Nouvel exemple, parmi des centaines possibles, de grands arbres abattus par la mairie de #saccageparis.
Probablement pour de bonnes raisons, mais jamais remplacés.
Sur la promenade plantée du boulevard Richard Lenoir, au niveau de la rue de Crussol, on remarque ça.
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On commence à avoir l'habitude.
Avant il y là avait quelque chose.
Et ce quelque chose, c'étaient deux arbres.
Il suffit de vérifier sur Google en rentrant :
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On peut même suivre les étapes de la destruction.
En 2016, l'un des deux arbres était encore debout, de l'autre il restait la souche.
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En 2020, il n'y a plus rien.
Juste deux traces sur le sol.
Cela montre que non seulement, 4 ou 5 ans plus tard, la mairie n'a pas remplacé ces arbres, mais qu'elle n'a aucune intention de le faire, puisqu'elle a cimenté leurs emplacements.
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Ici les prétextes habituels ne sont pas valables. La présence de ces arbres ne posait pas de problème (sauf à la limite la gène pour un commerçant du marché).
Je laisse @Paris et ses amis trouver une justification, ou se taire obstinément.
Ce qui me déprime le plus aux alentours de l'Hôtel de ville, ce sont les grands arbres tagués.
Finalement la maltraitance de ces monuments de nature par la mairie n'est qu'une continuité de ce vandalisme. Un mépris, voire une détestation latente, de la beauté et de la vie.
Le nombre d'arbres abattus ou tronçonnés sur cette promenade saccagée est assez hallucinant. En voici un juste derrière ceux qui ont été remplacés par du ciment :
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Au début des années 2010, ce quartier populaire était en train de se gentrifier gentiment, grâce notamment à des investissements municipaux considérables (Halle Pajol, bibliothèque Havel, jardin d'Eole, Rosa Luxemburg, etc.).
Une des raisons de cet état d'abandon est que cet immeuble fait partie de ceux que la mairie de Paris à décidé en 2015 de cibler par un droit de préemption renforcé, pour les transformer en logements sociaux.
Il est condamné depuis pas mal d'années.
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Au rez de chaussée et sous-sol de cet immeuble se trouvait autrefois la "Guinguette à Antonin", du nom d'un célèbre propriétaire d'excentriques cabarets de Pigalle (c'est lui créa le cabaret "L'Enfer").
Le banc Davioud, notre banc à tous, est dans le Magazine du Monde de ce week-end (qui nous qualifie, de manière assez rétrograde, de "nostagiques" 😁).
Par ailleurs, il y a quelques nouvelles informations à son sujet.
(Suite ⤵️)
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Après un léger nettoyage, nous avons découvert la signature du fondeur (Val d'Osne), et la date de fabrication : 1878. Soit l'année de la 4e Exposition universelle.
Il n'est donc pas d'époque Napoléon III mais a presque 150 ans !
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Ce modèle apparaît dans des photographies du Paris mythique.
Par exemple celles-ci, de Gisèle Freund (1933), et de Doisneau (1961).
On commence par le plus prestigieux, celui du Sacré-Coeur. Dégradé, mal entretenu, il attire une faune grandissante de dealers, etc., et devient dangereux.
L'école primaire voisine vient d'alerter les parents.