À Paris le gouvernement joue au débile en relativisant l'épuisement des soignants, en comptant sur la banalisation de chiffres affolants (plusieurs centaines d'évacuation sanitaire hors de la région capitale) et en multipliant les déclarations creuses (nous sommes vigilants).
L'idée est que la vaccination aidant, le nombre de morts chez les plus âgés n'explose plus, les réa étant pleines de gens plus jeunes.
Pourtant si le gouvernement écoutait ses militaires (puisque nous sommes supposés être en guerre et que notre président n'est plus amusé par les médecins), il saurait que ce qui inflige le plus de dégâts à l'ennemi ce ne sont pas les morts mais les blessés et les invalides.
Chaque jour qui passe, on accumule d'une part des patients en réa qui ne vont pas en sortir comme ça lundi prochain pour reprendre leur boulot. Et certains auront des séquelles longues.
D'autre part chaque jour on accumule des retards de prise en charge parfois graves.
D'autre part chaque jour on accumule des retards de prise en charge parfois graves.
Au total, plus on attend pour ne pas "paralyser" la société, plus on la paralyse. C'est absurde, c'est démagogique, et comme nous ne sommes pas dans un jeu vidéo, il n'y aura pas de deuxième chance quand on aura perdu la mission.
Si ça se produit, on aura basculé dans un monde où faute de courage politique, on aura été contraint de mettre en place un plan d'évacuation sanitaire que la France n'a pas connu depuis la guerre, alors que tout était annoncé depuis des semaines.
https://twitter.com/s_jourdain/status/1370297031831515140?s=19
Et cela illustre en GRAND un sujet fréquent d'incompréhension sur Twitter.
La santé et la maladie ne sont pas un sujet de discussion démocratique sur lequel on peut voter pour ou contre.
Ici le virus n'en a rien à secouer de notre opinion et ne négocie pas avec nous.
La santé et la maladie ne sont pas un sujet de discussion démocratique sur lequel on peut voter pour ou contre.
Ici le virus n'en a rien à secouer de notre opinion et ne négocie pas avec nous.
A chaque hésitation, à chaque tergiversation, à chaque pause, il gagne
Notons qu'il s'en tape également de gagner. Il n'a pas un objectif dont on pourrait espérer qu'il le calme une fois atteint
Il n'a ni envie, ni désir, ni projet, ni plan, ni programme
Discuter est futile
Notons qu'il s'en tape également de gagner. Il n'a pas un objectif dont on pourrait espérer qu'il le calme une fois atteint
Il n'a ni envie, ni désir, ni projet, ni plan, ni programme
Discuter est futile
C'est dur pour les étudiants ?
Le virus s'en tape.
C'est dur pour les EHPAD ?
Le virus s'en tape.
C'edt dur pour les artistes ?
Le virus s'en tape.
C'est dur pour les malades chroniques ?
Le virus s'en tape encore plus.
Refuser cette réalité, c'est la faire durer encore plus.
Le virus s'en tape.
C'est dur pour les EHPAD ?
Le virus s'en tape.
C'edt dur pour les artistes ?
Le virus s'en tape.
C'est dur pour les malades chroniques ?
Le virus s'en tape encore plus.
Refuser cette réalité, c'est la faire durer encore plus.
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