1/4 - En audition au Sénat, l’@ASN alerte une nouvelle fois sur les problèmes constatés sur le chantier de l’EPR de Flamanville. Après le problème de la cuve et sa dérogation, les soudures du circuit secondaire et leur difficile réparation, voici les piquages du circuit primaire
2/4 - Tous ces dossiers ont en commun une forme d’incompétence et/ou de dissimulation dans les processus organisationnels d’@EDFofficiel, la création de situations de fait-accompli, et une défaillance de l’@ASN à repérer et empêcher ces dérives
3/4 - Le dossier des "piquages" du circuit primaire illustre une fois de plus ces problèmes systémiques : apparu à la faveur d’une modification technique dès 2006 mais reconnu en 2013 et couvert en 2014 par des modifications "notables" mais non justifiées du rapport de sûreté…
4/4 - … il conduit 15 ans plus tard au constat d’un "écart significatif" dont le traitement reste incertain, et pourrait introduire de nouveaux retards.
Pour comprendre les enjeux de ce dossier, voir la note mise à jour de l’@inst_negawatt : bit.ly/penf0069
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1/7 - EPR Flamanville : un nouveau problème de conformité aux exigences de sûreté, cette fois sur le circuit primaire. Une nouvelle fois, de graves interrogations sur la gestion du dossier par @Framatome_ et @EDFofficiel et sur le contrôle exercé par @ASN asn.fr/Informer/Actua…
2/7 - L’ASN communique ce jour sur un “événement significatif” déclaré le 3 mars 2021 par EDF. Le problème est pourtant identifié par EDF et Framatome depuis 2013 au moins, et trouve son origine en 2006. L’ASN ne dit pas quand elle a été informée de quoi
3/7 - Comme pour la cuve ou les soudures VVP, ce n’est bizarrement qu’une fois la fabrication terminée que EDF et Framatome ont “identifié” un “écart”. Cet écart résulte pourtant d’une évolution de conception pleinement décidée et intégrée à la démonstration de sûreté
Bonne question ! 1/7 - L’ @ASN a publié une “synthèse” des 1235 contributions et commentaires reçus qui précise notamment les modifications qu'elle a retenues par rapport à son projet initial de décision. asn.fr/Media/Files/00…
2/7 - Ces modifications sont très limitées au regard du nombre et de la substance des contributions versées.
Et par rapport aux principaux commentaires formulés dans la contribution de @inst_negaWatt, en résumé, elles ne présentent pas d’évolution significative.
3/7 - Rien sur le constat fondamental que les exigences réglementaires ne sont pas relevées dans les décrets d’autorisation des réacteurs concernés (formulés dans les années 70-80), et ne sont donc pas portées au même niveau que pour l’EPR de Flamanville.
1/7 - "Le débat dépasse largement la seule question énergétique" : c'est profondément vrai.
La part exceptionnelle du nucléaire en France (70% de notre électricité) trouble notre vision sur ce point, mais à l’international le nucléaire est avant tout géopolitique.
2/7 - Dans son histoire, cette technologie n’a jamais fourni plus de 3% de la consommation d’énergie finale dans le monde (17% de l’électricité au max., 10% aujourd’hui). Au total, 34 pays seulement exploitent ou ont exploité des réacteurs nucléaires de puissance.
3/7 - Historiquement, les enjeux géopolitiques (associés aux coopérations entre les quelques pays détenteurs des technologies et les autres) sont à la fois le moteur principal de ce développement et sa principale limite.