1/n Il n'y a pas de réponse certaine à la question : combien de temps durera mon immunité?, on peut seulement essayer d'évaluer l'effet de l'immunité acquise naturellement à l'échelle d'une population, avec des incertitudes.
2/n Il n'y a pas de réponse certaine car il y a énormément de facteurs qui interviennent: l1- en rapport avec les caractétistiques de la réponse immunitaire individuelle, 2- en rapport avec l'état de santé d'un individu donné, 3-en rapport avec l'évolution du virus, ses mutations
3/n "Immunité" ne veut rien dire, même si les medias ont longtemps assimilé immunité humorale, due aux anticorps circulants et immunité protectrice, qui protégerait contre la maladie.
4/n D'un point de vue utilitaire et de santé publique on peut distinguer 1-l'immunité stérilisante, qui empêche toute réinfection et peut empêcher la circulation virale , 2-immunité "fonctionnelle" qui empêcherait les formes graves 3-l'absence de ces deux types d' immunité.
5/n Ce qui complique encore les choses c'est que deux réactions immunitaires ayant des caractéristiques biologiques identiques chez deux personnes dont l'une a une santé dégradée, pourront ne pas aboutir au même degré de protection contre les formes graves.
6/n Ce qu'on commence à entrevoir, comme cela était envisagé déjà avant cette crise pour d'autres coronavirus, c'est que l'immunité cellulaire due aux lymphocytes T, pourrait induire une immunité fonctionnelle, protégeant contre les formes graves, pendant plusieurs années.
7/n Cela chez une large majorité de la population, suffisamment jeune et/ou en bonne santé pour avoir une réponse immunitaire de bonne qualité.
8/n Si on tombe d'accord sur l'idée que l'objectif n'est pas d'éliminer les rhumes, mais d'empêcher une proportion importante de formes graves, ce type d'immunité peut être considéré comme nécessaire et suffisant pour mettre fin à cette crise, malgré une circulatn virale persistt

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7 Mar
1/n Covid et enfants. Un état des lieux qui confirme la bénignité de la maladie pour les enfants mais aussi les effets néfastes sur leur santé mentale de la crise et du confinement theconversation.com/un-an-plus-tar…
2/n Le temps passé permet de confirmer la bénignité de la maladie chez l'enfant et l'adolescent. P exp les <18 ans, 21% de la population représentent une hospitalisation sur 1000. Pour les décès c'est moins de 1/10 000 dc Covid (6 décès d'enfants) Image
3/n Plus les enfants sont jeunes, plus les formes cliniques habituelles sont légères, les nouveaux-nés étant les moins concernés. En grandissant la présentation clinique se rapproche de celle des adultes.
Read 8 tweets
5 Mar
1/n Actuellement il apparaît une sous-mortalité globale en Europe , y compris sur ds classes d'âge très touchées par la mortalité attribuée à la Covid, et il y a en parallèle une réductin de la mortalité attribuée à la Covid. Je ne vois pas de commentaires là-dessus dns ls medias
2/n Cette sous mortalité est visible sur les graphiques d'Euromomo sur les classes d'âge 15-44 ans, >65 ans et >85 ans. ImageImage
3/n Pour ce qui concerne la mortalité attribuée à la Covid, il y a une réduction du taux de mortalité, qui apparaît indépendant des mesures prises et du degré de contrainte exercé. Cette mortalité diminue aussi bien en France qu'en UK.ourworldindata.org/coronavirus-da… Image
Read 9 tweets
5 Mar
1/n Les données de l'INSEE montrent bien qu'il n'y a pas de surmortalité chez les moins de 40 ans, que toute la surmortalité observée n'est pas due à la Covid et le rôle de l'effet babyboomer dans le nombre absolu de décès. Via @Hergeloffeni
2/n En effet, ce graphique animé, montre que la Covid19 est arrivé au moment où les babybomers atteignaient des âges entre 50 et 75 ans.
3/n Le fait qu'une part relativement importante de la population ait entre 50 et 75 ans s'est traduit par un NOMBRE relativement plus élevé de décès à ces âges, comme le montre ce graphique.
Read 4 tweets
3 Mar
1/n Pourquoi les pics de décès ayant pour cause annoncée des maladies respiratoires, c'est à dire covid , grippe et pneumopathie sont concomitants?
En réalité il est difficile d'identifier la cause précise du décès et les causes d décès sont interchangeables pour les pathos respi
2/n Au début du vingtième siècle les maladies respiratoires étaient dans nos pays occidentaux la première cause de décès. C'est ce que j'explique ici medcritic.fr/grippe-et-dema…
3/n Moins le niveau de vie d'un pays est élevé, autrement dit, plus la pauvreté y est importante, plus les pathologies infectieuses forment une part importante des causes de décès, ces décès survenant à tout âge dans ces pays.
Read 14 tweets
3 Mar
1/n Une réflexion intéressante de Vinay Prasad sur la stratégie #ZeroCovid : "Poursuivre imparfaitement un objectif parfait, peut-être pire que d'essayer avec constance de bien faire".
2/n Outre les différences que chacun connaît entre pays, géographiques, démographiques, culturelles, immunitaires (?) VP, tout en reconnaissant que certains moyens de lutte peuvent être adoptés par le camp #ZeroCovid et le camp "faire au mieux" explique>
3/n 1- que prendre les indicateurs pour un phare dans la nuit c'est prendre des vessies pour des lanternes, car la manière de mesurer les cas, les hospit, les décès... varie d'un pays à l'autre et d'un moment à l'autre;
Read 8 tweets
2 Mar
1/n Il se produit en UK la même chose qu'en France malgré une trajectoire de l'incidence différente ( 3×+ fbl en UK) : il n'y a plus ou peu d'excés de mortalité Image
2/3 La diminution à la fois du nombre de cas, des hospitalisatiins, et des réa se produisant sélectivement sur les plus de 70 ans, on peut penser que cela est dû à l' effet des vaccins sur les pops les + âgées et fragiles. Image
3/3 La réduction des décès parmi les plus âgés pourrai aussi être dû à l'effet de moisson, à l' atteinte d'une forme d'immunité collective dans les EHPAD dont le 1/3 résidents ont présenté des infections confirmées.
Read 5 tweets

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