Il n'existe pas une profession aussi représentée à la télévision que celle des forces de l'ordre. Un fait divers ? Un syndicaliste d'extrême droite à la télé. Un reportage ? La police. La moindre fiction à l'écran ? Un flic tourmenté par son travail.
Une propagande quotidienne, étouffante, pour légitimer dans les esprits la sale besogne des matraqueurs.
Le @canardenchaine nous apprend cette semaine que ce matraquage n'est pas suffisant pour le gouvernement. «12 commissaires de police viennent d'être recrutés comme communicants» selon l'hebdomadaire. Spécialement pour arpenter les plateaux télés, grassement payés à plein temps.
De quel droit ? Le gouvernement paie-t-il des enseignant-es ou des soignant-es pour communiquer dans les médias ?
Ce dispositif scandaleux s'ajoute en réalité à une véritable armée de propagandistes de la répression. En effet, le ministère de l'Intérieur rémunère déjà 4 porte-parole : pour la Préfecture, la gendarmerie, la police et pour le ministère, auxquels s'ajoutent 11 «adjoints» !
Un pognon de dingue. Il faut dire qu'avec l'explosion des #ViolencesPolicières et la viralité des réseaux sociaux, le pouvoir a du travail pour étouffer les discours discordants.
Ce n'est pas tout : au total, ce sont 409 flics dans plusieurs services de l’État qui sont payés pour assurer la com' de la répression gouvernementale. Des centaines d'agents ! On ferme des hôpitaux et des écoles, mais on muscle la propagande.
Le gouvernement est en guerre contre la vérité. Et pour être certain d'imposer son récit, faire avaler ses mensonges, il met les grands moyens. #ArgentMagique#PognonDeDingue
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Parmi les sujets de prédilection abordés par les journalistes complices du pouvoir, on trouve «la police n’a pas assez de moyens» et «la justice est trop laxiste». Autrement dit il serait trop dur pour la police de trouver les preuves de la culpabilité des personnes interpellées.
Nous en parlions dans un précédent article, des opposant-es au projet de #SurfPark dans le pays de Retz organisaient un week-end de rencontres dans un champ menacé par projet du 19 au 20 juillet dernier.
Alors que le camp s’installait tranquillement, une milice pro-Surf Park d’une quarantaine de personnes vient attaquer le site avec des tracteurs, des bâtons, des marteaux, et expulse les militant-es écologistes.
Le 20 mars dernier, Ahmed fête tranquillement l’anniversaire d’un ami de son quartier avec d’autres habitant-es, juste en bas de l’immeuble. Vers 1h du matin, 4 policiers déboulent, et en quelques minutes, Ahmed reçoit deux coups de Taser qui le clouent au sol.
Un autre homme, Saïd, subit la même chose. La police fait usage de grenades lacrymogènes sur le reste des participant-es et frappe Ahmed au visage à plusieurs reprises.
- Le Collectif des Livreurs Nantais en lutte appelle à un rassemblement jeudi à 16h devant la mairie pour l'amélioration de leurs conditions de travail -
Depuis plus d'un mois, un collectif de livreurs s'est monté pour s'opposer à un arrêté interdisant la circulation des scooters thermiques dans les rues piétonnes du centre-ville. Après plusieurs rassemblements, ils sont enfin reçus par la mairie de #Nantes ce jeudi.
Les salarié-es du secteur social et médico-social ont déclaré un préavis de grève reconductible pour demain. Ces professionnel-les travaillent quotidiennement auprès des personnes vulnérables, âgées, dépendantes, en situation de handicap ou en situation de très grande précarité.
Ils et elles sont indispensables à l'accompagnement de millions d'adultes et d'enfants, et leurs proches.
En 2016, la France vend 36 Rafales, des avions de chasse, à l’Inde et son gouvernement ultranationaliste, pour un montant total de 7,8 milliards d’euros. À l’époque, François Hollande est Président de la République, et Emmanuel Macron est ministre de l’économie.
En 2018, des révélations de @Mediapart amènent à des plaintes pour corruption et favoritisme : elles sont classées sans suite.
Aujourd’hui, Médiapart révèle dans une enquête en 3 volets, les dessous d’une affaire d’État où sont corrompus magistrats et politiciens. Explications :