1/ La question du jour, occasion d'un nouveau thread. L'infection asymptomatique du SARS-CoV-2 passe-t-elle par le nez, se qui suppose une infection par des gouttes de mucus, ou par la bouche, dont par des gouttes de salive.
4/ De fait, les fosses nasales semblent depuis le début être le lieu de l'infection initiale. Une synthèse sur le blog de @MarcGozlan
qui date un peu et donne la bibliographie des premiers mois de l'épidémie. lemonde.fr/blog/realitesb…
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Un article à lire, fort intéressant, qui serait convaincant s'il n'avait cette brillance et cette manière d'affirmer qui suscitent la méfiance, surtout quand la conclusion est fausse: "l'épidémie ne dépend pas de nos comportements ou si peu".
J'ai oublié de mettre le lien.
C'est l'archétype de l'article malin par un auteur malin, qui met en valeur des choses finalement simples et bien connues, mais peu vulgarisées, mais finit par dire des sottises aussi énormes que ce qu'il prétend corriger. liberation.fr/idees-et-debat…
L'article a ceci d'irritant qu'il ne se fonde sur aucun travail de terrain: le type ne se confronte manifestement pas à la question concrète, technicisée, de la sécurisation sanitaire et de l'endiguement épidémique.
Il lui manque ceci: la responsabilité que confère le faire.
1/ Les faits sont têtus et la science s'appuie sur une méthode qui lui confère une certaine fiabilité. Les simulations d'épidémiologies détaillées dont le conseil scientifique et M. Macron ont disposé viennent de paraître.
2/ Les scenari laissent à l'exécutif la responsabilité du choix politique. Ce ne sont pas des prédictions qui ignoreraient l'effet social sur l'épidémie, mais des prédictions dans tel ou tel cas.
Scenario de la roue libre: 1er avril, 2750 admissions à l'hôpital sont prédites.
3/ Quelle est la différence entre l'opinion d'Epidemiolok 1er ou de Blanquer, et la science?
Et bien la science suppose la publication de preuves. Quelles sont les hypothèses? Quelle est l'état de l'art bibliographique? Quel est le modèle utilisé? Quelle est la robustesse?
1/ Martin Hirsch est l'archétype ces "néomanagers" qui ont détruit le service public hospitalier avec l'obsession de l' "hôpital de flux" soumis à des "bed managers". lemonde.fr/idees/article/…
2/ J'ai pu observer à loisir ce triste bureaucrate qui a porté l’hôpital à son point de déliquescence, à l'œuvre dans un comité Théodule où je m'étais égaré — ce type de conseil d'administration constitue son quotidien.
3/ Hirsch, donc, est dans mon esprit, la réalisation jusqu'à l'auto-caricature du néolibéralisme managérial. Je suis sa trajectoire de destruction depuis qu'il a été évidemment sarkozyste, puis straus-khanien, puis hollandiste, puis macronien…
Aurait-on pu sécuriser les écoles plutôt que de les fermer, avec de la ventilation, des capteurs CO2, des FFP2 et des purificateurs d'air à filtre Hépa?
Oui, et Blanquer en a été averti dès septembre, mais n'a pas consenti à l'investissement. liberation.fr/societe/educat…
Quelques centaines de millions € suffiraient, mais les conseillers de Blanquer, issus de l'Alt-Right étant incapables de produire une note analytique correcte ou de comprendre un texte d'une agence sanitaire, les foyers d'infection ont été préservés.
Chaque contamination en milieu scolaire a engendré en 3 mois, 4 morts dans la séquence de chaînes de contamination. La responsabilité de ces dizaines de milliers de morts est directe. Blanquer a eu la note scientifique de sécurisation sanitaire en temps et en heure.
1/ Un mois sans école, donc avec un télétravail effectif, et les beaux jours qui arrivent, nous allons avoir une décrue épidémique d'un facteur 4 en un mois (R=0.7). Nous aurons la satisfaction de constater que, malgré l'allongement de la période d'infectiosité, ça reflue.
2/ Le problème réel, c'est que sur les 500 à 1000 milliards € d'argent public évaporés dans l'épidémie (aucun journal n'a fait paraître ni le décompte ni la destination de cet argent), pas un centime n'a été consacré à limiter la propagation épidémique.
Rigoureusement rien.
3/ Par conséquent, le déconfinement dans un mois risque d'être à l'image de celui de l'an dernier, organisé par Castex sous l'égide d'Edouard Philippe, qui nous rappelle utilement ce jour la médiocrité de la période où il fut "aux manettes": un nouveau haut plateau épidémique.