Pssst, confrères journalistes, vous voulez un scoop ? Si on commence à entendre partout qu’il ne faut pas tout miser sur les vaccins, ce n’est pas parce qu’on a découvert qu’ils n’étaient pas parfaits. On le savait déjà. C’est parce que les antiviraux des grands labos arrivent 🙂
Et il y a de bonnes chances pour qu’ils soient efficaces, mais ils vont couter bonbon, ça oui. Comme le Molnuripavir de Merck :
Bien sûr, ça ne veut pas dire que les vaccins sont inefficaces. Mais comment vendre des traitements s’ils sont la SEULE solution ? Alors maintenant, on va nous dire qu’ils ne sont pas suffisants. Ce qu’on savait depuis un an, mais à l’époque, seuls les vaccins étaient prêts.
Les gouvernants sont tellement désespérés de trouver une solution, que les grands groupes pharmaceutiques sont devenus les seuls maîtres du calendrier médiatique du COVID. A chaque étude, leurs influenceurs sont sur le pied de guerre pour relayer leurs travaux. Très fort.
Problème : c’est dangereux. Car l’absence d’esprit critique des gouvernements, qui sont totalement vulnérables à leur lobbying, a un coût humain :
1) parce leurs produits sont nouveaux, ils ont souvent de forts effets secondaires, ce qui est normal (remdésivir, AstraZeneca, etc)
2) et parce que s’en remettre totalement aux labos nous a découragé de lancer beaucoup d’essais sur des traitements peu chers, qui auraient probablement pu sauver du monde en 2020.
Ps : Voici ce que disaient les spécialistes il y a un an. Sauf qu’en mars, le vaccin de Moderna, par exemple, était déjà prêt depuis... 3 mois. Dommage que le coronavirus n’ait pas voulu attendre l’autorisation du vaccin pour tuer du monde.
En effet, la séquence de Moderna était prête dès janvier 2020, et Pfizer peu après. Il faut imaginer que dès avril 2020 le gouvernement américain lançait officieusement l’opération Warpspeed, avec un budget de 10 milliards de dollars.
Autant dire que le paquet a été mis sur le vaccin, qui a capté la majorité des ressources et de l’attention. La NIH était censée tester des vieilles molécules repositionnées, et puis en fait, elle s’est concentrée sur les anticorps et le Remdésivir.
En d’autres mots, le gouvernement américain a fait un choix : privilégier les vaccins et quelques nouvelles technologies dans ses budgets et ses essais. Nous, nous avons lancé le nullissime Discovery, et puis plus rien. Nous avons attendu d’être sauvés par Pfizer et AstraZeneca.
Avec une stratégie audacieuse et aggressive, nous aurions pu comme les Anglais lancer une dizaine d’essais à très gros budget sur des traitements dès mars, au lieu de mettre tous nos œufs dans le même panier (foireux), de Discovery.
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Dans @Le_Figaro, j'ai essayé de dire la réalité crue des restrictions sanitaires :
« En vérité, ce que certains de vos confrères se refusent à dire, c’est que le confinement n’est rien d’autre qu’un peu de vie prise aux jeunes pour la donner aux vieux. »
Loin d'être une métaphore, c'est une réalité décrite dans l'étude du Pr Christakis dans le @JAMA_current , qui montre que les fermetures d'école ont entraîné une baisse de l'espérance de vie des enfants.
Evidemment, entre chômage, dégradation de la santé mentale et sédentarité, pas besoin d'être Einstein pour savoir qu'il y aura une surmortalité causée par les mesures sanitaires. Le Pr Ioannidis l'a très bien exprimé dans cet article.
Youtube a retiré la vidéo d'un panel d'épidémiologistes de haut niveau qui contestait l'utilité des masques chez les enfants. Contactée, la porte-parole de @YouTube a déclaré qu'ils allaient contre "le consensus scientifique". Pourquoi c'est très grave ? Je vous explique ⬇️
La notion de "consensus scientifique" est en effet un élément de langage sans aucune pertinence scientifique, et qui ne recouvre aucune réalité humaine. Youtube a-t-il fait un sondage ? De plus, si le "consensus scientifique" signifie "l'OMS" qui s'est trompée cent fois...
Il est d'ailleurs intéressant de constater que l'OMS n'est pas d'accord avec le CDC américain sur cette question. L'OMS recommande le masque après 12 ans, alors que le CDC le recommande dès 2 ans. Google va-t-il censurer l'OMS ?
« On dit beaucoup que les jeunes sont en souffrance, mais il y a eu moins de suicides en 2020 qu’en 2019 […] On a trop fait du confinement le mot interdit ».
S'il y a un débat que j'aimerais bien ouvrir avec cette tribune, c'est celui-ci ⬇️ :
« S’il y a bien un débat qui semble « interdit », aujourd’hui, c’est celui de la surmortalité causée par les mesures sanitaires, qui fait pourtant l’objet d’études ».
En écrivant ces mots, je pensais à l'étude du Pr Christakis dans le @JAMA_current , qui prévoit une diminution de l'espérance de vie des enfants suite aux fermetures d'écoles.
Also, what about the fact that the median age is 37 years old in the studied population, with patients recovering naturally very fast, and ivermectin still performs slightly better ?
Also, what do you think of the fact Ivermectin performs better in every single secondary outcome in this study, including death ? Funny for an ineffective drug, that a blinded RCT shows better symptom resolution despite of young age, right ?
Les Démocrates 🇺🇸 exercent des pressions sur Twitter pour que @Jack Dorsey implémente une censure des contenus sanitaires encore plus forte. Une récente "victime" a été le Pr @MartinKulldorff pour avoir contesté la légitimité scientifique de la vaccination anti-COVID des enfants.
Pourtant, loin d'être anti-vaccin, le Pr Martin Kulldorff est un éminent spécialiste du sujet, et enseigne la biostatistique des vaccins à Harvard. Il avait simplement argué que les populations à risques et les soignants devaient être les seules vaccinés.
Une opinion scientifiquement formée que Twitter a considéré comme de la désinformation ("misleading")... On se demande bien quelles sont les qualifications des modérateurs ayant apposé ce tampon sur le post.
« - L’ivermectine ne marche pas in vitro.
- Si.
- Ok mais il faut des doses énormes.
- Non, juste sur le singe qui a un système métabolique spécial. Hamster et humain ça marche.
- Ok, mais ça marche pas en RCT.
- Si. 25 RCT à ce jour
(2/3) - Oui mais petits.
- On s’en fout c’est significatif statistiquement.
- Il FAUT UN GROS ESSAI.
- Ok.
- Mais ce n’est pas la priorité.
- 68% de réduction de la mortalité en méta-analyse méthode Cochrane ?
- Les essais ont trop de biais.
- Faisons un gros alors.
- Non.
- Mais les gens meurent !
- Il y a des risques d’effets secondaires.
- Non. C’est une des molécules les plus safe selon l’OMS.
- Les médicaments ne sont pas des bonbons.
- On lance un essai rapide ?
- Priorité au vaccin.
- Et comment on fait d’ici 2022 ?
- (silence). »