Bonjour à tous. L'audience au procès du #13novembre2015 ne va pas tarder à reprendre. Beaucoup moins de monde dans la salle d'audience aujourd'hui, au lendemain de l'audition du commissaire intervenu au Bataclan et du patron de la BRI
Aujourd'hui, la cour d'assises spéciale de Paris va entendre l'expert Bertrand Ludes, directeur de l'institut médico-légal de Paris #13novembre2015 bataclan
L'audience a repris. Le professeur Ludes, cheveux et costume gris, s'avance à la barre #proces13Novembre2015
Il sera accompagné pour son exposé par une anthropologue légiste."Nous avons pratiqué les autopsies complètes sur les corps et ou fragments humains enregistrés sous différents numéros" pour identifier les causes de la mort et rechercher tout indice de crime et délit" #13novembre
Le débit du médecin légiste est rapide, le président lui a demandé de ralentir pour les interprètes qui traduisent les débats dans la salle d'audience #13novembre2015
L'expert précise d'emblée qu'il n’abordera pas dans son exposé liminaire la question "des identifications des corps", pour laquelle l'IML a été critiqué. #13novembre2015
"Le corps de la première victime est arrivé à l’institut médico-légal de Paris le 14 novembre à 6h du matin et la dernière le même jour vers 10h50", poursuit le professeur Bertrand Ludes #13Novembre2015
L'IML a été en charge des autopsies des victimes et de celle des terroristes. "17 fragments de corps ont été amis le 14 novembre, d’autres dans les jours suivants" #13Novembre2015
Lors de la commission parlementaire, le fait d'avoir choisi un seul site pour toutes les autopsies avait fait débat. Le professeur Ludes le justifie aujourd'hui par la "situation centrale" de l'IML et sa "capacité d’accueillir 200 corps" #13Novembre2015
L'expert met aussi en avant les échanges avec le parquet antiterroriste, dont un représentant était présent sur place, et la sécurité assurée par les services de la préfecture de police. Face à "la situation de sidération à l’extérieur, nous devions bénéficier d’une protection"
Au vu du nombre de victimes, il a fallu prioriser les "examens d’imagerie". Les autopsies étaient "réservées aux victimes du Bataclan, à celles qui présentaient des corps étrangers non visibles, aux victimes en urgence absolue décédées dans les centres hospitaliers" #13novembre
De façon clinique, le professeur Bertrand Ludes enchaîne les chiffres à la barre : "49 scanners, 144 radiographies conventionnelles et 77 autopsies de corps ou fragments de corps" #13Novembre2015
"156 présentations de corps aux familles et aux proches ont été faites derrière une baie vitrées, qui permet de présenter des corps encore sous scellé judiciaire. Le magistrat du parquet sur place établissait les permis d’inhumer dès que l’identification était faite" #13novembre
S'agissant des lésions constatées, "dans la majorité des cas, il a été constaté une "fragmentation importante des projectiles, surtout visible au niveau du Bataclan, un environnement clos, avec de nombreux ricochets" #13novembre2015
A la barre, l'expert liste chez les victimes "des lésions cranio cérébrales majeures, des lésions de la région cervicale, des traumatismes thoraciques, des traumatismes abdominaux et des lésions des membres inférieurs" #13Novembre2015
43 victimes avaient "une région du corps touchée", 51 "deux régions touchées", 31 "trois régions touchées" et 5 "quatre régions touchées", détaille le directeur de l'IML à la barre #13Novembre2015
Questionné par les assesseurs puis par l'avocate générale, le professeur Bertrand Ludes confirme qu'aucune plaie par par arme blanche n'a été constatée. Il n'est pas en mesure de dire si des balles ont été tirées à bout touchant. #13Novembre2015
A la question de savoir si certains décédés auraient été "sauvables selon le temps d’intervention des secours", l'expert botte en touche:"Je ne peux pas me mettre à la place des urgentistes,tout dépend de l’accès et des techniques qu’ils peuvent mettre à disposition" #13novembre
Le directeur de l'institut médico légal est sous le feu des questions des avocats de parties civiles sur les ratés dans l'accueil des familles et l'identification de certains corps #13novembre2015
Une seule psychologue clinicienne a assuré toutes les présentations de corps (plus de 150 puisqu'ils peuvent être présentés deux voire trois fois). "Les familles se présentaient, il n'y avait pas de système de rv." "Bien sûr que si on avait rendez vous !", lancent des PC
La question lui est de nouveau posée : pourquoi l’IRCGN (gendarmerie) n'a-t-il pas été mis à contribution? "Il était à Pontoise et pas à Rosny. Il faut transporter les corps et les proches"."Mieux vaut faire 40 minutes de voiture et avoir le temps", se voit-il opposer #13novembre
Me Reinhart, qui représente de nombreuses parties civiles : "chaque famille a indiqué que quand elle rentrait dans la fameuse salle, elle n’avait droit qu’à 5 minutes." "Si ça s’est passé comme ça je suis vraiment confus." Clameur dans la salle : "Mais ça s'est passé comme ça !
"Toutes les familles ont vécu la même douleur de ne pas pouvoir toucher leur proche", relève Me Reinhart. "Elles peuvent le toucher lors de la mise en bière", répond le directeur de l'IML, qui insiste que le fait que les corps étaient présentés avant les opérations médico légales
S'agissant des erreurs d'identifications de corps, commises pour les victimes Claire Tapprest et Lamia Mondeguer, le professeur Bertrand Ludes rappelle que cette identification des corps a été faite sous la responsabilité des officiers de police judiciaire, en amont #13novembre
"On a eu de nombreuses remontées des difficultés d’un certain nombre de familles : quelle est votre position cinq ans après ?", demande Me Bibal, avocat de plusieurs parties civiles. "Je suis vraiment désolé de ces délais et de ces circonstances", répond l'expert #13novembre2015
L'expert explique que des leçons ont été tirées des attentats: "auj, les familles de victimes sont prises en charge à un point unique, l’école militaire. Puis rv est pris à l’IML afin de lisser ces présentations et qu’elles n’attendent pas" #13novembre2015
Plusieurs avocats de familles endeuillées lui ont posé des questions sur des cas particuliers, pour savoir si ce proche était "mort sur le coup". L'expert a répondu avec un jargon médical signifiant, au vu des plaies décrites, que le décès était sûrement intervenu rapidement
L'audience est suspendue, avant l'audition d'un autre témoin #13novembre2015
L'audience a repris, avec l'audition de la responsable de l'atelier victimes au sein de la sous direction anti-terroriste au moment des attentats du #13novembre2015
Elle était référente de la gestion des victimes en cas de tuerie de masse au sein de la police judiciaire. "Mon propos risque de raviver des souvenirs douloureux, l’annonce d’un décès est tjrs un moment de choc pour les familles", prévient la témoin. #13novembre2015
Après un exposé factuel sur l'organisation de la prise en charge des victimes,tableaux à l'appui, la voix de la témoin se brise lorsqu'elle évoque le cas de Lola O., 17 ans,dont le corps a été confondu avec celui d'une autre victime, dans la "confusion" la plus totale #13novembre
L'audience ne va pas tarder à reprendre au procès du #13novembre2015, jour 12.
L'audience a repris. Une avocate des parties civiles intervient pour revenir sur la décision du président de demander aux parties civiles de décliner leur identité à la barre lorsqu'elles vont venir déposer. #13Novembre2015
"Pour ma cliente, c’est plus qu’un sujet, bien plus important que d’avoir un psy en chasuble dans la salle", pointe l'avocate. De nombreuses parties civiles craignent de donner leur nom devant les accusés #13novembre2015
Bonjour à tous. Je suis aujourd’hui au tribunal judiciaire pour le procès d’Alexandre #Benalla, l’ancien chargé de mission de l’Elysée. L’audience s’ouvre à 13h30 devant la 10e chambre correctionnelle
Alexandre #Benalla est jugé pour des violences filmées en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris et pour l’utilisation de passeports diplomatiques après son licenciement de l’Elysée
Dans le volet sur les violences, trois autres personnes comparaissent à ses côtés : Vincent Crase, ex-salarié de la République en marche, et deux anciens hauts gradés de la préfecture de police de Paris #Benalla
Le compte-rendu de cette première journée d’audience au procès des attentats du #13novembre2015 : dès la première audience, les provocations de Salah Abdeslam face à "la dignité" de la justice francetvinfo.fr/faits-divers/t…
Les 11 accusés dans le box et les trois qui comparaissent libres dessinés par Elisabeth de Pourquery #proces13novembre
L’audience est brièvement suspendue avant d’entendre les parties civiles constituées mais sans avocat. Pendant la suspension, les accusés discutent avec leurs avocats, sous l’œil attentif des nombreux gendarmes dans le box #proces13novembre
Au micro de @ChPiret pour @franceinter, Christian Saint-Palais, avocat de l’accusé Yassine Atar, évoque la nécessaire « dignité » pour un procès de cette ampleur #proces13Novembre2015
La queue s’allonge devant la salle d’audience, qui va bientôt ouvrir ses portes. La plupart des parties civiles présentes portent un badge ac un fil rouge autour du cou, signe qu’elles ne souhaitent pas parler à la presse.Celles avec un badge vert sont rares #proces13Novembre2015
La chancellerie confirme à l’instant que tous les accusés détenus sont arrivés au Palais. Pour rappel, trois comparaissent libres et six sont jugés par défaut. Les accusés sont acheminés depuis le dépôt vers la salle par un circuit là aussi tenu secret #proces13Novembre2015
Je vous racontais ici les coulisses des préparatifs de ce rendez-vous judiciaire inédit, et la façon dont le monde judiciaire s’est mobilisé pour être à la hauteur du défi francetvinfo.fr/faits-divers/t…#13Novembre2015
Le préfet de police de Paris Didier Lallement vient de passer devant la presse #13Novembre2015
L’accès à l’intérieur du palais était prévu à 10h30. Je suis donc rentrée pour passer les contrôles, dignes des portiques d’un aéroport #13novembre2015
Cinquième journée au procès de Nordahl #Lelandais et la file s’allonge devant le tribunal pour l’interrogatoire de l’accusé, prévu aujourd’hui
L'audience a repris. Nordahl #Lelandais, vêtu d'une chemise blanche, se lève pour l'interrogatoire. Le président commence par lui demander s'il veut faire une déclaration spontanée après tout ce qu'il a entendu. Silence dans le box
Le président l'encourage : "l'aveu n'est qu'une preuve parmi d'autres, ça ne veut pas dire qu'il est indifférent mais auj mon but ce n'est pas de vous faire avouer, c'est d'essayer de faire en sorte qu'on comprenne si tout cela est cohérent et s'il y a des éléments d'incohérence"