Thread : ordonner le convenable et interdire le blâmable en Islam

Beaucoup ont vu cette vidéo, mais que comprendre de cette expression ?

(trés long thread, encore une fois, désolé)
L'expression relative "amr bil maruf wa nahi anil munkar" se retrouve à 7 reprises dans le Coran

Les versets, a simple lecture, ont une dimension éthique et non juridique

Que savons nous de leur compréhension par les premiers musulmans ? Image
1-Les exégètes

Les exégètes avant al Tabari (923) comprennent que ce devoir consiste à enjoindre à l’unicité divine et combattre le polythéisme – Muqatil ibn Suleyman (767), Abu al Aliya (712), Said Ibn Jubayr (714), Hassan al Basri (728)
al Tabari (923) est le 1er exégète à considérer que le devoir concerne TOUT ce que le prophète a pu enseigner, dans le convenable comme dans le blâmable …

Et que donc, en conséquence, il doit principalement s’appliquer aux musulmans entre eux
Les savants, à sa suite, développent donc déjà une vision + large que les seuls versets :

-le devoir lie les croyants les uns aux autres, et non principalement au reste du monde

-la portée n’est plus éthique et générale, mais il s’agit d’une réponse à des méfaits spécifiques
En gros, il n'est plus question d'interdire ou autoriser ce que chacun pense bien ou mal ...

Mais ce qu'Allah, par l'intermédiaire des savants, à décrété convenable ou blâmable

Une autre question se pose alors : que faire des dirigeants qui n'appliquent pas CE convenable ?
(Vous avez compris le problème)
2-la tradition

Aux 8eme et 9eme siècles, les traditions qui circulent sont différentes selon les régions

On observe une volonté de définir une humeur spécifique selon l’origine des récits, et on distingue 2 groupes principaux : les activistes, et les quiétistes
(dont certaines traditions, dans ce dernier groupe, contiennent un matériau apocalyptique, avec donc une meilleure chance d’authenticité)
Jusqu’à la fin du 8eme siècle, le hadith (le plus connu et le plus repris par la suite) « des 3 modes » se propage à Kufa (Irak) dans un contexte politique chaotique :

sunnah.com/muslim/1/84
D’après Said al Khudry (693) (aurait dit au gouverneur de Médine) :

'Quiconque voit un mal ( munkar ), et est capable de le changer avec sa main, qu’il le fasse; s'il ne peut pas, alors avec sa langue; si il ne peut pas, avec (ou dans) son cœur, qui est le minimum de la foi'
La région de Kufa sera à l’origine de 2 fois plus de sources activistes que tous les autres centres de production réunis

A contrario, la Syrie est à l’origine du même nombre de traditions « quiétistes » que tous les autres centres réunis
Il sera rapporté d’Ibn Masud, qu’effectuer le devoir avec le cœur est le principal

Il n’est pas permis à un musulman de s’humilier en s’exposant à ce qu’il ne peut endurer

D’Ibn Abbas que le devoir est conditionné par le fait de ne pas mettre sa vie en danger ImageImageImageImage
(les screens sont issus principalement de : Michael Cook, Forbidding Wrong in Islam)
Cela suggère, bien sur, que ces sources sont implicitement politiques, même lorsqu’elles ne le sont pas explicitement

La notion, sous l'angle activiste, est présente chez les Shiites (Zaydites), Mutazilites, Kharijites, les tendances les plus politisées à l'époque
Pratiquer le devoir en outrepassant les limites de l’ordre public était, dès le départ, un signe assimilé au kharijisme

Le pratiquer dans un but politique, jusqu’à œuvrer pour la destitution du dirigeant, est également, associé à la pratique kharijite
Screen 1 : Ibn al Munkabir (tout début 8eme siècle) est fouetté et traité de khariji pour avoir causé un scandale dans les bains en ordonnant le convenable aux gens présents (pas de burqinis à l'époque)

Screen 2 : sources sur les ibadites/kharijites ImageImage
Ils veulent interdire le mal mais génèrent un mal plus grand

(Ibn Umar, Hassan al Basri, Hudayfah Ibn al Yaman)
Une divergence principale se situe entre ceux (ahl al hadith, littéralistes, "hanbalites") pour qui l'activité favorite est principalement de briser des instruments de musique et des carafes de vin

Et ceux qui estiment qu'il faut prendre les armes contre les dirigeants
Dans la suite du thread, j’aborderai la position des fondateurs des écoles juridiques Sunnites, puis des écoles elles-mêmes

Et aussi l’approche actuelle dans les groupes islamistes, qui récupèrent ce "devoir" à des fins politiques
(toute ressemblance avec des évènements actuels ne serait que fortuite .. mdrr)
Bon reprenons.

Le contexte chaotique (8eme au 10eme s) favorise le développement de cette notion, principalement au sein de groupes schismatiques, dans une dimension politico-religieuse (la conquête de l’Imamat/Califat)
Du coté « Sunnite », certains Califes, bien sûr, s’arrogent une forme de prérogative de ce devoir, et peuvent instaurer/autoriser un muhtasib (censeur, police islamique) qui surveille, notamment, les marchés
Des avis mentionnent Abd el Malik à être le 1er Calife à s’accaparer ce devoir de façon autoritaire

Les Califes Al Mansur (775) ou al Mutadi (870) étaient réputés pour « interdire le blâmable » (notamment l’alcool et le chant)
Du point de vue théologique, contrairement à ce que des prédicateurs prétendent aujourd’hui par anachronisme :

il n’y a aucune uniformité, mais uniquement des individus, dans leur contexte très local et immédiat
Les écoles Sunnites ne sont pas encore constituées, il n’y a que très peu de développements doctrinaux

Les premiers savants se retrouvent, de fait, confrontés à une notion aux relents activistes qui ne leur plaisent pas forcément
Des questions essentielles se posent alors :

-Comment ménager la pratique de cette obligation religieuse et la puissance publique ?

-Est-ce que l’Etat possède le monopole de la violence légitime ?

-Est-ce que l’Etat doit lui-même être irréprochable ?
Par la suite, la vue principale chez les Sunnites, contrairement à d’autres courants, sera d’en faire une obligation solidaire :

Si certains s’en chargent, les autres en sont déchargés

(comme le jihad, les 2 notions étant d’ailleurs parfois indistinctes)
L’idée, bien sûr, est de limiter l’anarchie, et permettre au dirigeant de recruter/autoriser des censeurs .. une police islamique qui assumera cette fonction
Et, au niveau individuel, une série de conditions à l’exercice du devoir lorsque l’occasion se présente

(les conditions varient : capacité, efficacité, résultat, autorisation du dirigeant, etc..)

En fait, des solutions pr lutter contre le fanatisme, et assurer l’ordre public
Bref, il y avait donc 2 formes principales de manifestation du "devoir" dans l’espace public :
-La censure/hisba, effectuée par le dirigeant, ou par des individus isolés, de tous courants, parfois des groupes, dont les cibles principales sont les boissons alcoolisées, les relations sexuelles illicites, les instruments de musique et le chant
(briser les instruments viendrait d'Ibn Masud (652), compagnon du prophète, qui arrachait les tambourins des mains des enfants pr les casser)

-Et la lutte politique pr la destitution du dirigeant injuste/qui n’applique pas ce devoir correctement, pr instaurer un Imamat/Califat
Ds ce contexte, comment se situent les 1ers savants ?

D’après certains prédicateurs actuels (qui aimeraient bien eux aussi, restaurer un Califat), ceux ci étaient de courageux activistes, qui n’hésitaient pas à ordonner le convenable aux dirigeants

Il n'en était rien
1-Ibn Hanbal et les hanbalites :

Ahmad Ibn Hanbal, fondateur du courant dit « littéraliste, ahl al hadith » y voit une obligation individuelle, y compris par la main, mais strictement limitée par la puissance terrestre

fr.wikipedia.org/wiki/Ahmad_Ibn…
La rébellion contre le dirigeant injuste est interdite, et il faut lui obéir (sauf dans la désobéissance à Allah)

Une obéissance sans chaleur ni sourire, il ne faut ni s’y confronter, ni collaborer

Il est prêt à rendre à César ce qui est à César Image
Par ailleurs, le respect de la vie privée passe parfois avant l’obligation

Il est donc interdit d’espionner, de chercher à découvrir un tort pour le corriger

La peur annule également l’obligation
Il faut casser les instruments de musique, briser les récipients contenants de l’alcool, les échiquiers, mais ne pas chercher à les découvrir s’ils sont cachés chez les gens.
Il n’y a aucune référence à constituer des groupes ou à étendre cette obligation au-delà du cercle direct de l’individu

Le niveau de violence envisagé reste faible, il n’est jamais question d’utiliser des armes

On ne doit PAS chercher à engager le dirigeant dans la performance Image
Il ne sert à rien de dénoncer aux autorités, sauf dans certains cas spécifiques, ou c la seule solution pour faire cesser le mal.. un cas de force majeure

Par ex certains utilisaient des grenouilles et des souris comme appât à la pêche. Cela est inadmissible et doit être dénoncé
Mais il n’en est pas de même du buveur d’alcool, par exemple, qui doit être sermonné (sauf exception ci dessous) mais pas dénoncé
Ibn Hanbal tolère l’alcool chez les Hanafites puisque les Hanafites, de cette époque, le toléraient

Lorsqu’il se trouve chez le savant al Bazaar, en présence d’alcool, qui le presse de prendre position sur cette question, il répond simplement:

« ça dépend de vous, pas de moi » Image
Tous ces avis d’Ibn Hanbal ne forment pas une doctrine cohérente et élaborée, mais une mine d’informations sur sa perception des choses, apolitique et individuelle

D’une façon générale, Ibn Hanbal se tenait très éloigné des dirigeants … ImageImage
D’une part, il ne fit rien pour être perquisitionné en pleine nuit, fouetté, emprisonné, par les autorités Califales :

il ne se plaignait que d’une chose : qu’on ne le laisse pas seul et tranquille (dédicace Sihamedi)
D’autre part, rien n’indique qu’il ait joué un rôle dans les mouvements populaires survenus en 817 à Baghdad. Il s’opposa même fermement à un projet de rébellion contre al Wathiq (847)
A l’époque ou l’Etat était activement hérétique (Mutazilite), avec des imams adeptes d’une « fausse » doctrine qui dirigeaient la prière, Ibn Hanbal participait au rituel, puis refaisait sa prière une fois chez lui

Il ne s'est pas rebellé contre le discours officiel
Par la suite, il ne tenta pas de se rapprocher d’avantage d’al Mutawakil, qui pourtant partageait ses vues

Lorsque son oncle lui proposa de l’introduire à la cour du Calife, pour lui ordonner le convenable, Ibn Hanbal refusa :

« lorsque la mer déborde, qui peut l’empêcher ? » Image
@AurelienMarq : la laicité chez les littéralistes originels
Bon, je reprends ... oui, je suis parti pour le plus long thread de Twitter

Le quiétisme d’Ibn Hanbal marquera le courant littéraliste durant plusieurs décennies après sa mort

Le courant littéraliste : en.wikipedia.org/wiki/Ahl_al-Ha…
Ce n’est qu’aux 10eme et 11eme siècles que les Hanbalites de Baghdad auront, pr certains, un comportement aux antipodes, très activiste en public, dirigé principalement contre l’hérésie et le blâmable

Al Barbahari (941) est symbolique de ce changement

en.wikipedia.org/wiki/Al-Hasan_…
En 923, lors de la mort d’al Tabari, le célèbre savant dû être enterré de nuit car les Hanbalites s’opposaient à des funérailles publiques, l’accusant de Shiisme
En 929, une grave émeute éclate entre les Hanbalites et leurs adversaires théologiques

(divergence sur les attributs divins, athari vs ashari)
Entre 935 et 941, le groupe d’al Barbahari, même s’il se refuse à utiliser des armes, pille des magasins, harcèle des pèlerins Shiites, Shaféites et Asharites en général
Ils attaquent des prédicateurs, et des maisons de notables pour y chercher de l’alcool, des chanteuses ou des instruments de musique, systématiquement brisés

Le chef de la police devra interdire leurs rassemblements, et le Calife menacer d’agir militairement
Jusqu’au 11eme s, des affrontements entre Shiites et Sunnites, surtout Hanbalites, sont fréquents à Baghdad

Cette image de l'activisme Hanbalite est en contraste frappant avec les attitudes d'Ibn Hanbal lui-même – ces agissements choquaient aussi le reste de la population
Plusieurs cas d’activistes individuels sont rapportés, ils interviennent dès qu’ils voient un comportement illicite, sans se soucier du statut social de leur cible ou des conséquences
(il faut noter que ces débordements s’inscrivent dans le cadre d’un certain laxisme politique à l’époque :

les Hanbalis sont de + en + nbeux, ils viennent de tous courants antérieurs et l’influencent, et le Califat se relâche)
Dans ce prisme, soit l’Etat est absent, ils n’en tiennent pas compte, soit, pour la première fois chez les littéralistes, il finira par devenir envisageable qu'il soit un allié dans la lutte contre le blâmable
Ainsi, à Baghdad (a contrario de leur comportement en Syrie ou ils s’y refusent), certains Hanbalites accepteront des postes à responsabilité, notamment dans le domaine juridique
Ces juristes vont reprendre des corps de doctrine Mutazilite en y insérant les vues Hanbalites lorsque leurs équivalents Mutazilites sont jugées inacceptables
Le hanbalite Qadi Abu Yala (1066) est le 1er a évoquer clairement une division des devoirs en fonction des attributions

en.wikipedia.org/wiki/Al-Qadi_A…
Ainsi, dans certains cas seuls les savants sont autorisés à ordonner (devoir avec la langue), et les dirigeants à agir (devoir avec la main)

Ainsi qu’une série de conditions afin de restreindre l’application du « devoir » :
- la connaissance du Droit, connaissance des faits, agir ne doit pas conduire à un mal plus grand, doit se faire avec une chance de réussite, ne doit pas comporter un risque personnel
Après l’apolitisme d’Ibn Hanbal, puis une période d’anarchie, nous avons enfin, pour la 1ere fois, fin 11eme s, ce qui ressemble à une doctrine à peu près construite

4 siècles après la période prophétique ! .. Très loin après les « salafs »
Abd el Qadir al Jilani (1166) : division tripartite : les savants ordonnent avec la langue, les dirigeants avec la main, les croyants avec le cœur

fr.wikipedia.org/wiki/Abd_al_Qa…
La grande figure fondatrice de la doctrine Hanbali à Baghdad est Ibn al Jawzy (1201)

fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_al-Ja…

En rédigeant environ 250 travaux, il va permettre à son école de rivaliser dogmatiquement avec les autres pour la première fois.
Sur le sujet nous concernant, il va reprendre le développement d’al Ghazali (Shaféite, 1111), mais en l’adoucissant fermement

(la doctrine d’al Ghazali étant particulièrement activiste).
Ainsi, par ex :

-Si Ghazali semble tolérer l’utilisation de la violence, même sans permission du dirigeant, Ibn al Jawzy dira que la permission est obligatoire
-Ghazali tolère le fait de constituer des bandes armées, sans autorisation du dirigeant. Ibn al Jawzy dira que la permission est obligatoire
-Ghazali considère louable de s’adresser durement à un dirigeant. Ibn al Jawzy reconnait que cette vue est répandue chez les savants, mais se prononce contre ..
Car les dirigeants, par constitution, ne peuvent tolérer l’insulte ... ce qui les pousse à commettre une encore plus grande injustice

Bref, les Hanbalis finirent, à Baghdad et sauf exceptions, par s’intégrer, et s’habituer à la présence des autorités temporelles, et inversement
A Damas (l’autre centre du Hanbalisme), sauf cas particulier d'Abd al-Ghani al-Maqdisi (1203), qui faillit se faire tuer plusieurs fois en brisant des instruments ou des carafes chez des notables, les Hanbalis n’entraient pas en confrontation avec l’Etat, et refusaient les postes
Najm al Din al Shirazi (1190) dira sur son lit de mort être heureux de n’avoir jamais occupé de fonction publique

Le 1er juge Hanbali de Damas, Ibn Abi Umar al Maqdissi (1283) refusera tout salaire pour occuper ce poste
Bon, puisque Nader nous conseille Ibn Taymiyya (1328), voyons ce qu’il en pense !

fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_Taymi…
Ibn Taymiyya n’était ni un activiste comme Barbahari (contrairement à ce que bcp prétendent aujourd’hui, dans un camp et dans l’autre)

Ni trop favorable au pouvoir comme al Jawzy (bien qu'il se rapproche plus de ce dernier)
Il va sans dire que, pour Ibn Taymiyya aussi, il faut briser les instruments et les carafes de vin …

mais malgré quelques faits activistes, que certains mettent en avant aujourd’hui, ceux-ci ne sont pas représentatifs du personnage
Les confrontations d'Ibn Taymiyya avec les autorités étaient, certes, une caractéristique, mais simplement épisodique dans sa carrière

Et, derrière elle, se trouvait une disposition structurelle à coopérer avec l'État
Il n'était pas un agitateur, en 1311, il refusera le soutien de la foule contre des adversaires

C'est la coopération plutôt que la confrontation qui est la clé de sa pensée politique

Et celle-ci éloignera définitivement le Hanbalisme de l’apolitisme de son fondateur
Le « devoir » est collectif, et est assimilé au jihad, si certains s’en chargent d’autres en sont déchargés.

Il reprend la tradition « des 3 modes, cœur, langue, main ». ImageImage
Il se distingue par un utilitarisme prononcé.

Le devoir signifie pour lui de généralement choisir le plus grand de deux biens, ou se contenter du moindre de deux maux ImageImage
Il considère que le devoir doit être obligatoire pour les dirigeants et les savants sur l’ensemble des croyants

Le dirigeant a un travail à faire, et il n'a pas à en avoir
honte, à condition qu'il le fasse au mieux de ses capacités
Plus que ça, toutes les formes d'autorité politique ont la bénédiction de la loi sainte (sharia), et tous les offices publics sont des offices religieux

Il n’y a plus de «malaise» entre le moralisme quiétiste Hanbali et le politique, puisque tout est politique et tout est moral Image
Il y a, dit-il, 3 groupes :

-Le premier groupe tient, en effet, qu'il ne peut il y avoir de morale politique ; alors il opte pour une politique sans morale

-Le second partage la prémisse, mais opte pour la morale sans politique
-Le troisième groupe est, bien sûr, celui qui fait les choses correctement, en évitant les positions extrêmes des 2 autres, en rejetant leur prémisse commune Image
Certes, il va condamner les Kharijites, mais en s’éloignant d’Ibn Hanbal, et acceptant l’indistinction entre la morale et la politique, il deviendra plus tard, pour cela, la référence favorite des islamistes

(qui reprendrons ce qui les intéresse uniquement)
Après Ibn Taymiyya (1328), il n’y a plus de développement notable dans la pensée Hanbali, qui ne ressurgira qu’avec al Wahhab au 18eme siècle, en Arabie cette fois
(suite au prochain épisode : l’avis des autres écoles, puis la période moderne)

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