J'ai un truc à vous raconter à propos de Lalanne. On est un soir de 2003, et Joey Starr, Béatrice Dalle, Karl Zéro et Francis Lalanne sont dans mon salon. (Je vous promets que c'est pas le début d'une blague.)
Ils sont là pour diner, pour fêter la fin de la diffusion (ou la fin du tournage, je sais plus) de 60 jours 60 nuits, une émission de télé-réalité pas forcément inoubliable où Lalanne et Joey Starr sont suivis par des caméras pendant, you guessed it, 2 mois.
Béatrice Dalle est là parce qu'elle et Joey Starr sont ensemble, quant à Karl Zéro, il est là parce qu'il est producteur de l'émission. Et s'ils sont chez moi, avec l'équipe, c'est parce que mon père est co-producteur.
Je vous laisse imaginer à quel point un diner avec Karl Zéro, Joey Starr, Béatrice Dalle et Francis Lalanne doit être perché...
...parce que moi je m'en souviens pas, j'avais 12 ans. Désolé.
Ce dont je me souviens, c'est une histoire racontée par mon père, qui se passe quelques mois plus tôt, à la signature du contrat de l'émission.
Voyez-vous, Lalanne a une passion, les petites figurines en plomb, celles qu'il y avait chez nos parents voire nos grands-parents : il a d'ailleurs racheté une usine de soldats en plomb pour lui éviter la disparition.
Alors quand ils sont chez l'avocat pour signer les contrats, Lalanne sort toute une série de figurines : l'indien, le cow-boy, le chevalier, le poilu... et les dispose en flèche autour de lui, armes pointées vers l'extérieur.
Ce sont ses anges gardiens, pour le protéger contre les gratte-papiers. Normal, j'ai envie de dire.
Les contrats passent de mains en mains puis arrivent dans les siennes. Et là...
Il prend un des soldats dasn sa main, le tourne vers lui, le regarde, et entame un dialogue mental, hoche la tête, le repose. Il en prend un second, recommence, puis un troisième, etcaetera... puis une fois le cirque terminé, signe les contrats.
IL LEUR DEMANDAIT LEUR AVIS.
(Ou leur accord, je sais pas, me demandez pas, j'veux pas savoir.)
Donc voilà qui compte vous entraîner dans une insurrection armée. Bonne chance les gars.
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Joyeux anniversaire à la déclaration « Le risque est faible mais notre système de santé est préparé » d'Agnès Buzyn 🎂
Rappels : 1) « Le risque est faible »
2) « Notre système de santé est préparé » : les urgences étaient en grève depuis avril 2019 pour alerter sur l'état de l'hôpital, des infrastructures et du matériel, les conditions d'accueil des patients & de travail des soignants, le nombre de lit... lemonde.fr/sante/article/…
Je me sens insulté par cette note... Aucun économiste ne doute du fait que les dettes publiques détenues par la BCE sont des obligations perpétuelles zéro-coupon (tant que la BCE est ok pour racheter à chaque roulement), voyons, on est pas complètement aveugles...
Par contre : 1) on est moyen d'accord sur le fait que ça sera éternel : et si c'est le cas, autant l'acter plutôt que laisser les marchés dans le doute !
2) on doute de la capacité des non-économistes à comprendre que ça signifie que c'est un don, et c'est normal quand on lui dit partout "117% de dette publique" alors qu'on devrait lui dire 90% si c'était vraiment un don
Question pour les historiens du parlement : c'était un vrai problème les cavaliers législatifs avant 2009 ? Ou surtout une impression du grand public ?
(Les vrais cavaliers hein, genre le truc qui tente de supprimer l'ISF au milieu d'un texte sur le sport, pas ceux d'aujourd'hui)
Je demande parce que les articles 40 et 45 sont devenus parmi les plus gros moyens de dessaisir le Parlement de son rôle et d'éviter tous les débats politiques de fond qui pourraient déranger le gouvernement...
...et pour autant j'ai pas du tout l'impression que les soupçons du grand public à l'égard de l'existence des cavaliers législatifs aient été dissipés !
Depuis plusieurs jours, je suis obnubilé par cette chanson, elle raconte l'histoire d'un équipage de baleinier, trimballé entre excitation à chaque passage du ravitailleur qui amène sucre, thé et rhum, attente du repos, et désespoir d'une chasse dont ils ne voient pas la fin...
As far as I've heard, the fight's still on, the line's not cut and the whale's not gone, the Wellerman makes his regular call to encourage the Captain, crew, and all.
C'est un peu nous tous.
Puis ça a dérapé en un remix lourd. J'espère juste qu'un jour ils feront la chanson entière.