🎂 3 siècles ! Oui, 3 siècles que la @gendarmerie a un maillage efficace de brigades sur toute la surface du pays ! 🏠👮 Une #proximité et un ancrage territorial multi-séculaires qui assurent votre sécurité au quotidien depuis 300 ans ! Ça mérite un #thread ! ⬇️
Hier, le général d'armée @Ch_RGZ, DGGN, accompagnait @JeanCASTEX & @GDarmanin à la brigade de @gendarmerie de Brantôme-en-Périgord, une des nombreuses brigades qui existait il y a 300 ans !
Au début du XVIIIe siècle, l'implantation locale de brigades n'allait pas du tout de soi. Les forces de la Maréchaussée étaient un peu dispersées.
C'est à la suite d'une 1ère expérience francilienne fructueuse mise en place par Colbert, que Claude Le Blanc, secrétaire d'État de la Guerre (⬇️), cherche à généraliser le concept de maillage territorial des brigades.
En 1720, il décide de définir une organisation territoriale à la Maréchaussée, en sédentarisant les brigades au sein des villes.
En gros, il dit : dans telle ville, je veux une brigade avec 1 brigadier et x cavaliers. Et il conviendrait qu'ils aient une caserne.
En 1720, Claude Le Blanc installe donc pas moins de 520 brigades sur tout le territoire. Vous voyez ci-dessous une belle carte qui représente ce maillage.
Et votre serviteur a pu mettre en évidence que, sur les 520 brigades de 1720 et les 3100 brigades qui existent aujourd'hui, 423 de ces brigades existent encore dans ces villes initiales !
La pérennité du maillage est donc in-di-scu-ta-ble. 💪
Voilà d'ailleurs, pour votre + grand plaisir, la carte de ces 423 brigades dites "tricentenaires".
Bientôt, vous pourrez les consulter en ligne sur mon Atlas. 😉
⚠️ J'insiste donc ici : les brigades étaient localisées avant tout dans les villes.
Jamais en plein milieu des campagnes, comme on le croit trop souvent ! Car les campagnes restaient d'ailleurs contrôlées par des seigneurs le plus souvent...
Pourquoi en villes ? Car ce sont les nœuds des réseaux de communication, du commerce, etc.
Être en ville, c'est contrôler ces nœuds, c'est être au cœur du réseau pour mieux se renseigner et assurer la sécurité à la fois en villes et sur les grands chemins.
Cela permet d'assurer la police des grands chemins et places royales, y compris ceux qui traversent des villes.
Mais également la police des "étrangers" (à la ville), vagabonds, nomades, déserteurs, soldats en garnison, bandes armées, canaux, ports, mariniers.
Au milieu du XVIIIe siècle, 1 brigade sur 2 était d'ailleurs implantée dans une ville avec un relais de poste (lieu avec des chevaux frais pour les cavaliers, afin de permettre une vitesse maximale à la communication par courrier). Des villes stratégiques.
Vers la fin du 18e, un enjeu important apparaît : la présence des chevaux et des cavaliers sur leur lieu de travail.
Le casernement apparaît rapidement (sans être totalement achevé à la fin du siècle). Certaines villes préféraient encore loger les cavaliers chez l'habitant...
Aujourd'hui, les gendarmes ne sont pas/plus logés chez les habitants. 😁
Par contre, depuis 3 siècles, le casernement devient consubstantiel à l’identifié du gendarme.
La brigade (en tant que bâtiment) devient un lieu emblématique des principales localités françaises.
Le casernement permet aux gendarmes d'être au contact de la population, tout en étant + efficients dans leurs missions, en gagnant notamment en disponibilité, en réactivité et en rapidité dans leurs interventions.
Climat qui vaudra à la Maréchaussée d'être considérée, à la Révolution, comme « le corps le plus utile de la Nation ».
Corps qui ne sera pas supprimé mais juste renommé en "@gendarmerie nationale" en 1791.
Alors, question légitime : pourquoi fêter ce tricentenaire ?
1⃣ Pour réaffirmer la place de la @gendarmerie dans le tissu social, économique et historique de nos territoires.
2⃣ C'est aussi rendre hommage aux femmes et aux hommes de la @gendarmerie qui sont engagés tout au long de leur vie auprès des millions de Français, dans les périodes apaisées comme dans celles de crises et de tensions. 👮♀️👮♂️
3⃣ Montrer que les leçons du passé font progresser et s'adapter la @gendarmerie pour toujours mieux protéger et servir la population. Et ce, sur tous les territoires, y compris numérique.
📖 Pour en apprendre plus sur ce Tricentenaire, je vous invite à consulter l'excellent "Livret du tricentenaire des brigades de @gendarmerie" :
➡️ fr.calameo.com/read/002719292…
En tant qu'historien, je suis très fier que l'histoire de l'Arme puisse être ainsi valorisée.
D'autant qu'elle montre que, pendant +300 ans, les cavaliers de la Maréchaussée puis les gendarmes de la @gendarmerie ont su #RépondrePrésent auprès des Français. 💪
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Alors, quelle est l'histoire de cet habit, que portent les universitaires depuis des siècles et des siècles ?
(⬇️ Le recteur et les quatre doyens de l'Université, 17e s.)
La robe universitaire fait l'objet d'une réglementation, qui évolua significativement du 13e s. au 18e s.
Ce qu'on peut retenir c'est qu'au milieu du XIVe s., les docteurs choisissent de conserver la robe, alors que la noblesse et la bourgeoisie abandonne les vêtements longs.
On m'a interrogé ce matin sur les "drôles de chevrons" que l'on voit sur les manches de 2 gendarmes sur cette photo. ➡️ Ils n'indiquent pas un grade, mais quoi alors ❓ Petit #thread sur le sujet. #histoire#leSaviezVous ⬇️
Ces chevrons indiquent :
1⃣/ soit la durée de présence au front
2⃣/ soit le nombre des blessures de guerre
Les *chevrons de présence* étaient cousus sur le bras gauche. Le 1er chevron indiquait 1 année effective de présence dans la zone des armées, et chaque chevron supplémentaire une période de six mois de plus (y compris le temps passé dans les hôpitaux pour blessure ou maladie).
La @gendarmerie est toujours en pleine #transformation pour toujours mieux lutter contre la délinquance ! Revenons dans ce #thread sur les « gendarmes de Aubenais », qui se font ici décorés en avril 1920. ⬇️
Après la 2e guerre mondiale, les brigades de @gendarmerie font face à une nouvelle forme de criminalité : les « bandits en auto ».
Qu’ils soient à pied ou en vélo, les gendarmes ne peuvent alors rivaliser. Et les bandits croient alors jouir d’une impunité. Une transformation doit se produire !
Nadia, c'est une camarade, une vraie, et ce pour plusieurs raisons !
1⃣/ elle est gendarme
2⃣/ elle est OCTA (donc personne fiable)
3⃣/ elle est aussi fantasque que raffinée (un peu comem moi je crois ?)
Faisons son portrait, en réalisant une étude historique de ses (nombreux) tweets. 😉
Mais que sont ces bandes d'ornement sur les uniformes de sortie des préfets, militaires, policiers, sapeurs-pompiers, douaniers, surveillants, ... ❓ #LeSaviezVous#histoire#traditions ⬇️ #thread
Chaque corps ayant ses spécificités et sa propre histoire, il nous sera possible de faire qu'une seule grande généralité (car il y a tellement de cas particuliers !).
Ainsi, à quoi sert cette bande dans la plupart des cas ?
Ce que nous pouvons retenir, c'est que : "+ la bande est grosse & belle, + elle permet de reconnaître une personne importante". 🙂
Ici, uniforme de préfet et de maire (tenue toujours en vigueur, par décret impérial du 1er mars 1852 !)⬇️