La liberté d'expression, la liberté de la presse, la liberté d'informer : où sont les indignations officielles face à la destruction de la tour Al-Jalaa à Gaza, locaux - entre autre - de l'Associated Press et d'Al Jazeera ? #AlJalaaTower#Gaza
Nous demandons-nous pourquoi Israël cible la presse ?
Des horreurs plus grandes se préparent-elles au point de vouloir réduire la couverture médiatique à néant dans l'enclave sous blocus depuis 2007, sans hésiter à cibler les journalistes du grand allié américain ?
Les journalistes qui délivrent l'information parmi tant d'autres, dans le flux continu des dépêches : saisissez-vous ce qu'il se passe ? Ne vous inquiétez-vous pas ?
Ce sont nos collègues qui ont été bombardés. Nos collègues. Qui font leur travail. Notre travail.
Heureusement, celles et ceux qui produisent les dépêches ont les pieds sur terre. Le terrain, la prise avec le réel : rien ne le remplace.
Dans la nuit de samedi à dimanche, la rue Wehda, l’une des artères les plus animées de Gaza, a été soumise à "un bombardement de l'armée israélienne d’une extrême violence, qualifié de « tremblement de terre » par les habitants." La tour Al-Jalaa était au sol depuis qlq heures.
"Dimanche, en fin d’après-midi, après une journée de travail, [les secouristes] avaient extrait des décombres 42 corps de civils sans vie : 16 hommes, 16 femmes et 10 enfants. Cinquante autres personnes ont été blessées, selon le ministère de la santé de Gaza."
"Il s’agit du bombardement le plus meurtrier depuis le début, il y a une semaine, de la guerre opposant Israël au Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza. Les tirs de missiles israéliens sur la bande de sable palestinienne ont causé 192 morts à ce jour."
La manifestation du 19 juillet 2014 contre les bombardements sur Gaza, au départ de Barbès, était interdite et c'est précisément pour cette raison que la police l'a attaquée, provoquant des affrontements avec les manifestant·es.
(📸 Reuters, 19/07/14, Marseille)
Le 13 juillet 2014, lors de la manif qui est censée avoir été le théâtre de déchaînements antisémites, les fidèles présents dans la synagogue n'ont à aucun moment été assiégés par une foule armée ou agressive.
Ces images montrent, d'ailleurs, le contraire. dailymotion.com/video/x21jxth
"A aucun moment les manifestants n'étaient en face, aucun projectile n'a été lancé contre la synagogue. Nous n'avons à aucun moment été physiquement en danger," a déclaré le président de la synagogue de la Roquette, Serge Benhaïm, sur I-télé à l'époque.
Itamar Ben Gvir, député israélien du "Parti Sioniste Religieux" (allié du Likoud de Natanyahou) haranguait une foule de colons assemblés ce matin au bas du "Pont des Maghrébins" à #Jérusalem, seule passerelle d'accès à l'esplanade des mosquées pour les non-musulman·es. 1/12
"Qui se couche dans le combat pour le Mont du Temple n'a pas de dignité", voilà ce que l'homme déclare alors que l'armée israélienne vient de se retirer de l'esplanade. L'attaque a fait plus de 180 blessé·es selon des ONG, et a profané un lieu éminemment sacré et symbolique. 2/12
Le 10 mai n'est pas un jour banal à Jérusalem : Israël célèbre l'annexion (illégale) de Jérusalem-Est (1967)
La rituelle "Marche du drapeau" qui se déroule ce jour-là permet aux suprémacistes d'inonder les quartiers palestiniens de drapeaux israéliens 3/12 fr.timesofisrael.com/la-parade-de-y…
Comprendre ce qu'il se passe à Jérusalem
Des manifestations suprémacistes de Lehava en avril à l'agression de la mosquée Al-Aqsa ce matin, un détour par la lutte des habitant·es du quartier #SheikhJarrah qui cristallise les mobilisations est indispensable. 972mag.com/jerusalem-poli…
Depuis l'occupation de Jérusalem-Est (1967), les familles palestiniennes de Sheikh Jarrah (300 000 personnes) - réfugiées de la Nakba (1948) - sont menacées d'expulsion et, encore une fois, d'expropriation. @LOrientLeJour revient sur leur histoire.
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Les Palestinien·nes refusent de conjuguer la Nakba au passé, préférant user du terme de "Nakba permanente" ("النكبة مستمرة"). #SheikhJarrah en est une des illustrations, visage actuel du processus historique de nettoyage ethnique décrit par Ilan Pappé. lemonde.fr/les-decodeurs/…
1/ Après lecture de la lettre d'Alma aujourd'hui dans Libé je me demande pourquoi le journal a décidé d'anonymiser le violeur. Plus généralement, je m'interroge sur le positionnement et les méthodes de la presse pour traiter des violences sexuelles comme phénomène social
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2/ Alma explique que, pour elle, il était important qu'il reconnaisse *publiquement* l'avoir violée. C’est important : cela justifie sa validation de la publication de la lettre. Cette aval d'Alma a d’ailleurs été fortement mobilisé par la rédaction pour se justifier.
3/ Toutes les victimes rêvent que leur violeur reconnaisse publiquement. C'est le seul moyen de ne pas voir sa parole mise en doute (y compris par elles-mêmes). En cas de viol conjugal, c aussi un moyen de ne pas mettre tte la relat° à la poubelle, de poser les responsabilités.
Lire le com qui accompagne cette immondice masculiniste est, par ailleurs, une merveilleuse illustration de ce qu'est le DENI.
Ou peut être que le CM de Libé aurait préféré qu'il n'y ait pas de partie gauche a cette Une. On ne sait pas.
J'magine le conciliabule qui a validé cette Une, plein des sourires satisfaits de ceux qui, persuadé•es d'être "en avance", sont convaincus qu'ils vont faire mouche.
N'hésitez pas à embaucher des femmes, féministes, si vous ne voulez plus commettre ce genre d'ignoble horreur. 😤
Ce que dit la victime VS ce que fait la redac de @libe