », etc.
Read 20 tweets
30 Nov
1. @MarocAmar et @FLqadiri répondent par un très long communiqué après mes 2 tweets sur l'affaire @LeDesk_ma vs @OmarRADI-@StitouImad.
Pourquoi Amar me répond à moi (sans me citer bien sûr) et pas à @Mediapart qui lui avait posé des questions similaires?👇
mobile.ledesk.ma/enclair/mise-a…
2. Amar explique qu'une réponse à @mediapart était en cours.
Depuis plusieurs semaines a "Si Ali"?
Je ne te croyais pas aussi lent.
La preuve: j'écris un 1 tweet le samedi, un autre le dimanche et tu réponds le lundi.😙
Mais, à la bonne heure! Toute clarification est la bienvenue
3. Lisez donc bien la réponse d'Amar et Cie, comme je l'ai fait, et je reviens vers vous avec les DÉTAILS PROMIS.
Mais d'ores et déjà, 2 points importants. Ali Amar et sa femme confirment point par point ce que j'ai écrit.
A. Il y a le feu entre Le Desk et Omar Radi et sa famille
Read 4 tweets
29 Nov
1. Selon un proche du journaliste @StitouImad, le témoin à décharge de l'affaire @OmarRADI devenu accusé, celui-ci ne travaille plus au @LeDesk_ma.
M. Stitou, rédacteur en chef du "Desk" en version arabe, n'avait pas de contrat.
Il travaillait à la tâche et était payé sur facture
2. Alors qu'il était, et est toujours, soumis à des pressions policière et judiciaire à cause de sa condition de témoin gênant pour l'accusation dans l'affaire Radi-Boutahar, la direction lui a reproché son "manque de production"...
3. Selon la même source, la direction du @LeDesk_ma "lui en a voulu après la publication du reportage de @humanite_fr et @Mediapart sur l'affaire Radi".
On lui aurait également reproché en interne sa participation à un sit-in.
Read 4 tweets
29 Nov
1. La saison des vidéos.
Après avoir appris que le bâtonnier Mohamed Ziane avait été filmé nu et à son insu dans une chambre du Dawliz Resort & Spa de Rabat, un hôtel présenté par Chouf TV comme un "lieu de débauche", un bordel, @ZakariaMoumni a décidé de réagir par une ... vidéo
2. @ZakariaMoumni est cet ancien champion du monde de boxe thaïe séquestré et torturé dans la prison secrète de Témara. Il accuse nommément le commissaire Abdellatif Hammouchi, patron de la @DGSN_MAROC et de la #DST, qu'il assure avoir "vu", de "tortures".
lemonde.fr/afrique/articl…
3. Ainsi que le secrétaire particulier du roi Mohamed Mounir Majidi d'en être l'ordonnateur.
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Invité au Maroc avec son épouse en 2014 et installé dans une chambre de l'hôtel Hassan de Rabat où il a reçu le ministre de l'intérieur ...
Read 6 tweets
28 Nov
1. inouï ....
@MarocAmar, le directeur du @LeDesk_ma, et son épouse @FLqadiri ont déclaré devant le juge d’instruction qui instruit l’affaire d'@OmarRADI qu’ils ne connaissaient pas bien « ni @OmarRADI ni @StitouImad » .... ImageImage
2. Dans leurs déclarations, dans ce qui semble être une mise à mort, Amar et @FLqadiri ont pris fait et cause pour la plaignante Hafsa Boutahar et mis en doute la version de Radi et de Stitou, alors qu'ils avaient déclaré auparavant ne pas avoir été témoins.....
3. Ils ont littéralement enfoncé leurs deux journalistes en assurant par exemple qu'ils leur avaient fait une "faveur" en les "recrutant".
Read 5 tweets

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