Le capitalisme sécuritaire à l’israélienne & le narcocapitalisme à la colombienne colonisent les territoires des palestiniens/paysans locaux grâce à une police/armée acquise à l’extrême droite, au bénéfice d’une oligarchie corrompue et d’industries véreuses portées par la finance
Le capitalisme de marché anglo-saxon et le capitalisme d’Etat chinois dominent le monde et sont la source de la plupart des guerres impérialistes, des guerres civiles, des génocides et des écocides qui minent les peuples et la planète.
En France, le tournant identitaire venant en soutien aux politiques capitalistes est flagrant depuis plusieurs années, et il ne fait depuis que se radicaliser.
L’académicienne Daniele Sallenave écrivait en 2018 :
« L’identitarisme est la maladie de ce début de siècle : le monde arabe en est lui aussi frappé, et en France l’affirmation religieuse de certains jeunes issus de l’immigration s’associe à un besoin de fixer des repères dans un monde où les précaires ne trouvent pas leur place.
Du coté du Printemps républicain (Mvt issu de la gauche, fondé en 2016) les notions de nation, d’universalité, de laïcité sont convoquées pour une restauration, un combat,
où la figure de l’ennemi n’est pas nommée comme chez la droite et l’extrême droite,
mais tout suggère que ce sont l’islam et les musulmans qui sont visés. La laïcité n’a plus pour but, comme en 1880, d’opposer au pouvoir spirituel et temporel de
l’Eglise (/de la synagogue/de la mosquée) le principe cardinal de la souveraineté du peuple, socle de la République.
Elle constitue plutôt l’un des fondements d’un cadre national devenu forteresse identitaire complice d’un paternalisme rance et d’un capitalisme criminel. On voit bien que le républicanisme identitaire a choisi sa version de la République, une version qui n’a rien de social.
Les habitants des quartiers
ont retrouvé le rôle qu’on assignait au XIXe siècle
aux « classes dangereuses ». Leur rassemblement en masse découpe dans la République autant de « territoires perdus » dans lesquels les gouvernements successifs les assignent depuis des décennies.
La question sociale s’efface devant la question religieuse, l’islam étant réputé insoluble dans la République. C’est l’occasion de manifester une surenchère de valeurs spirituelles et civilisationnelles plutôt qu’un souci d’émancipation sociale.
Nous avons développé
une version française du « choc des civilisations ».
La république néoconservatrice est amputée de ce qui faisait la force de l’idéal républicain et sa grandeur, malgré ses ambivalences et ses contradictions : sa volonté de justice et d’émancipation.
Ce qu’il nous faut, c’est retrouver ce qui animait l’idée
républicaine dans ses origines : le désir, l’espoir, la volonté de faire advenir un monde où chacun pourrait s’arracher à la dépendance politique, économique, sociale ; lemonde.fr/idees/article/…
où chacun pourrait conquérir sa part d’une souveraineté qui est celle du peuple même, quand il est réuni. Cet idéal toujours inaccompli. Mieux qu’un idéal : une utopie. Car l’idéal est un rêve, tandis que l’utopie est un projet. »
Or, la souveraineté réelle ne peut advenir que par la démocratie participative, qui appelle nécessairement le socialisme : la gestion démocratique des moyens de production et la redistribution de la richesse nationale jusqu’alors pillée par les actionnaires capitalistes.
Est ce bien raisonnable de focaliser sur les 3% d’universitaires du public qui produisent des travaux sur le thème du décolonialisme pendant que 90% des chercheurs du privé produisent de puissant outils de domination de l’Homme et de la Nature pour le compte des multinationales ?
Du concept de « résilience » aux biotechnologies OGM en passant par les logiciels de surveillance et l’IA, sans parler de la fabrique de l’ignorance et de la lobbytomie des médias, le secteur privé nous emprisonne dans le monde inepte qu’il veut nous faire voir.
Mais pour que ce monde fantasmé et vide de sens ne s’écroule pas sous le poids de ses mensonges, de ses tromperies et de ses horreurs dissimulées, il faut le ciment de l’identitarisme, qui verrouille cette prison de la pensée.
L’identitarisme est aujourd’hui le prisme de pensée dominant qui perpétue et renforce la domination du Capital, et il faut le dire, c’est une dérive qui traverse l’ensemble de la société, de ce qu’on appelle l’extrême gauche à ce que l’on appelle l’extrême droite.
À force de définir chaque identité par une victimisation sans cesse renouvelée, on ne sépare plus l'oppression de ce que l'on est. Conscientiser une lutte politique au travers de l’Histoire de ses aïeux réels où symboliques fait acquérir une force militante et une souffrance.
Renoncer à cette souffrance pour combattre la racine du système qui l’engendre peut être vécu comme une trahison. La lutte politique identitaire tend alors à reproduire l’ancestrale oppression sous un habit tantôt républicain tantôt progressiste. nonfiction.fr/article-9837-c…
Comment combattre une domination en se réclamant d’une identité ? La description d’un projet de lutte contre quelque dominant que ce soit s’annule dans l’énoncé même. La blessure enferme chacun(e) dans sa tour de chagrins, et dans un lent processus d’exil intérieur.
Pertinent d’analyser la prescription du chlordecone comme une résurgence du fait colonial, si l’on y associe le refus de juger les coupables du génocide perpétué avec l’agent orange au vietnam, ou encore les lois autorisant à pulvériser des pesticides à l’orée des habitations.
Au souverainisme nationaliste (de type trumpiste, chinois, indien, demain français ou européen), fondé sur la défense d’une identité civilisationnelle particulière, il est nécessaire d’inventer un souverainisme social et écologique.
« Tout reste à inventer. Mais l’Histoire montre que le nationalisme ne conduit qu’à exacerber les tensions inégalitaires et climatiques, et que le libre-échange n’a pas d’avenir. Réfléchissons dès à présent aux conditions d’un nouvel internationalisme. » lemonde.fr/blog/piketty/2…
Face au « devenir-nègre » du monde, face à l’apothéose criminelle du capitalisme, la lutte consiste aujourd’hui à descendre dans les cales de l’humanité pour former une armée animée du désir vital d’une émancipation généralisée, encadrée par la Démocratie & la République sociale.
Non, la plupart des gens disait juste que la coïncidence entre l’émergence de l’épidémie à Wuhan et la présence de labos faisant des expériences de génie génétique sur les coronavirus à Wuhan, rendait la thèse d’un accident de labo plausible
Les fact-checkers essayent de justifier leur incompétence... Mais quand des virologues affirment en février 2020 que l’origine du virus ne peut être QUE naturelle, ils auraient dû fact-Check et nuancer cette affirmation. Et investiguer vu les conflits d’intérêt de ces virologues.
Cette épidémie nous aura au moins appris à quel point les organes de fact-check des grands médias français sont des fumisterie, les vrais fact-checkers ont été des universitaires qui se sont auto-organisés et des journalistes d’investigation indépendants blogs.mediapart.fr/laurent-mucchi…
Nous n’avons pas eu besoin de suivre les cours pour savoir que les nazis n’étaient pas seulement allemands. L’histoire de la résistance, de toutes les résistances, c’est l’histoire de gens comme nous. lundi.am/Tous-separatis…
A ce qui paraît la moyenne d’âge des gens qui regardent Cnews et lisent Valeurs Actuelles est de 67 ans. Le Covid a encore du taf. Une piste grandiose : en leur temps les haïtiens insurgés ont mis l’armée coloniale napoléonienne en déroute en faisant usage de la fièvre jaune.
Ils savaient déjà que l’immunité véritable n’est pas une affaire de pass sanitaire. Que la vraie vie n’est pas affaire de vaccins. Que la guerre civile couve partout, tout le temps. Et dans la guerre civile vous êtes les bouffons autoritaires. Nous n’avons pas peur.
Faux débat, tous les grands médias sont des médias d’opinion qui penchent très nettement pour la droite et le capitalisme alors qu’ils sont subventionnés par l’argent public. Y compris ceux que les gens acculturés classent à gauche : Libé, L’obs, France Info, France 5 etc...
Tous ces gens qui viennent critiquer les perversions d’un système qu’ils contribuent activement à perpétuer sont d’une hypocrisie magistrale. Et Le Monde est un parfait exemple d’une presse se donnant des airs indépendants tout en étant aux ordres du Capital.
Pourquoi @lemondefr qui se targue d’avoir 33 millions de lecteur chaque mois accepte-t-il des dons d’un des plus gros lobby de l’industrie pharmaceutique et agrochimique, à hauteur de 4 millions $ en 5 ans ?
« L’anarchisme est déjà là, de fait, dans ma culture et dans la façon dont l’activisme palestinien opère. Quand une maison est démolie, les gens s’organisent presque spontanément pour la reconstruire »
« Il y a un certain nombre d’anarchistes en Palestine », remarque Beesan Ramadan tout en admettant que « c’est surtout, pour l’instant, des idées individuelles, bien que chaque militant soit actif dans sa manière propre de faire.
Dans un pays colonisé, il est assez difficile de convaincre les gens avec des solutions non-autoritaires et non-étatiques. On rencontre une forte mentalité – souvent étroitement nationaliste – anticoloniale.
Guyane : un projet de centrale à hydrogène présenté comme « durable » et « innovant » va détruire 50 ha de forêt amazonienne avec la complicité de l’État français. Le peuple autochtone trahi et méprisé.
Derrière la centrale « verte », un fonds d’investissement parisien : Meridiam. Le fondateur, Thierry Déau, est l’un des instigateurs des « dîners londoniens » qui ont permis à E. Macron de récolté 1 million d’€ auprès de riches donateurs pour financer sa campagne présidentielle.
Cette proximité entre le principal actionnaire de la centrale et l’Élysée interroge, et s’ajoute à une autorisation d’exploitation obtenue en un temps record, l’absence inexplicable de dérogation à la destruction d’espèces protégées, le silence de la préfecture,
9 mois après le Ségur de la Santé, les soignants alertent : ils sont malgré eux complices d’une carence de soins organisée.
Seuls les critères d’efficience et de performance économique sont pris en compte par les décideurs. Un fonctionnement inhumain. google.fr/amp/s/www.libe…
Derrière les annonces, il n’y a aucune création de lits pérenne. Les enveloppes ne sont dégagées que pour permettre à certains hôpitaux d’ouvrir temporairement 10 ou 20 lits pour faire face à des suractivités ou à des pathologies saisonnières.
La vérité, c’est qu’il est impossible de sortir du dogme de la fermeture des lits sans réformer le mode de financement et le mode de gouvernance des hôpitaux.
Les projets actuels sont examinés au travers des critères de performance économique inaccessibles.