J'ai du mal à partager cet enthousiasme débordant. Je ne suis pas agriculteur. Je ne connais à peu près rien à l'élevage laitier (comme probablement beaucoup beaucoup beaucoup de gens).
C'est l'insécurité juridique dans laquelle vivent nos agriculteurs et surtout, les éleveurs. Vous pouvez monter un projet sans jamais être certain de recevoir toutes les autorisations, tous les permis… Le nombre de recours possibles est inouï…
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Je ne suis pas que chasseur (ce n'est pas un métier). Dans la vie, je suis un (petit) entrepreneur, dans l'industrie de produits de construction. Je n'élève pas de vaches, mais comme les éleveurs, j'ai ce point commun d'investir de l'argent dans cette entreprise,
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d'y laisser ma sueur (et rarement mon sang, heureusement), je connais l'angoisse du chiffre d'affaire, les salaires à payer. Mais à la différence d'eux, je suis libre d'investir comme je l'entends. De m'agrandir comme je le veux (juste un p'tit permis de construire et zou).
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Je suis admiratif de ces gens qui se battent face à tant de procédures qui, soyons honnête, ont pour quasi seul motif "c'est plus grand que d'habitude" ou "c'est trop près de chez moi". J'ai de la chance. Les voisins de mon usine ont été ravis du redémarrage post-confinement
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Le silence du site, pour eux, c'est aussi la mort du village dans lequel nous sommes.
Je suis élu local. Dans le passé, j'ai contribué (modestement) au "non-agrandissement" d'un éleveur de volailles qui souhaitait s'agrandir. Je ne regrette pas le "non", mais je regrette
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la manière dont cela s'est passé. Certes, ses bâtiments étaient trop près des maisons (150m). Les nuisances olfactives étaient très importantes. Le "non" était inévitable. Mais je regrette que nous, élus locaux, n'ayons offert aucune alternative à cet éleveur.
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Nous lui avons purement et simplement interdit de s'agrandir, de se développer, et l'avons peut-être condamné à court/moyen terme. Notre seule réponse fut à l'époque, "non". 3 petites lettres, et rien d'autre. C'était médiocre, minable.
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On apprend de ses erreurs, c'était le tout début de mon premier mandat, il y a 6 ans. Ca ne se passerait pas comme ça aujourd'hui me concernant.
Certains semblent rêver de voir l'agriculture française comme on visite un musée. Figée dans le temps, derrière des vitres
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Mais dans un musée, il n'y a rien de vivant. Il n'y a que de choses du passé, qui n'existent bien souvent plus. Si on voulait tuer notre agriculture, on ne s'y prendrait pas autrement.
10/13
Notre agriculture doit vivre, bouger, évoluer. Tenter des trucs. On aurait du tenter cette ferme, au moins pour voir si le modèle économique était viable, si le confort de vie des éleveurs s'améliorait, si le bien-être des vaches s'améliorait
11/13
Car il est aisé, depuis son canap' de vouloir des éleveurs comme dans les années 60, qui ne partent jamais en vacances, pour qui la dernière grasse matinée était durant l'enfance… Qu'il est aisé de vouloir une carte postale sentant bon la naphtaline...
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sans devoir assumer la charge qui va avec
Je vous plains autant que je vous admire. Ce doit être usant de se battre tous les jours juste pour avoir le droit d'exister
Merci de ce que vous faites pour l'agriculture française
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Je viens d'une famille où il y a des chasseurs. Oh, pas beaucoup. Mon grand-père maternel a chassé dans sa jeunesse, mais je ne l'ai jamais vu à la chasse. Mon grand-père paternel a pas mal chassé. Mon père a un peu chassé, mais a arrêté quand j'avais environ 7 ans.
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J'ai quelques souvenirs de chasse étant gamin, mais finalement très peu. 1 ou 2 flashs me reviennent en tête, guère plus. Ce que j'ai beaucoup pratiqué, de manière très poussée, ce sont les sports mécaniques. Rien à voir avec la chasse. (le gif survend un peu le truc…)
La vidéo nous montre des rangées de cages, et suggère qu'il s'agit du lieu d'élevage d'animaux en cage. C'est très trompeur. Ce que vous voyez, ce sont des pondoirs.
On reviendra tout à l'heure sur le lieu réel d'élevage, que L214 ne montre pas.
2/20
Ces pondoirs accueillent, une partie de l'année, les couples reproducteurs, afin que les couples pondent des oeufs fécondés (qui "poussent" en incubateur ensuite, le "couvoir").
Petit Thread pour revenir sur l'affaire du cerf de Compiègne.
L'équipage a démarré sa chasse vers 7h30, sur un cerf donc.
Vers 9h, le cerf passe un grillage séparant un ancien terrain militaire de la forêt. On peut d'ailleurs voir ici l'urbanisation en cours (2015/2020)
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Bref, ce carré militaire ne sert plus de tampon avec la zone urbaine. D'ailleurs, on remarque dans la vidéo d'AVA que la forêt n'est qu'à quelques mètres du trottoir.
Revenons à nos moutons : le cerf entre en zone urbaine, et est immédiatement gracié, conformément à la loi
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L'équipage a donc respecté la loi. Les chiens (près de 50) ont été immédiatement stoppés. Seule une petite dizaine a continué et a été rapidement récupérée sur place. Ils n'étaient pas agressifs et ne mettaient aucune pression sur le cerf.
Le diabète de type 2 est un diabète dit "sucré", caractérisé par une trop grande consommation de sucre, et se manifestant généralement en avançant en âge. Appelé aussi "diabète de vieux"...
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Cette indication nous permet de mettre en lumière 2 gros biais : 1- Le sucre 2- L'âge.
On va commencer par l'âge. Vous connaissez beaucoup de vegans ou de végétariens de plus de 70 ans en France ? Non ? C'est normal.
Depuis quelques années, la lutte anti-chasse/anti-spéciste/animaliste a franchi un cap dans l'indifférence politique la plus totale, s'exprimant très régulièrement par les actes suivants :
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1-Destruction de miradors. Parfois juste "sciés" et laissés en place pour que ce dernier cède une fois le chasseur dessus, et le blesse (ou le tue). C'est équivalent à saboter des freins ou couper des ceintures de sécurité.
J'ai eu l'occasion de voir une vidéo ce matin, parlant de la chasse, qui mérite quelques compléments. facebook.com/watch/?v=33280…
Prêt pour faire le point ? Thread !
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Point n°1 : Les chasseurs n'ont aucun argument pour défendre la chasse.
Il s'agit ici d'un argument d'autorité visant simplement à dire, en réalité, que quelque soit l'argument avancé, il sera rejeté. Un opposant à la chasse rejette toujours tout argument en sa faveur
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Cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'argument. Car pourtant il y en a. Travail du chien, convivialité, gastronomie du gibier, recherche du gibier, etc. On peut associer plein de choses à la chasse, qui forme un grand tout. C'est une passion.