Mon avis sur Shin Evangelion, enfin terminé.
Les premières 45 minutes du film m'avaient fait peur, et je réitère que cet énième appel à la nostalgie furusato-esque m'a énervé au plus haut point.
La raison d'être de cet été éternel dans la première série: montrer que les héros sont enfermés dans un cercle vicieux éternel de l'enfance (le furusato, c'est les souvenirs d'enfance, en particulier ceux d'été).
Remontrer la même chose m'a donné l'impression qu'on tournait en rond (ce que je ne voulais pas dans ces films).
Remontrer la même chose m'a donné l'impression qu'on tournait en rond, ce qui m'avait fait détesté les deux premiers films et étant donné son absence, adoré le 3ème.
Le film a clairement un côté branlette intellectuelle, on ne pourra pas le nier. Je pense qu'en 2h30, on te balance plus de nouveaux concepts qu'en 26 épisodes de la première série. Je sais que c'est la méthode Anno, mais j'ai l'impression qu'il en abuse toujours plus.
J'espère qu'il se calmera pour Shin Kamen Rider et qu'il a pas trop insisté auprès de Higuchi pour faire de même sur Shin Ultraman. Vraiment.
Par contre, quand on le prend pour l'une des choses qu'il est, à savoir une métaphore des adieux d'Anno à son monstre et ses persos, le film marche vraiment très très très bien. J'en excuse même le côté hypra compliqué expliqué au-dessus.
Difficile de ne pas voir l'image d'Anno dans Gendô s'expliquant à Shinji. Beau passage d'ailleurs, car à double lecture pour moi. Le spectateur de 95 (99 pour moi) est aussi bien Shinji que Gendô, ce dernier prévenant la prochaine génération des erreurs à ne pas commettre.
On a aussi ENFIN compris qui était Mari, qui sortait un peu de nulle part (elle est apparue dans le manga après son apparition dans le secon film) ce qui est assez satisfaisant. Une énième référence à la chrétienté était peut-être inutile, mais bon...
Bref, j'ai au final BIEN aimé, mais je n'en démordrai pas: bien que satisfaisante, cette tétralogie reste inutile dans l'absolu.
Je comprends qu'Anno en ait eu marre de son bébé, comme Gendô, mais il lui aurait suffi de ne pas le réveiller avec un bâton en 2007.
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Amazon va diffuser un entretien entre Anno, créateur d’Eva, et Matsumoto du duo comique Downtown. On a connu ce dernier en FR quand en 2007, il a présenté au festival de Cannes son film, Big Man Japan. L’occasion de parler Ultraman, et traité de sécurité Japon – États-Unis. 1/18
Certains d’entre vous ont peut-être déjà vu Big Man Japan, la comédie "kaijû" de Matsumoto. Pour ceux voulant éviter les spoils, passez votre chemin, car on va discuter de l’œuvre, en particulier sa toute dernière scène, apogée de ce film éminemment politique. 2/18
En effet, derrière ce « documenteur », se lit en filigranes la psyché des Japonais envers le passé du pays depuis l’après-guerre, en particulier son gigantisme lors de la période de haute-croissance (1954-1973) et la bulle spéculative des années 80. 3/18
Let's dive into the many aspects of the #Sentai#supersentai aesthetics with a "four favorite" thread where each tweet focuses on a defining elements: suits, weapons, robots, monsters, etc. It will give a panorama to something you should look at when watching them.
Favorite 70s/80s #Sentai suits design:
- #JAKQ for their efficiency
- #Flashman for their visors
- #Maskman for their sleekiness (and female warrior earrings)
- #Liveman for their animal helmet design, only on par with Gaoranger's (and the female warrior earrings again)
Favorite 90s #Sentai suits design:
- #Jetman for the perfect use of accenting white/yellow (black for Yellow Owl)
- #Dairanger for the various and subtle Chinese elements
- #Ohranger for its straightforwardness
- #GogoV for its originality
Je profite de ce tweet de @julien bouvard pour parler de trois remarques courantes sur la traduction. Le tweet comprend l’une des phrases les plus cryptiques pour les non-initiés.
Je rajouterai deux autres remarques auxquelles j’ai couramment fait face. Je ne dis pas que la remarque est fausse, ne me prêtez pas de mauvaises intentions. Elle est très juste. Mais il faut comprendre ce qu’elle implique.
1ère remarque
« Parler couramment est différent de traduire. »
Si on reprend le tweet « parler couramment≠pouvoir traduire », il ne faut pas comprendre qu’on peut traduire sans parler couramment.
When we talk about #Tokusatsu FX directors, the first name that come to mind is, understandably Eiji Tsuburaya (FX director for the first Gojira, Ultraman’s father). However, one less-known person is Nobuo Yajima, who passed away two years ago, in November 2019. A THREAD
Born in 1928, Yajima left studies in engineering to join Shochiku in 1949, where he studied everything about movies (even collecting tickets in cinemas !). After watching John Ford’s The Hurricane, he grows an interest in FX, and joins the dedicated team at Shochiku.
His interest for editing came after he met a French editor while working as assistant director, cameraman and editor on the French-Japanese movie Typhon sur Nagasaki. An experience that shaped his vision of FX.
I’m the first one to have doubts when everybody talks about it every year, but this year, I think it may be true. (2/20)
My argumentation is based on a panel of the Tokyo International Film Festival.
Here’s the link bit.ly/2KD5Nwi
Interestingly, this panel took place at the beginning of November. That means that, during that time, Shirakura knew about the new Sentai. (3/20)