1/n Macron à reconnu que l'objectif du pass était bien de rendre la vie impossible aux non vaccinés et non d' empêcher la propagation virale. C' est une substitution d'objectifs. La vaccination ne peut pas être un but en soi.
2/n Elle l' est, bien entendu, pour les laboratoires dont l'objectif est de vendre le plus de vaccins possible le plus cher possible et donc uniquement aux pays riches et seulement une fois le marché des pays riches totalement saturé, aux pays + pauvres .
3/n L'objectif des laboratoires tels que Pfizer est parfaitement réalisé. Mais le gouvt et Macron devraient être capables de distinguer ses propres objectifs de santé publique de ceux des laboratoires. Ce qu'ils ne font pas, car pris dans un réseau de conflits d'intérêts.
4/n Quand certains, dont moi, suspectaient que le but du pass sanitaire était, non pas de limiter la propagation épidémique mais d'établir une obligation de fait de vaccination ils se faisaient traiter de paranos par les bien pensants , ceux q ne voient jamais le pb.
5/n Mais quel est donc le problème justement? Macron n' a-t-il pas le droit de nous mentir comme bon lui semble, dès lors que c' est pour notre bien?
6/n Le problème est l'irruption de l'arbitraire et de la contrainte pour des objectifs qui ne sont pas le bien de la population.
7/n Le problème est le déni de démocratie: l'utilisation de l' état d' urgence pour contraindre la population dans un objectif à la fois inavoué et mal étayé.
8/n Le problème est le dévoiement éthique et déontologique de la médecine: se passer du consentement éclairé des personnes et garantir l'immunité aux vaccinateurs alors même que le rapport bénéfice-risque des vaccins est mauvais pour une bonne partie des vaccinés.
9/n Le problème est qu'on se passe de la démonstration tant soit peu convaincante qu'il il y a un bénéfice qui puisse justifier (?) , légitimer (?)l'emploi de la contrainte pour obliger les personnes à effectuer un acte médical contraire à leurs intérêts.
10/n Le problème est l'irruption de l'arbitraire en s' appuyant sur l' état d'urgence au nom de notre bien. Car dès lors que les médias se montrent partisanes et acritiques, comme elles l' ont été tout au long de cette crise, l'arbitraire devient une routine, une habitude.
11/n Et on peut s' attendre à dériver toujours plus loin vers l'arbitraire avec, par exp, la vaccination d enfants, de plus en plus jeunes. Pas obligatoire mais indispensable pour accéder aux collectivités. Et éventuellement à renouveler tous les ans.
12/n Macron à menti. Il nous a menti, il a menti au conseil d'État et cela ne donne lieu à aucune critique ou marque d' étonnement de la part des journalistes dans les médias main stream. Bien sûr puisque c' était pour la bonne cause.
13/n Du moins ce que Macron et ses conseillers perclus de conflits d'intérêts ont estimé être la bonne cause sans prendre la peine de le démontrer. A quoi bon quand on dispose de tous les pouvoirs?
14/n Et Macron de promettre, jamais à court de démagogie et soucieux du moral des Français, vrai petit père des peuples, comme le décrivait un journaliste, la levée des mesures dans les deptmts où le virus ne circulera plus
15/n Encore une aberration non relevée par les journalistes. Car, soyons clairs, ce virus continuera à circuler, partout, tout le temps, de manière plus ou moins intense.
16/n Si les tests PCR deviennent payants on ne le verra plus circuler, mais il circulera tout de même et on pourra en voir les conséquences à l' hôpital, à condition de continuer à tester à l' hôpital.
17/n Mais si, logiquement, on commence à trouver que c' est trop, que cela coûte trop cher et on arrête de tester systématiquement en EHPAD en USLD en SSR et en service conventionnel on peut très bien voir disparaître une bonne partie des décès hospitaliers attribués au Covid.
18/n A ce moment là il restera peu de chose pour évaluer la circulation virale: les services de soins critiques et la surmortalité qui est une approche très indirecte car elle ne permet d'évaluer qu' un éventuel impact du virus mais aussi de la gestion de la crise.
19/n Rappelons qu'il n' y a pas eu de surmortalité cet été alors qu' on nous a tenus en haleine avec une info en continu sur la 4eme vague.
20/n Donc en tenant ce discours du " pas de circulation virale " Macron reprend à son compte les théories des cividistes et l'idée qu' un cas de covid est un cas de trop et qu'il faut tout sacrifier et subordonner à l' objectif Zérocovid.
21/n Ce qui lui permet, par la même occasion, de prolonger l' état d' urgence et les pleins pouvoirs que cela lui confère. Aucun journaliste ne le relève. Leur capacité critique se limite à celle des théories complotistes.
22/22 Donc attendons nous à Ce que le gvt se félicite d' une moindre circulation virale, alors que les tests seront devenus payants mais à ce que cela n' empêche pas la prolongation du pass sanitaire ni la vaccination des enfants.

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18 Sep
1/n Ecoles et covid. Une nouvelle étude cas témoin, sur l'ensemble des enseignants écossais de mars 2020 à juillet 2021, montre que le risque d'hospitalisation, d'admission en soins intensifs et de décès a été inférieur pr les enseignts à celui des autres professions.
2/n Voici l'étude bmj.com/content/374/bm…
3/n J'en parle depuis l'été 2020, faisant part des multiples études montrant que les enfants scolarisés ne sont pas une source de propagation virale ni de flambées épidémiques dans les différents pays.
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17 Sep
1/n Excellent article de Jeanne Lenzer et Shannon Brownlee qui nous parle d'une dérive de la régulation de la mise sur le marché des médicaments : "Les agences de régulation devraient-elles autoriser les médicaments sur la base de critères subsidiaires?".
2/n Si on considère les agences comme des juges arbitres chargés de garantir les droits des patients en faisant la balance avec les intérêts contraires des industriels, il est montré ici que les agences jouent de moins en moins ce rôle bmj.com/content/374/bm…
3/n Les industriels, les pharmas, doivent fournir, pour obtenir une autorisation de commercialisation un essai positif (auparavant c'était deux) , positif sur un critère précis négocié avec l'agence de régulation.
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17 Sep
1/n La rentrée était donc le 2 septembre. Que s'est-il passé dans les écoles et en France? Rien. C'est la nième observation de ce type et il y a eu quantité d'études désormais démontrant l'absence d'effet de la scolarisation des enfants sur l'évolution de la pandémie.
2/n Cela sera de plus en plus le cas puisqu'on peut penser qu'environ la moitié des enfants ou plus ont été infectés et disposent désormais d'une immunité naturelle.
3/n On ne le sait pas bien. On le saurait mieux si on avait des services d'épidémiologie publics bien financés et dignes de ce nom et si on avait investi une toute petite partie de l'argent consacré aux tests et à la vaccination pour faire des vraies études.
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17 Sep
1/n On peut probablement attribuer une partie de la baisse de surmortalité à la vaccination des personnes âgées de plus de 65 ans, qui semblent directement protégées des formes sévères par le vaccin.
2/n Mais certainement pas à la vaccination des plus jeunes, qui n' ont contribué en rien à la surmortalité lors de la première vague. L'effet indirect de la vaccination des plus jeunes reste totalement à démontrer. medcritic.fr/la-mortalite-e…
3/n Il y a d' autres causes que le vaccin a la baisse de la mortalité attribuée au Covid. Cellles-ci sont totalement évacuées par les médias et sont: 1- l' effet de moisson et rappelons nous que la deuxième vague en ile de France n' a eu que peu de conséquences dans les EHPAD.
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12 Sep
1/n Au cours de la crise pandémiq, l'opinion des experts a été mise au premier plan. En période d'incertitude dans un contexte d'urgence" l'argument d'autorité" s'est imposé comme le principal argument devant dicter les décisions, les choix, comportements collectfs et individls.
2/n Certains, au sein de la communauté scientifique se sont posés en détenteurs de la "vérité scientifique", disqualifiant voire harcelant leurs contradicteurs et imposant une vision monolithique comme le note J Ioannidis
3/n Se fier à l'argument d'autorité, càd à ce que pensent des tiers pour se forger une opinion, est, pour un médecin, à l'opposé de la démarche EBM. medcritic.fr/ebm-revenons-a… medcritic.fr/levidence-base…
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9 Sep
1/n La plupart des collègues avec qui je discute incidemment, en particulier les jeunes, ont accepté la vaccination à contre-coeur. C'est l'exact opposé du consentement éclairé.
2/n Cela n'empêche les membres du gouvernement et @EmmanuelMacron de se prévaloir des chiffres de la vaccination comme d'un triomphe de la raison, non sans une bonne dose de malhonnêteté, voire de perversité.
3/n On vous pose un revolver sur la tempe et on vous dit: "c'est vous qui décidez, ce sera votre décision quoi qu'il en soit." Vous qui décidez de mettre votre service et vos collègues en difficulté, vous qui décidez de vous faire vacciner.
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