La manifestation et les rassemblements du week-end avaient été interdits par la préfecture. Mais ce sont plusieurs centaines de personnes qui se sont mobilisées dès samedi pour s’opposer au projet d’urbanisation et de bétonnage du site par le @staderennais.
Samedi midi, une centaine de personnes déjoue la police en se réunissant place des Lices, qq minutes avant de rejoindre le rendez vous à 13h et grossir la manifestation. Des policiers de la CDI, bloquant l’accès au centre-ville, observent d’un œil malveillant le rassemblement.
Le cortège se met en route vers la Prévalaye, en musique et dans la bonne ambiance. Quelques tags verts fleurissent sur le chemin. Banderoles, étendards, fourches et pelles parsèment le cortège qui grossit rapidement.
Une ambiance festive, et une police plus menaçante que les nuages mais qui se tient à distance. Les manifestant-es marquent une pause sur le pont enjambant la rocade, mettant en évidence les banderoles. Des automobilistes klaxonnent et soutiennent l’opposition au projet.
À la Prévalaye, les forces de l’ordre empêchent de se rendre sur les lieux. Un atelier plantation s’improvise alors dans le champ le plus proche, jouxtant les terrains d’entraînement du Rennes Football Club. Une cantine bio est installée.
Lorsque les derniers manifestant-es repartent vers le centre-ville, la police suit immédiatement le petit cortège et lance des grenades lacrymogènes pour les disperser.
Certaines personnes seront poursuivies dans les rues adjacentes, frappés, plaqués au sol par la BAC. De la violence et de l’intimidation gratuite, comme la police française en a l’habitude.
Un tournoi de foot était prévu le dimanche, pied de nez au projet destructeur de la Prévalaye. Mais même une partie de foot est manifestement considérée comme dangereuse puisque le tournoi était aussi interdit.
Une interdiction qui n’a pas empêché plus de 200 personnes d’y participer ! Un vrai succès alors que le tournoi n’avait pas été maintenu officiellement devant l’interdiction préfectorale.
Les forces de l’ordre ne l’entendaient pas ainsi et ont montré les crocs devant les joueur-euses et leurs ballons. C’est malgré tout après les premières manches, lorsque les soldats de l’État s’embourbaient dans le champ, que tout le monde est parti d’un même mouvement…
pour mieux se retrouver ! Le tournoi s’est poursuivi avec toujours autant de monde sur un autre terrain dans la ville avant de s’achever sous la pluie et la grêle. Rien n’a entamé la détermination !
AFFRONTEMENTS A BELFAST ET DERRY : QUE SE PASSE-T-IL EN IRLANDE DU NORD ?
- Dans la presse, on entend parler d’unionistes, de loyalistes, de républicains, de Sinn Féin, d’affrontements… Une petite mise au point pour comprendre la situation -
Dès le XVIe siècle, l’Irlande se transforme en colonie anglaise. Au fil des ans, le territoire voit se soulever le peuple irlandais, très majoritairement catholique, avant d’être sévèrement réprimé et voir ses libertés bafouées par les colons anglais, majoritairement protestants.
L’Union Act de 1801 rattache officiellement l’Irlande au Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande.
Des poubelles ont été déplacées devant l’une des portes de la mosquée et des canettes d’essence ont été trouvées. francebleu.fr/infos/faits-di…
Si les médias locaux amoindrissent les volontés du ou des responsables à grand coup de conditionnel, de «vraisemblablement» et de titres à point d’interrogation, il s’agit bien ici d’une attaque islamophobe, à quelques jours seulement du mois du Ramadan.
Parmi les sujets de prédilection abordés par les journalistes complices du pouvoir, on trouve «la police n’a pas assez de moyens» et «la justice est trop laxiste». Autrement dit il serait trop dur pour la police de trouver les preuves de la culpabilité des personnes interpellées.
Il n'existe pas une profession aussi représentée à la télévision que celle des forces de l'ordre. Un fait divers ? Un syndicaliste d'extrême droite à la télé. Un reportage ? La police. La moindre fiction à l'écran ? Un flic tourmenté par son travail.
Une propagande quotidienne, étouffante, pour légitimer dans les esprits la sale besogne des matraqueurs.
Nous en parlions dans un précédent article, des opposant-es au projet de #SurfPark dans le pays de Retz organisaient un week-end de rencontres dans un champ menacé par projet du 19 au 20 juillet dernier.
Alors que le camp s’installait tranquillement, une milice pro-Surf Park d’une quarantaine de personnes vient attaquer le site avec des tracteurs, des bâtons, des marteaux, et expulse les militant-es écologistes.