Le 28 juin, le maire avait mis en place l'obligation de scanner un QR code officiel pour entrer dans les établissements publics, bars, restaurants, discothèques… Même logique de flicage et de contrôle des corps à l'aide d'outils numériques pour imposer la vaccination.
Trois semaines plus tard, la mesure est annulée par un décret du 16 juillet. Dans ce laps de temps, la fréquentation des établissements a drastiquement baissé, victimes d'un boycott massif.
«Au moins 170 restaurants et cafés de la capitale ont dû fermer à cause des restrictions en vigueur» explique la presse. À noter que la mesure imposée à Moscou était moins autoritaire que celle voulue en France : il était possible d'aller en terrasse sans se faire scanner.
Résultat : les terrasses étaient prises d'assaut mais quasiment personne ne rentrait à l'intérieur. Malheur aux bars et restos sans terrasse. Certains auraient perdu «près de 100% de leur chiffre d'affaire».
Une bonne partie de la population a tout simplement évité ces lieux même si le QR code leur permettait, comme en France, de le faire sans port du masque ni distanciation sociale. Entraînant l'annulation de la mesure du maire de la capitale russe.
Un recul des autorités sur ce scannage et ce traçage permanent de toute la population est donc possible.
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Source : lefigaro.fr/international/…
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➡️ Le 1er ministre Jean #Castex a annoncé hier une hausse du budget du ministère de l'Intérieur "de plus de 900 millions d'euros" en 2022, s'ajoutant aux quelques 2,5 milliards supplémentaires pour la période 2017-2021. #ArgentMagique
Il a également annoncé que le programme de recrutement de 10.000 policiers et de gendarmes au cours de son quinquennat sera atteint l'an prochain.
➡️ À ces dépenses pharaonique pour mater la population, il faut ajouter les commandes de blindés destinés au maintien de l'ordre, les achats de munitions, de drones, de menottes et de véhicules flambants neufs, pour plusieurs centaines de millions d'euros.
Samedi dernier, nous étions plus de 320 000 personnes dans les rues partout en France. C'est exceptionnel même en plein été. Samedi prochain, allons plus loin et frappons plus fort.
Soyons encore plus nombreuse-eux dans Paris, au plus près des lieux d'un pouvoir qui ne connaît que le mépris pour ceux qui refusent ce monde totalitaire. Le 24 juillet, pour la première fois depuis très longtemps, les manifestant-es ont réussi à reprendre les Champs.
Avec le nombre, mais aussi la détermination et l'audace, il est possible de faire bien plus. Et c'est d'ailleurs le seul moyen pour que Jupiter se sente en danger.
➡️ «La police avec nous»
Ce slogan avait disparu des manifestations ces dernières années tant la police est brutale avec tout ce qui s'oppose au pouvoir. S'il ressurgit à présent, c'est souvent chez des groupes de personnes qui n'ont pas l'habitude d'être confrontées à la police.
Lors de la première semaine des #GiletsJaunes en 2018, la plupart des manifestants chantaient «la police avec nous». On connaît la suite :
Vendredi dernier Gérald #Darmanin s'est vanté d'une nouvelle mesure mise en place au commissariat d'Orléans pour les victimes de viol, violences conjugales ou intrafamiliales : une file d'attente spéciale identifiée par un cercle orange.
Le ridicule de cette mesure ne fait pas oublier que le silence règne toujours au sujet des policiers coupables de violences conjugales, et sur le fait qu'ils peuvent accueillir des victimes, prendre les plaintes (les refuser), auditionner et suivre les dossiers.
➡️ #Macron est un magicien, il a réussi à faire ce qu'aucun syndicat, parti ou association n'est parvenu à réaliser ces dernières décennies : provoquer un mouvement de masse au milieu de l'été.
Samedi 24 juillet, au creux des vacances estivales, et pour la troisième fois, ce sont des centaines de milliers de personnes qui sont descendues dans la rue. 6000 à Montpellier, 3000 à Bordeaux, 6000 à Nice, 3000 à Brest, entre 6 et 10 000 à Nantes…
-autour de 10 000 personnes, très forte mobilisation sous la pluie
-foule hétérogène, parfois confuse
-grenades devant la préfecture puis pendant des heures
-gare occupée, déambulation dynamique
-des blessés et arrêtés
Récit à suivre
En attendant notre article, quelques photos du jour :