L'Allemagne revient sur la gestion fédérale de la pandémie. Une modification de la loi sur les épidémies va rendre automatique un "frein d'urgence" unifié dans tout le pays, à partir d'un taux d'incidence de 100.
tagesspiegel.de/politik/corona…
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Le "frein d'urgence" est l'équivalent soft du "reconfinement" français et consiste à revenir sur les ouvertures (commerces, musées...) et peut-être ajouter des restrictions de contact (voire de sortie?). Les termes de ce "frein d'urgence" restent à négocier.
L'objectif est d'en finir avec la cacophonie actuelle, où de nombreux Länder n'ont pas refermé leurs commerces malgré une incidence supérieure à 100, rompant ainsi l'accord négocié avec Merkel.
Intéressant de noter que le fédéralisme a été analysé en France comme la raison du succès de l'Allemagne lors de la première vague. C'est précisément ce fédéralisme qui bloque toute initiative lors de la troisième, poussant Merkel à imposer des mesures nationales.
"Pas plus que ne l'est le centralisme, le fédéralisme n'est pas la panacée universelle pour résoudre une crise. Le premier pèche par une opacité autoritaire, le second se réfugie dans une défense excessive du particularisme"
lexpress.fr/actualite/idee…
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Cette recentralisation allemande a peu à voir avec le système actuel français. Les deux chambres devraient valider (ce qui n'est pas acquis) une modif' de la loi sur les épidémies qui va fixer des règles nationales en fonction de critères objectifs chiffrés (incidence de 100).
En France, rien de tel. Tout se décide en Conseil de défense (ou dans d'autres conciliabules secrets) en fonction de critères changeant selon l'air du temps, et ce, sans supervision parlementaire. En Allemagne, ces nouvelles règles devront au préalable passer devant les chambres.
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