Vous savez, on oppose souvent "les médicaments chimiques" prescrits par "la médecine officielle" aux "médicaments naturels" prescrits par la "médecine alternative".
Et en gros, vous êtes sensés choisir l'un ou l'autre.
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C'est souvent un argument de marketing.
"Ma poudre de perlinpinpin, 100% naturelle, que je vous offre au prix de CHF 29.90 la boîte au lieu de CHF 35.10 (rien que pour vous, profitez en), vous évitera d'avoir à vous gaver de médicaments chimiques de chez Big Pharma."
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Pourquoi est-ce que ça serait l'un ou l'autre ?
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Une personne proche souffrait de troubles du sommeil. Elle s'est rendue dans une consultation spécialisée dans un grand hôpital.
Selon le cliché des amateurs de poudre de perlinpinpin, elle aurait dû en ressortir avec une prescription pour des "médicaments chimiques"...
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En fait, on lui a fait des examens pour vérifier si elle souffrait d'apnée du sommeil (ce n'était pas le cas).
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Et on lui a donné des conseils, après entretien : coucher à une heure régulière, éviter l'alcool le soir, éviter les boissons contenant de la caféine, limiter l'exposition aux écrans avant le coucher, etc.
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0 prescription médicamenteuse.
Réalité assez éloignée donc des clichés répandus par les marchands de poudre de perlinpinpin.
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Votre serviteur a eu parfois à consulter des médecins pour des problèmes de dos.
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Alors oui, on m'a prescrit PONCTUELLEMENT des anti-inflammatoires.
PONCTUELLEMENT, j'insiste (oui, j'étais bien content d'avoir de l'Ibuprofène à certains moments).
Mais on m'a envoyé chez un physio et on a insisté sur des règles d'hygiène de vie, notamment l'exercice.
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Je me souviens d'un vieux généraliste un peu bourru qui m'avait remonté les bretelles, me faisant remarquer que je retournais chez le toubib à chaque crise, mais que je n'appliquais pas les conseils, simples, que m'avais donnés mon physio.
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Parce que y'a pas de miracles dans un cas comme le mien : faire de l'exercice régulièrement et voilà.
Je n'ai jamais senti chez mes divers généralistes une volonté de me mettre à perpète sous médocs.
On me ramenait toujours à ces règles simples.
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Tout ça pour dire que l'opposition entre "remèdes naturels" VS "Big Pharma" c'est plus un truc de marketing qu'autre chose.
Et c'est aussi un argument politique dans des débats comme celui sur le remboursement de l'homéopathie.
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On voit des recommandations de soit-disants remèdes pour un enfant colérique, pour une fille "garçon manqué", bref, pour tout et rien.
Alors certains n'imaginent même pas que le recours aux "médicaments" ne soit pas systématique chez tout le monde.
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Nous avons connu des restrictions bcp plus light que des pays comme la France.
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Pas de limitations dans les déplacements, juste des recommandations, même au moment "le plus dur". Les attestation de déplacement comme en France, on n'a jamais eu ça.
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Alors oui, on a fermé les bistrots à certains moments, et certains commerces. Et dans les supermarchés les rayons jugés "non-essentiels" étaient rendus inaccessibles.
Et on le masque est devenu obligatoire à l'intérieur dans plein d'endroits.
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J'en profite pour poser une question aux professionnels des médias sur le traitement des sujets scientifiques. Les grands médias ont des journalistes scientifiques.
Ces derniers sont-ils consultés lorsqu'un sujet scientifique doit être abordé dans une autre rubrique ? 1/6
Dans l'exemple là, on présente un documentaire qui parle d'un remède contre le paludisme. C'est traité dans le rubrique TV (@TVMAG ). OK. C'est forcément écrit par un journaliste de la rubrique TV (@dechab). OK.
Normal. 2/6
Sauf que, sur le fond du sujet abordé, la réalité est un poil plus complexe, comme on peut le voir ici (@LeFigaro_Sante par @CecileThibss )...
Bien-sûr, on ne va pas demander aux journalistes scientifiques de rédiger les articles de la rubrique TV...
Paludisme : la résistance des parasites aux dérivés de l’artémisinine touche maintenant l’Afrique pasteur.fr/fr/espace-pres…
Daté d'août 2020.
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On savait que le parasite responsable de la malaria avait développé une résistance au principe actif de l'Artémésia dans certaines zones d'Asie. Et on craignait que ça se répande.
D'où des controverses.
Articlé daté de 2018 sante.lefigaro.fr/article/paludi…
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Je n'ai pas encore pris le temps de visionner "Malaria Business". Mais selon le résumé, on ramène ça à une histoire de remède efficace, naturel et bon marché qui serait dénigré par des lobbyistes au service de Big Pharma.
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Ou alors est-ce qu'il ne critique le principe du fact-checking que lorsque ça porte sur son travail à lui ?
Hein ?
Comme disent les conspi : je pose juste la question...
Soyons clairs. C'est une polémique puante.
Le Ministre français de l'Éducation a repris à son compte un vieux hoax 1000 fois débunké (cet article date de septembre 2016...) 3/9