En Février '21, bien avant que l'on découvre l'ampleur des dégâts causés par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, ma collègue @ProfHeidiLarson (anthropologue) publiait un très bel article que nous aurions sans doute du mieux lire.
nature.com/articles/s4156…
nature.com/articles/s4156…
Cet article montrait que l'exposition à la désinformation induisait une baisse significative de l'intention de se faire vacciner parmi ceux qui avaient auparavant déclaré qu'ils accepteraient certainement un vaccin.
Tout ceci dans un contexte où l'on sait que les "fake news" se diffusent bien plus rapidement que l'information factuelle.
science.org/lookup/doi/10.…
science.org/lookup/doi/10.…
Cette étude constatait également que certains groupes sociodémographiques sont différemment touchés par l'exposition à la désinformation.
Contrairement aux clichés, les personnes plus pauvres sont moins vulnérables par rapport à la désinformation que les plus riches. A méditer
Contrairement aux clichés, les personnes plus pauvres sont moins vulnérables par rapport à la désinformation que les plus riches. A méditer
La vulnérabilité par rapport aux fausses informations n'est pas liée à l'utilisation de plateformes de réseaux sociaux.
Plutôt, la façon d'utiliser les réseaux sociaux et le risque de se laisser enfermer dans des "canaux de pensée unique" seraient liées à ce risque.
Plutôt, la façon d'utiliser les réseaux sociaux et le risque de se laisser enfermer dans des "canaux de pensée unique" seraient liées à ce risque.
Enfin, cette étude mettait en évidence que la désinformation à consonance scientifique est plus fortement associée à la baisse des intentions de vaccination.
C'est en effet une stratégie presque systématique utilisée par les canaux qui diffusent de la désinformation.
C'est en effet une stratégie presque systématique utilisée par les canaux qui diffusent de la désinformation.
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