En 2012, Hollande disait que son ennemi c'était "la finance", précisant qu'elle n'avait " pas de visage", "pas d'adresse" (Apatride ?) qu'elle ne présenterait pas de candidat à une élection (parce qu'elle tire les ficelles). Où étiez-vous alors pour dénoncer cet antisémitisme ?
Eh bien nulle part, parce que parler de "la finance" n'est en aucun cas une preuve d'antisémitisme ! Mais pour Mélenchon qui parle du financier, c'est différent. Hollande est gentil et intégré, Mélenchon est un gros méchant tout le monde sait ça. Alors pourquoi pas antisémite ?
Cette accusation s'abat de toute façon toujours sur les classes laborieuses ou les contestataires. Chez certains habitués de cette accusation, dénoncer une classe dominante c'est de toute façon déjà être antisémite. Tout comme parler de lobby c'est être un affreux complotiste.
Pour ma part je trouve ça carrément ignoble de tomber sur quelqu'un qui parle des forces de l'argent avec un procès en antisémitisme. Le rapprochement permanent entre le fric et le judaïsme, c'est vous qui le faites !
À mon sens, le seul défaut de cette phrase c'est de dire "financier" plutôt que "bourgeois" ou "capitaliste". Comme on l'a vu avec Hollande, accabler "la finance " permet de ne plus parler du patronat, des actionnaires, du capitalisme. Ceci dit, je comprends la formule de JLM.
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