Thread by @MartinFierro769

1/n La dramatisation n'est ni nécessaire ni utile à la gestion d'une crise, qu'elle soit sanitaire ou autre, mais elle est néfaste par elle-même, indépendamment de la réalité de la crise. En voici une nouvelle démonstration.

2/n Une étude réalisée dans une région de Nvlle Zélande, pourtant très peu impactée par le Covid, montre que le risque d'hospitalisation des enfants et adultes pour troubles alimentaires à doublé entre 2019 et 2020 jeatdisord.biomedcentral.com/articles/10.11…

3/n Les orientations pour des enfants vers des spécialistes pour troubles alimentaires ont également augmenté suite au confinement en NZ mais pas celles des adultes (cela signifie probablt de nouvx cas non connus).

4/n Cela a mis a mal les services de psychiatrie de la même manière qu'en France, par exemple, malgré un très faible nombre de cas.

5/n J'avais fait un thread expliquant que le même phénomène était rencontré en Australie, mais pas en Suède, pays pourtant fortement touché par la pandémie.

https://twitter.com/MartinFierro769/status/1431913090707243010

6/n Contrairement à ce qu'on a laissé croire les Australiens ont été fortement impactés par la gestion du Covid dans leur vie quotidienne, et les Néo Zélandais ont augmenté leur niveau d'alerte et repris des mesures de confinement à la mi-août.

7/n Ceci montre plusieurs choses. D'une part, la dramatisation, médiatique ou par certains médecins de la crise produit des effets sanitaires néfastes en elle-même sans être utile à la gestion de la crise. Elle est donc de trop.

8/n Cette dramatisation impacte aussi l'état de santé des individus et le système de santé, dans des proportions qui restent à déterminer car l'attention s'est porté entièrement et quasi uniquement sur le Covid ces derniers mois.

9/9 La gestion de la crise, le traitement médiatique, et l'anxiété génèrent des difficultés et troubles psychiques avec des symptômes subjectifs qui sont ensuite attribués au Covid, entretenant un cercle vicieux de dramatisation.