Le Royaume Uni se déclare fer de lance des biotech expérimentales et des OGM propulsés par la finance comme les solutions à tous nos problèmes.
https://twitter.com/Beyond_GM/status/1439279975006412802
Ce business model agressif et invasif est né du Brexit qui a entraîné l’avènement d’un nouveau régime d’accumulation du capital. Celui-ci n’est plus porté par les institutions habituelles de la finance, c’est-à-dire les banques, les assurances et les fonds d’investissement,
mais par les acteurs de la 2ème financiarisation : les hedge funds, qui spéculent sur des actifs titrisés, les fonds de capital-investissement, qui prennent le contrôle de firmes non cotées, ou encore les fonds de trading à haute fréquence et les fonds de spéculation immobilière.
Ces banquiers de l’ombre (shadow banking) sont ceux qui ont été à l’origine de la crise des subprimes de 2008. Ils considèrent que le cadre institutionnel du néolibéralisme, celui de l’UE en l’occurrence, pourtant déjà bien mortifère et pro-capital, les brise encore trop.
https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1351846472493518848
Ils rendent la place londonienne aussi peu taxée qu’un paradis fiscal off-shore. Les maigres réglementations créées par l’UE après la crise de 2008 volent en éclat. Face au péril climatique, ces idéologues libertariens ne veulent plus aucune limite à leur liberté d’accumuler.
La gestion de l’épidémie par le gouvernement français a elle aussi illustré cette transition de gouvernementalité. Plutôt que de s’informer, et d’informer au mieux les citoyens avec des informations scientifiques à jour, il a choisi l’infantilisation et la répression.
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