Jour 24 du #BlackHistoryMonth : your daily reminder qu'on trouve plein de pépites sur @Inafr_officiel, notamment si vous vous intéressez aux intellectuels et penseurs antillais au 20e siècle ! Ici une vidéo incroyable de Maryse Condé ⬇️ ina.fr/video/I1234771…
Si vous ne la connaissez pas encore, Maryse Condé a été prof de littérature francophone à Paris dans les années 70 même si elle est aujourd'hui surtout connue pour son activité d'autrice. Elle a notamment remporté en 2018 le prix Nobel de Littérature alternatif.
Dans cette vidéo de 1978, on la retrouve, seule femme noire sur le plateau, à répondre aux mêmes questions qui sont encore posées aujourd'hui et à y apporter les mêmes réponses, en rappelant notamment la violence du système esclavagiste.
Bref, en plus de vous plonger dans leurs oeuvres, ces interviews disponibles sur @inafr sont très chouettes pour connaître la pensée de ces auteurs francophones souvent méconnus : Swcharz-Bart, Chamoiseau, Glissant, Césaire, Confiant ... n'attendent que vous !
Rien à voir mais je vous rappelle que je serai dimanche à 18h sur Twitch pour clôturer ce mois en répondant à vos questions ! A demain 👋
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Jour 26 du #BlackHistoryMonth. Pour cet avant-dernier jour, je voulais vous partager une histoire méconnue, inspirée par ma semaine de vacances en Charente-Maritime : celle des soldats coloniaux de l'île d'Aix en 1798-1799. C'est parti pour un mini-thread ⬇️
Déjà l'île d'Aix, pour ceux qui sont nuls en géo (comme moi quoi), c'est quoi ? Une petite île d'1 km2 carrée, située entre Rochefort/La Rochelle et l'île d'Oléron.
A partir de 1795, l'île est utilisée comme dépôt colonial (en parallèle de Dunkerque, Le Havre, Nantes, Bordeaux et Marseille) : elle sert à contrôler les arrivées depuis les colonies en rassemblant les soldats venus des territoires antillais ou libérés par les Anglais.
Jour 18 du #BlackHistoryMonth : pour ce #vendredilecture, je vous parle d'une BD que j'ai adoré, à la fois hyper-documentée et passionnante : Les esclaves oubliés de l'ile Tromelin par Savoia.
Cette BD revient sur la vie des esclaves abandonnés sur l'ile- ou plutot l'îlot Tromelin- à la suite d'un naufrage à la fin du 18e siecle.
Ce qui rend cette BD si riche, c'est qu'elle a été écrite en parallèle d'une exposition du même titre présentée au musée de l'Homme en 2019 avec les artefacts de la mission archéologique.
Jour 13 du #BlackHistoryMonth : pour cette Saint-Valentin, je voulais vous partager une histoire d'amour fort à propos, puisque le protagoniste principal s'appelle Fevrier. Et en plus, ca finit bien 😊⬇️
Tout commence en janvier 1788. Fevrier, Jean-François de son prénom, est un négociant aisé mais qui ne ressemble pas vraiment aux autres : c'est un enfant illégitime et sa mère est une libre de couleur haïtienne.
Installé à Bordeaux, il fait la rencontre de Nancy Draveman, une riche veuve qui vient également d'une grande famille de négociants bordelais. Les deux amoureux décident de se marier meme si la famille Draveman s'y oppose fermement.
Jour 12 du #BlackHistoryMonth : puisque la France, c'est aussi les DROM-TOM, je voulais vous présenter une de mes bibliothèques numériques préférées pour l'histoire des populations noires, mais bien trop méconnue malgré sa richesse : j'ai nommé Manioc ⬇️
Manioc, c'est quoi ? Une bibliothèque numérique piloté par l'Université des Antilles et l'Université de la Guyane. Elle est destinée à rassembler des contenus très variés sur l'histoire des Caraïbes et de l'Amazonie et elle se distingue par sa conception très large du patrimoine.
Car Manioc ne valorise pas que des livres anciens ! Un gros accent est mis sur les productions contemporaines avec par ex un projet autour des manuscrits de Maryse Condé, autrice guadeloupéenne et lauréate du prix Nobel Alternatif de littérature en 2018 maryse-conde.manioc.org
Dans ce roman, Dongala revient sur le parcours musical d'un violoniste méconnu du 18e siecle, Georges Bridgetower. minorhist.hypotheses.org/305
Outre l'évolution du jeune homme de l'enfance à l'âge adulte, j'avais été marquée par le portrait très évocateur du Paris des Lumieres et par l'attention porté au rôle de Bridgetower père et ses connexions dans le milieu artistique.