La sortie médiatique des Jacob, à visage découvert, fait repenser à une anecdote. On a pu voir sur les gros plans la fameuse cicatrice de Marcel, sur le côté droit de son cou. (1/9)
Celle-ci est la conséquence d'une opération à la gorge, à la suite de laquelle il a gardé une voix rauque.Anecdote relatée par @ThibautSolano dans le livre du même nom. Un soir de décembre 82, une échauffourée éclate tard dans la nuit après une banale histoire de circulation(2/9)
Gilbert, le frère de Jean-Marie, et son père Albert, sont aux prises avec Marcel Jacob visiblement éméché. La bagarre est évitée de peu, mais les mots fusent. "T'as beau faire du karaté, je t'éclaterai les couilles" lance Marcel à Jean-Marie. (3/9)
C'est au cours de cet accrochage que Marcel refusera de serrer la main "au chef", en le traitant de "rampant, de vermine, qui n'a même pas de poils sur la poitrine". Sa femme Jacqueline se montrera elle-même très agressive. (4/9)
"T'es qu'une saleté de Villemin, comme ton père, Jean-Marie !" lance-t-elle. Puis à Christine :
"Tire ton cul, salope", avant de filer dans sa voiture pour chercher un nerf de bœuf.
Quand on voit la Jacqueline penaude de 2021, on a du mal à le concevoir! (5/9)
Aujourd'hui, vous êtes nombreux à être frappés par les similitudes entre la voix du corbeau et celle de Marcel, que l'on découvre à proprement parler. Même si le rapprochement est troublant, cela ne fait pas de lui un coupable. (6/9)
Il faut savoir raison garder en se rappelant que, jusque à présent, aucune expertise scientifique n'a été en mesure d’attribuer la voix du corbeau à quelqu'un. Parfois même, les experts n'ont pas su se mettre d'accord quant à savoir s'il s'agissait d'une femme ou d'un homme (7/9)
Les enregistrements audio de l'époque sont en effet de trop mauvaise qualité, et ont été enregistrés via l'écouteur du téléphone, ce qui a tendance à rendre les analyses plus délicates. (8/9)
Les enregistrements vidéo de l'interview pourraient-ils servir de base à une nouvelle comparaison scientifique? Ça ne coute rien d'y croire... (9/9)
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L'interview à venir des Jacob sera inédite : vraisemblablement finement orchestrée par leurs avocats Me Berna et Giuranna, elle témoigne avant tout d'un changement complet de stratégie. (1/11)
En effet, depuis 1984, les époux Jacob se sont toujours efforcés de passer sous les radars, de rester dans l'ombre, en évitant soigneusement les caméras et les micros. Depuis 1984, il n'existe aucun enregistrement audio ou vidéo où on peut les entendre. (2/11)
Inversement, ils ont également tout fait, notamment Marcel, pour rester discrètement au contact de l'enquête:
-via les aller-retour au tribunal avec Marie-Ange Laroche
-en essayant de se porter partie civile pour avoir accès au dossier (3/11)
En premier lieu, le recours à la nouvelle technique de recherche ADN par #parentèle. En général, une trace ADN prélevée sur une scène de crime est comparée à une base de données du FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques). (2/10)
Fichier qui compte aujourd’hui environ plus de 4 millions de profils génétiques. Toutes les personnes condamnés ou contre qui il existe de graves indices concordants sont fichées. Si l'ADN prélevé ne "matche" pas parfaitement à un profil de la base, on fait chou blanc. (3/10)
Le nouveau magistrat en charge de l'enquête aurait procédé à de nouvelles actes d’enquête début décembre. Des auditions de témoins ayant gravité autour des principaux protagonistes en 1984.
Suite à l'annulation du PV de garde à vue de Murielle Bolle, les enquêteurs ont pu reprendre leur travail d'enquête. C'est ce qu’annonçait Me Moser il y a quelques mois. (2/5)
Dans les prochaines semaine, une nouvelle expertise d'écriture sera versée au dossier. Il s'agit d'une analyse de stylométrie, commandée par la juge Barbier auprès d'une société suisse spécialisée dans la lutte contre les plagiats. (3/5)
Il y a quelques jours, France Télévisions a été condamnée pour diffamation publique à l'encontre de Bernard Laroche, au préjudice de Marie-Ange sa veuve et ses enfants. (1/6)
Selon la justice, le reportage "Envoyé spécial" diffusé en juin 2018 présentait Laroche de façon insidieuse comme le corbeau. On y voyait notamment la première graphologue, Marie-Jeanne Berrichon Sedeyn, affirmer ses certitudes sur l'analyse des lettres du corbeau (2/6)
Or, il faut rappeler que les expertises de Mme Berrichon Sedeyn ont été annulées pour vice de forme assez tôt dans l'enquête. Par la suite, 7 experts ayant analysé les lettres ont conclu que Laroche n'en était pas l'auteur. (3/6)