Thread by @MartinFierro769

1/n Donc, voici la suite du thread précédent ici:

https://twitter.com/MartinFierro769/status/1337702395795673089

. Des choses que je n'avais pas dites ou pas développées par excès de fatigue.

2/n S'agissant d'un vaccin qui n'agit pas sur la transmission virale (si le contraire pouvait être vrai les firmes auraient pris la peine de le montrer,car les cas d'infection se seraient plus vite accumulés que les cas symptomatiques), seuls cx qui reçoivt le vaccin en bénéficnt

3/n Contrairement à un traitement appliqué à une personne malade où l'on peut attendre un bénéfice sous forme d'amélioration de l'état du malade et d'évolution favorable de la maladie, pour un vaccin le bénéfice dt être comparé à un risque potentiel chez un sujet sain.

4/n Or, ici, le risque lors d'une primo-infections par le SARS-CoV-2 est t fbl pr une partie importante de la pop. Par exemple, pour l'ensemble des moins de 20 ans, le risque d'être hospitalisé en cas d'infection est inférieur à 1/1000. 999/1000 infécés ne sernt pas hospitalisés

5/n Pour les 30-39 ans il est de 1%, pour les 40-49 ans il est de 1,5%, c'est à dire du même ordre que le risque pour un enfant d'être hospitalisé en cas de varicelle.

6/n Il s'agit de moyennes en réalité et ce risque n'est pas réparti de manière homogène. On a accumulé suffisamment de données pour connaître maintenant l'accroissement du risque. Le risque est plus important chez certains mais moins important que cette moyenne chez ts les autres

7/n Un vaccin qui ne réduirait que les formes symptomatiques légères à modérées n'aurait aucun intérêt. Un adulte à deux à 3 épisodes d'infections respiratoires aigües chaque année. La fréquence des symptôme de ce type signalés pendant l'essai cliniq en atteste.

8/n A supposer, ce qui n'est pas démontré, que le vaccin réduise le risque d'être hospitalisé de 100%, il faudrait tout de même vacciner 1000 jeunes de moins de 20 ans pour éviter une hospitalisation. Beaucoup plus pour les enfants de moins de 10 ans.

9/n Si le vaccin ne réduisait ce risque que de 50%, il faudrait en vacciner deux fois plus.
Mais ceci en supposant que tous ces jeunes seraient infectés, ce qui ne pourrait survenir que sur une longue période, supérieure à un an.

10/n Selon la durée de protection du vaccin, à supposer qu'il protège contre les cas graves, il faudrait encore multiplier le nombre de vaccinés et de doses pour éviter une hospitalisation.
Ca fait beaucoup de si.

11/n Or, il y a un certain nombre de personnes qui ne peuvent tirer un bénéfice du vaccin et qui donc n'en tireront que des inconvénients et des effets indésirables. C'est la majorité.

12/n Ce sont, par exemple, les 50% de personnes qui n'auraient eu que des formes asymptomatiques.

13/n Mais aussi les 20-25% de personnes en France, qui ont déjà été infectées par le virus. Or, un suivi de cohorte montre que ces personnes, exclues des essais cliniques, avaient une immunité sérologique à IgG anti spike durable, sans parler d'une immunité locale protectrice.

14/n Or, tout porte à penser que cette immunité est quasi systématiquement stérilisante, c'est à dire qu'elle empêche réellement toute nouvelle infection. Comme l'affirmait Fauci, cela ne sert à rien de se faire vacciner dans ce cas

https://twitter.com/MartinFierro769/status/1333532395593674752

15/n Le vaccin n'a pas non plus été évalué chez des personnes représentatives des groupes les plus à risque, c'est à dire les résidents d'EHPAD qui sont âgés en moyenne de 89 ans et atteints de polypathologies.

16/n Ceux-ci représentent pourtant à eux seuls près de la moitié des décès.

17/n La technique utilisée, encore une fois, l'ARNm enveloppé dans des nanoparticules lipides avec une adjonction de PEG n'a jusqu'ici été employée que chez quelque centaines de patients souffrant de pathologies très graves, pour lesquels ont espérait un bénéfice substantiel.

18/n Il faut se rappeler que l'on a connu deux fois déjà en 10 ans des cruelles déconvenues en rapport avec des vaccins mis sur le marché avec une certaine précipitation.

19/n Deux fois en 10 ans pour le vaccin Pandemrix contre la grippe H1N1 et le vaccin contre la dengue de Sanofi alors que cela n'était plus arrivé auparavant depuis les années 60 si on exclue le cas du vaccin contre l'hépatite B (ce qui est contestable).

20/n Cette accélération signifie quelque chose: elle signifie que l'on devient de plus en plus tolérant au risque et que l'on n'apprend plus rien des expériences passées.

21/n Je rappelle ce que disait Infovac juste avant la tentative de généraliser le vaccin Pandemrix en 2009: le risque d'effets indésirables est très rare

22/n Quelques mois plus tard, l'agence des santé Suédoise s'inquiétait de l'augmentation des cas de narcolepsie chez les enfants. Mais il a bien fallu un an encore pour que les études confirment le lien. Entretemps la pandémie était terminée et on avait arrêté d'utiliser le vacn

23/n Une étude récente montre que la survenue des cas se prolongeait pendant 12 mois après la vaccination. journals.plos.org/plosmedicine/a…

24/n Les effets indésirables de type auto-immun, qui sont plausibles avec ce type de vaccin qui provoque une réaction immunitaire de type Th1, peuvent mettre 6 mois ou plus à apparaître cliniquement.medpagetoday.com/infectiousdise…

25/n Les effets indésirables non pas supposés mais constatés, sont déjà très importants. Après une deuxième dose, avec le vaccin de Moderna, une personne sur 6 âgée de 18/à 65 ans a éprouvé un effet indésirable de grade 3 pendant 1 à 2 js.

26/n C'est sûrement ce que Weissman, le spécialiste de la technique l'ARNm appelait des symptômes d'une mauvaise grippe? medpagetoday.com/infectiousdise…

27/n En effet , il faut rappeler ce que signifient des symptômes de grade 3: c'est l'incapacité à réaliser les activités de la vie courante, comme, prendre une douche, ou se faire à manger...

28/n Il n'y a que l'hospitalisation et le décès au delà de ça.
Personnellement, la dernière fois qu'une maladie infectieuse type syndrome grippal, m'a mis dans cet état remonte à une vingtaine d'années.

29/n C'est peut être dû à ce que le laboratoire, pour assurer une immunogénicité suffisante a dû opter pour la dose la plus importante de 30 microg (plutôt que 10 ou 20). Or, les effets indésirables de ce type de produits sont dose dépendants.

30/n Fauci ne semble pas si rassuré que ça, après les réactions anaphylactiques inattendues du premier jour: plusieurs millions d'américains sont allergiques et porteur d'Epipen et evion 5% sont allergiques nytimes.com/2020/12/11/hea…

31/n Tandis que Paul Offit s'est empressé de dire qu'un risque de choc anaphylactique, après tout, ce n'est pas si grave.

32/n Et on retrouve là l'enchaînement typique de séquences qui mènent à une désensibilisation au risque: le risque est nié tant qu'il peut l'être, et quand le risque et sa relation causale au produit ne peuvent plus être niés, on décrète que ce n'est pas grave, après tout.

33/n J'ai fait un petit schéma qui décrit, non pas la pharmacovigilance dans la théorie, mais dans la vraie vie.

34/n Et qui peut peut-être aider à comprendre, pourquoi la promesse d'une phase 4, alors que tout le monde reconnaît qu'on ne sait rien des effets secondaires, et qu'on se prépare à vacciner en continu pendant des mois des centaines de millions de personnes, n'est pas rassurante.